L'habit ne fait pas le moineau

♫Un mot pour tous, tous pour un mot
Un mot pour tous, tous pour un mot
Des morues pour les poissonniers
Et des mochetés pour les pas bien beaux
Des mots perdus pour les paumés
Des mots l'air pour les oiseaux
Des mots de passe pour les méfiants
Et des mots clés pour les prisonniers
Des mots pour rire pour les enfants
Des mots tabous pour le taboulé♫
-La Rue Kétanou - 2000 -
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Escapade rocambolesque
Imbroglio, scénario zéro ou presque
Meurtre à l'autoradio
mélant colis à Nostalgie
Road-trip à la mode de quand
Blablacar où es-tu !?
un simple mâle en tendu
Thérapie ou euthanasie
anesthésie émotionnelle
Le jeu en vaut un chand'ailes
Un homme extr'averti
vaut mieux que deux
d'où l'Aura...
Chat mouillé craint le con promis
Femme qui rit à moitié dans ta vie
Ce con tenté de ce que tu as
c'est du KUNG FU PANDA
Go Fast en Twingo
L'habit ne fait plus le moineau
depuis que le diable s'habille en Prada
Pas de quoi casser 5 pattes à un clébard
Jeux de maux pour nos jeunes ados
C'est enfantin mais en fintant qu' renaît l'espoir
Jeux de mobylettes pour des mots tards
Coup de pied dans un lit de mot Viet, qu'annule l'Art...

Maxine, est une nonagénaire, pétillante et dynamique, qui s'échappe de sa maison de retraite en réservant un co-voiturage pour un projet qui ne regarde qu'elle...
Alex est le jeune propriétaire dépressif , de la rutilante Twingo, chargée de les amener à Bruxelles. Entre ces deux-là , rien en commun, à commencer par l'âge et pourtant, ils se compléteront à merveille et s'apporteront beaucoup.


C'est un road trip et si certains passages sont diablement sympathiques, d'autres sont très longs et tout finit un peu trop bien, dans le sens où ça dégouline un peu de bons sentiments, j'aurai préféré plus de cynisme, plus de réalisme ou imperfections...
Comme personne n'est au courant de leur projet, il va y avoir une certaine " confusion", un certain emballement, et comme , on vit dans un monde très médiatisé, où les réseaux sociaux s'en donnent à coeur joie, j'ai trouvé ces passages , jubilatoires. Excellente analyse de la "connerie " de tous ces "gens" qui se repaissent du malheur d'autrui, où tout devient prétexte à se mettre en avant, à créer du buz, quitte à broder allégrement sur la "vérité vraie"...

Bien que cette histoire soit très joyeuse (on est dans le style littéraire " feel-good"), j'ai trouvé cette histoire très longue, quelques pages en moins auraient ajouté du rythme, car passé la découverte, la rencontre haute en couleur entre ces deux personnages, passé la découverte de leur caractère si différents, passé celui de Maxine, véritable boule d'énergie, je me suis ennuyée.
Tout est trop superficiel, à commencer par le personnage d'Alex, qui ne fait (malheureusement) pas le poids face à cette vieille dame.
Le projet de Maxine aurait mérité plus d'interrogations.
Tout est prévisible dans ce road trip, (la panne d'essence, la "remontada" d'Alex aidé par l'énergie de Maxine etc... )Il n'y a pas beaucoup d'espace dans une Twingo, uniquement deux personnages, et même s'il y a des arrêts, ce mode de locomotion offre moins de distration qu'une croisière ou qu'un aller en train où moults personnages peuvent rompre le ronronnement...
A la toute fin, l'auteure Zoë Brisby nous offre une nouvelle, où l'on retrouve Maxine et un autre jeune homme, qui en tout point identique à Alex. Et si l'on y ajoute un autre roman de cette autrice "Plus on est de fous", qui met aussi en scéne des personnes agés qui se rebellent , j'ai eu comme une impression de tourner en rond.


Sympathique , léger mais un peu trop pour moi...

Alex, un jeune dépressif, se retrouve malgré lui coupable de kidnapping d'une mamie déjantée. Une jolie histoire qui m'a faite sourire. Les personnages sont attachants et leurs aventures sont rocambolesques. J'ai passé un très bon moment grâce à Zoé Bisby. Sa plume est agréable et son imagination totalement débordante. Une jolie découverte

Alex et Maxine s'inscrivent tous les deux sur un site de covoiturage. Désirant, tous les deux, aller à Bruxelles, ils vont faire la route ensemble.
Alex est jeune et est dépressif. Maxine est nonagénaire et Bruxelles est sa dernière destination.


N'étant pas adepte des feel-good, il faut qu'ils soient bons pour m'accrocher.


J'ai passé un excellent moment avec L'habit ne fait pas le moineau. Vous comprendrez le titre en le lisant. En effet, Maxine a tendance à transformer les maximes, ce qui crée de vraies tranches de rigolade dans le livre. Ajoutez à cela, des quiproquos, des situations burlesques et vous avez ce roman savoureux. J'ai énormément ri.


Mais, sous ce ton léger, se trouvent aussi des situations très attendrissantes. Alex et Maxine, ces deux personnes qui n'étaient pas destinées à se rencontrer, vont chacune avoir à coeur de transformer la vie de l'autre. C'est très touchant.


Malgré des situations rocambolesques, Zoé Brisby traite des sujets très sérieux. Elle parle de dépression, de mort, de maladie et d'abandon. Cela sans jamais plomber l'ambiance. Ces sujets sérieux sont, parfois, tournés au second degré, ce qui leur donne plus d'impact. Et pourtant, on sourit.


Les rebondissements et les situations chaotiques s'enchaînent, il n'y a aucun temps mort. le périple d'Alex et de Maxine se transforme en cavale. Alex apprend par les informations que Maxine n'a informé personne de son départ. Les flashs d'actualité montre de quelle manière, les médias utilisent une situation de départ pour échafauder des hypothèses, avant même les enquêteurs.


Les joutes verbales entre le jeune homme et la vieille dame sont tour à tour hilarantes et émouvantes. Chacun se livre sur son passé. J'ai souvent ri avec émotion.


Conclusion


L'habit ne fait pas le moineau est hilarant. Malgré des thèmes très sérieux, le ton n'est jamais triste. C'est une alternance de rires et de tendresse. C'est vraiment un livre qui fait du bien.


L'habit ne fait pas le moineau a reçu le prix Mazarine Book day 2018.


Je remercie sincèrement Zoé Brisby pour ce service presse.
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com

Deux personnages opposés : on se croirait au théâtre, les répliques fusent. Ils ont quelque chose en commun : on les prend régulièrement, l'un et l'autre, pour des aliénés, lui à cause de sa sensibilité exacerbée, elle à cause de son assurance à toute épreuve.
Le trait de la caricature est parfois un peu épais, le road movie décrit peu la route parcourue par la vieille dame et son jeune acolyte, mais leurs excès sont drôles et touchants. Ces personnages, leurs histoires, leurs désespérance suffisent finalement à créer un fil que nous suivons avec émotion et le sourire aux lèvres. Les dialogues, enrichis d'arrière-pensées bien senties, sont croustillants.
L'auteure réussit à nous parler avec légèreté de sujets graves : la déception amoureuse assortie de dépression, la maladie grave qui pose la question du droit à mourir.
Un bon moment de lecture.