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Dan Simmons (Préfacier, etc.)Jean-Daniel Brèque (Traducteur)
EAN : 9782070436910
272 pages
Gallimard (13/01/2011)
3.6/5   153 notes
Résumé :
Les bayous recèlent de bien terribles secrets. En douze nouvelles, poétiques et vénéneuses, gothiques et romantiques, Poppy Z. Brite nous convie à participer à un voyage sans retour où un fantôme se lie avec une strip-teaseuse, où deux siamois refusent d'être séparés, où deux amants explorent les limites de leur passion... Même les deux crochets par New York et Calcutta (où "cinq millions de personnes semblent déjà mortes – pourraient tout aussi bien l'être – et où ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un livre que je n'aurai pas lu s'il n'y avait pas eu la LC imaginaire des Trolls. Cette lecture me conforte dans mon opinion que ce genre de livres n'est absolument pas pour moi.

Avis mitigé.

Sur les 12 nouvelles j'en ai beaucoup aimé deux (Xénophobie et La sixième sentinelle), j'en ai bien aimé deux autres (Anges et Prise de tête à New York). Les autres… j'ai souvent dû m'accrocher et j'ai parfois sauté des passages qui me donnaient la nausée. Évitez, par exemple, de lire Calcutta, seigneur des nerfs après votre petit-déjeuner ^_^

À côté de cela, je dois reconnaître que l'écriture est vraiment très belle. Certaines images sont à couper le souffle. La sixième sentinelle, est la nouvelle qui m'a le plus marquée. Elle m'a mis littéralement KO, j'en ai pleuré. Un cocktail vraiment dément d'horreur et d'émotion.

Selon Wikipédia, en 2010 Poppy Z. Brite a débuté une thérapie aux hormones et est considéré comme un auteur masculin depuis 2011. Comme ce livre date de 1994, j'ai pensé qu'il pouvait entrer dans le Challenge Plumes féminines. D'ailleurs la nouvelle « Traces de pas dans l'eau » a été publiée dans une anthologie féminine « Women of darkness II ».



Challenge Plumes féminines 2018
Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (145)

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Je ne connais pas très bien Poppy z. Brite, n'ayant lu que quelques uns de ses récits et je me suis dit que ce recueil était fait pour moi. Je crois que Swamp Foetus fait partie de ses premiers écrits, il y était question de gothiques, ce recueil de 12 nouvelles était fait pour moi.
L'écriture est agréable, je n'ai rien trouvé à redire à ce sujet, mais sa description des goths est vraiment très cliché, minces, pâles... non ce ne sont pas des vampires, du moins pas tous. J'ai même tendance à croire que les vampires n'existent pas vraiment, mais je peux me tromper.
Les récits sont courts, il m'a manqué quelque chose, essentiellement le ressenti. L'auteur était comme spectateur, je n'ai pas vraiment senti de tripes dans ces nouvelles. Les descriptions sont vraiment foisonnantes par contre. On n'est pas vraiment pressé de se rendre à Calcutta, qui sent un peu la mort, les zombies et... le désespoir. Pire que Denver, c'est peu dire.
Ces Contes de la fée verte m'ont déçue, pourtant j'avais aimé l'auteur dans d'autres écrits. Je retenterai.
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Pour un fois, j'ai noté mes impressions sur chaque nouvelle. Les voici donc :
Anges : même si le contexte de la nouvelle m'a paru un peu too much, j'ai beaucoup aimé cette histoire de siamois qui se sentent incomplets car séparés. Poétique et touchante.
Conte géorgien : pas trop aimé, avec une fin en forme de fuite et un contexte particulièrement glauque.
Sa bouche aura le goût de la fée verte : une nouvelle bien fichue mais sans grande originalité.
Musique en option pour voix et piano : malgré un début terrible, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle et son concept assez original, avec un narration non linéaire.
Xénophobie : une pastille plutôt bien trouvée avec ses personnages pas très futés, mais rien de bien original
La sixième sentinelle : la nouvelle la plus aboutie que j'ai lu, avec un contexte très différent des autres histoires du recueil.
Disparu : on commence à vraiment tourner en rond en retrouvant les même thématique que dans les autres nouvelles. Bien écrit, mais sans grand intérêt
Trace de pas dans l'eau : même réflexion.
Prise de tête à New York : on retrouve Steve et Ghost, les "héros" de la première nouvelle, dans un road trip pédestre à travers les bas-fond de New York. Bien fichu, même si on ne nous raconte pas grand chose.
Calcutta, seigneur des nerfs : extrêmement glauque, sans réelle histoire, une histoire qui nous traine d'un bout à l'autre au bord du malaise et de la nausée.
Paternité : très différente des autres, un joli histoire d'amour père-fils, même si le sujet est tragique.
Cendres du souvenir, poussière du désir : encore une nouvelle qui ne raconte pas grand chose, sinon un final en allégorie de la machine qui bouffe l'humain (au sens littéral ici).

Globalement, il y a plus de nouvelles que j'ai aimé que de nouvelles que je n'ai pas aimé. le style de Poppy Z. Brite est vraiment excellent. Finalement, j'ai préféré les nouvelles qui sortent des obsessions habituelles de l'auteur (sexe, glauque, homosexualité), que j'ai trouvé bien plus abouties. Pas la lecture du siècle, et on tourne un peu en rond sur certaines nouvelles, mais plutôt une bonne pioche pour moi.

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Pas convaincue du tout.
Si j'ai bien apprécié les 3 premières nouvelles, et adoré "la sixième sentinelle", dans l'ensemble j'ai trouve ce bouquin long, assez ennuyeux, glauque, et beaucoup trop répétitif.

J'ai bien apprécié les 3 premières nouvelles parce que c'était un premier contact avec l'auteur, que je ne connaissais pas.
J'ai trouvé sa plume agréable, imagée, parfois poétique, quoi que fort glauque.

Le hic c'est qu'en continuant dans le bouquin, bah je me suis lassée. Lassée des héros qui se ressemblent tous, tous gays, tous dingues ou presque, quand c'est pas carrément incompréhensibles, je me suis lassée des fins qui n'en sont pas. le titre est bien trouvé parce là, le livre refermé, le souvenir qu'il m'en reste est vague et nauséeux. Comme un cauchemar ou une hallucination dont on ne sait pas très bien "ce que c'était".

En fait la seule que j'ai adoré, "La sixième sentinelle", est une histoire qui se tient, avec un début, un milieu, et une fin, un abord tout à fait original et un couple mixte. Et c'est la seule nouvelle dont je me souvienne avec netteté, avec "Anges", aussi, une du début, qui était très bien. Sur 12, ça fait pas beaucoup.

J'ai détesté "Paternité", à mes yeux d'une perversité absolue. Elle appuyait sur trop de "boutons rouges" chez moi. Donc bonne lecture halloweenesque, voire beaucoup trop à mon goût. Je suis bien dégoûtée de l'auteur, si j'apprécie son style, je n'apprécie pas ses histoires, ni ses personnages, j'en resterai là avec lui.
Lecture commune "halloween" du forum des trolls, j'en ressors déçue, dommage.
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Merci aux copains du club lecture imaginaire avec qui j'ai partagé cette lecture commune.
Le moins que je puisse dire c'est que ça me sort de ma zone de confort parce que le fantastique version horrifique ce n'est une lecture habituelle pour moi. J'ai aimé l'ambiance un peu poisseuse et presque méphitique de cette Nouvelle-Orléans des bas -fonds. Même si elles sont nombreuses les nouvelles qui m'ont mise très mal à l'aise. le style hyper détaillé dans le gore et le dégoulinant à tendance sexuel, le glauque imbibé d'alcool et d'odeur de putréfaction. Rien ne vous sera épargné à cette lecture. Mes préférées sont : Sa bouche aura le goût de la fée verte" pour le petit côté "Entretien avec un vampire" version vaudou qui m'a bien plu, "La sixième sentinelle" terrible histoire d'amour tout comme "Paternité" qui est très dure au niveau de la thématique mais éloignée du gore et du dégoulinant du reste du recueil.
Je le conseille aux estomacs solides et à lire petit à petit parce que cette ambiance collante et certaines scènes restent un peu sur l'estomac quand on est pas friands d'horreur. Merci pour la découverte en tout cas.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Dans une cité de plusieurs millions d'habitants, une ancienne cité assez surpeuplée et assez cruelle, il peut se développer une sorte de magie.
Le mot "ancien" ne signifie pas grand chose en Amérique.Deux ou trois cents ans au maximum....et les usines et les filatures désaffectées n'en ont guère plus de soixante. Mais je pense à La Nouvelle Orléans, cette ville embourbée dans le temps, où une nouvelle religion a évolué en moins de deux siècles- un mélange hétéroclite composé d'une dose de poussière de cimetière haïtien, d'une dose de juju de la brousse africaine, d'une gorgée de vin de messe et d'une pincée de miasmes des marais. La magie apparaît quand elle veut, où elle veut.
Dans une métropole grouillante et cruelle, on peut créer sa propre magie...volontairement ou non. Une magie destinée à assouvir les désirs qui auraient dû rester enfouis au luls profond de votre âme, ou à vous permettre de survivre à l'interminable succession des jours de désespoir. Et ce désespoir, cette faim de pain ou d'amour, cette joie secrète devant la folie de l'existence....tout cela a pu donner naissance à autre chose. Un composé de mauvais rêves et d'amour perdu, quelque chose dont les suppôts sont les abandonnés, les oubliés, les inutiles.
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Biographie [...]...a exercé les professions suivantes : fabricant de confiserie fine, modèle pour peintre, gardienne de souris et danseuse exotique." On pense à Jack London et à l'heureuse époque où les écrivains avaient vécu avant de s'asseoir devant leur clavier. Aujourd'hui, une bio d'auteur ressemble davantage à un truc de ce genre : "Ms Temugli est lauréate d'une bourse Guggenheim, de deux bourses de la NEA, du prix Lizzie Borden décerné par la NOW et récompensant un récit politiquement correct mettant en scène une femme activiste, et du Trophée de consolation de la convivialité popote... Ms Temugli enseigne la théorie déconstructionniste féministe et les techniques de la littérature postmoderne antinarrative à l'université communautaire de Kékçapeutfaire."
Non, Poppy Z. Brite a "Vécu" !!!
(Extrait de l'introduction écrite par Dan Simmons, intitulée "prolégomènes à toute métaphysique future de Poppy".)(ndr : Mouarf !).
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Ghost revit en esprit une citrouille de Halloween que sa grand-mère avait jadis oubliée à la cave ; lorsqu'il avait voulu la palper, son doigt avait traversé la peau et s'était enfoncé dans la pulpe pourrie. La peau de ce misérable paraissait aussi fragile. Un de ses yeux était masqué par une cataracte jaunâtre. L'autre, braqué sur le plafond, sembla sur le point de se liquéfier, puis chercha les deux jeunes hommes.

(Prise de tête à New York)
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Il était de ces hommes qui n'ont qu'un seul amour dans la vie, qui savent, avec la ferveur malade d'un authentique fataliste, que cet amour leur sera dérobé un jour, et sont à peine surpris lorsque ce jour arrive.

(Calcutta, seigneur des nerfs)
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La nuit, les lumières de Chinatown font virer le ciel au pourpre étincelant, et le vent fait claquer contre les balcons en fer forgé des banderoles aux messages indéchiffrables (Bonne santé ? Longue vie ? Allez vous faire foutre ?). L’ai étouffant semble imprégné en permanence d’un parfum d’huile de sésame et de poudre à fusil. Les néons composent un kaléidoscope de couleurs, rouge, blanc, vert, or et azur, et si vous débarquez après avoir pris un peu d’acide, les idéogrammes semblent jaillir des enseignes pour danser la gigue dans les airs, se moquant de votre visage aux yeux ronds, bleus et mystifiés. ~ Xénophobie
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Videos de Poppy Z. Brite (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Poppy Z. Brite
La Belle Rouge de Poppy Z Brite et Morgane Saysana aux éditions Au Diable Vauvert
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