Deux frères et une soeur habitent à Athènes au Vème siècle avant Jésus-Christ, ils sont d'une classe sociale très aisée. Lorsque leurs parents se font assassiner, ils sont contraints de fuir, comme le leur avait conseillé le père s'il leur arrivait malheur.
J'ai bien aimé ce livre. On entre tout de suite dans l'action et le suspense apparaît immédiatement. le narrateur change : on passe de l'aîné des frères, adolescent, au plus jeune qui a quatre-cinq ans, et c'est intéressant de voir le point de vue d'un petit enfant. Par contre je ne me suis attaché à aucun des personnages... Ce roman montre bien le mode de vie de la Grèce antique, variable selon les villes : à Sparte, les arts de la guerre sont très importants et les femmes y participent, tandis qu'à Athènes, la société semble plus "civilisée" mais uniquement gouvernée par les hommes. Il y a des références à la mythologie grecque, mais hélas, aucune apparition de dieux ou de héros !
Un roman vite lu, plaisant, on s'y instruit de manière plus agréable qu'avec les cours d'Histoire !
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Ce livre vous emporte dans l'aventure de trois enfant contrains de fuir de chez eux après la mort de leurs parents. Ils seront amenés, par la suite, à chercher un "trésor" convoité dont eux seuls détiennent les éléments nécessaires pour le trouver. Une touche de romance vient s'ajouter à cette palpitante aventure. Je recommande ce roman que j'ai personnellement beaucoup apprécié.
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Ce livre m'a plu car c'est un roman palpitant, captivant et intéressant. J'ai appris de nouvelles choses sur la Grèce et ses coutumes. J'ai pris du plaisir à la lecture car il y a dans le livre du suspense, des personnages attachants et drôles. Dans ce livre, en plus du suspense j'ai ressenti de la tristesse. Ce roman m'a fait réfléchir car je me suis rendu compte que vivre en cavale avec des hommes qui veulent vous tuer n'est pas simple bien sûr mais, vivre cela en ayant seulement 13, 11 et 5 ans c'est encore plus difficile. J'ai trouvé ce livre assez facile à lire car même si il y avait quelques mots complexes à comprendre, l'histoire était quand même bien ficelée. Je conseille ce livre aux personnes qui aiment lire tout simplement.
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Je m'appelle Stéphanos, fils d'Alexos, du dème du Céramique, et j'ai dix ans. Je suis le frère de Daméas, le plus célèbre maître potier de la cité des Athéniens et de Néèra, la meilleur des joueuses de lyre. Elle vient d'avoir seize ans.
Quand je repense à l'année de mes cinq ans, j'ai comme une grande douleur au fond de moi. Souvent, je fais un cauchemars où je tombe dans un précipice terrifiant. Heureusement, je me réveille toujours avant de m'écraser en bas. Sauf que le pire n'est pas de s'écraser, c'est de voir que ça va arriver.
Après ça mon cœur bat atrocement, et je n'arrive pas à me rendormir.
Un de mes grands regrets est de n'avoir pas assisté à la séance de l'Ecclésia, le jour de la révélation du secret. Daméas y est allé seul. Je n'ai pas eu le droit de l'accompagner parce que j'étais trop jeune, ni Néèra parce que c'est une fille. J'aurais voulu voir ça. Tout les citoyens étaient présents, ce qui est rare. Maintenant, le nom d'Alexos est connu partout, et celui de Daméas, et le mien aussi. Stéphanos, Stéphanos, fils d'Alexos, du dème du Céramique.
Talos à gagnés les jeux pythiques à la flûte, et on étais tous là, avec lui. Après, on la revue à Olympie. Il n'y a pas de concours de musique et de poésie aux jeux Olympiques, mais il a été vainqueur de la course en armes. Talos est très fort. Je l'aime beaucoup et je suis fière de le connaître.
On ne pensait pas le retrouver avant les prochains jeux pythiques, aussi, hier, quand je l'ai vu arriver au bout de notre rue, j'en suis resté tout bête. Il a dit qu'il venait pour que Daméas lui rembourse sa dette.
J'ai eu peur qu'il nous demande de donner l'atelier de poterie, parce qu'on ne pourrait pas refuser. Seulement au lieu d'aller voir Daméas, il est entrée dans la maison.
Néèra s'est levée vivement et j'ai vus sur son visage cette sorte d'angoisse que j'y surprends si souvent depuis que nous avons quitté le mont Parnasse. un long moment, ils sont restés face à face, à se regarder sans rien dire. Et puis Talos lui a saisi la main; il l'a soulevée, et il a posée ses lèvres dans sa paume. SUr le visage de Néèra, il n'y avait plus la moindre angoisse. Elle paraissais rayonner, je ne l'avais jamais vus si belle. Sa main a glissé sur la joue du Spartiate comme en une longue caresse, et s'est accrochée doucement à son cou. Leurs visages se sont rapprochés.
Alors je suis sortit et je suis allé sans me presser jusqu'à l'atelier, pour prévenir Daméas de l'arriver du visiteur.
Talos n'a pas réclamé l'atelier, ni la maison et j'aurais dû m'en douter. lorsque qu'il avait répondu à Daméas, sur les pentes du mont Parnasse: je ne demanderai pas ta vie, j'avais bien senti qu'il y avais quelque chose derrière. Néèra aussi, d'ailleurs, parce que, à ce moment là, elle avait cessé de respirer.
Nous avions raison. Talos a annoncé à Daméas que, plutôt que ça vie, il lui demandait sa sœur. Là, j'ai bien cru que Néèra allait s'évanouir. Talos l'a prise par la taille, et elle a agrippé la mains à son épaule. Et j'ai vu qu'ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre. Tant mieux, parce que je les trouve très beaux, ensemble.
Je suis partit raconter tout ça à papa et maman. Sur leur tombe, il y a l'amphore de la pythie, qu'on a déposée en offrande. Je n'ai pas pus m'empêcher de coller le goulot à mon oreille pour écouter son murmure, et ele ma chuchoté : Ce que vous savez appartient à Apollon et à Céramos. La clef du secret. Et ensuite j'ai entendu le rire de papa, et les chuchotements de maman. Alors j'ai dis à Chrysilla de ne pas s'inquiéter, que tout allais bien.
Néèra obsvervait le jeune homme avec surprise. Il etait grand,mince,muscle et,malgre sa salete,son visage paraissait assez beau. Le bandeau qui retenait ses cheveux avait autrefois du etre rouge.
Une fille ne devait pas adresser la parole a un garcon,et encore moins a un inconnu,cependant elle ne put s'empecher de dire:
-Tu nous as sauve la vie,tu as droit a notre gratitude.
L'homme penché se redressa. Pas vraiment un homme, d'ailleurs, juste un éphèbe - seize ou dix-sept ans. Pieds nus, crasseux, manteau sordide. Il ne portait de serpent au bras.
"Dans la forge du dieu
Qui a craché le feu
J'ai jeté trois cailloux
Voyez-vous"
Les images se téléscopaient dans ma tête sans qu'il parvienne à les organiser...