AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782897770006
153 pages
Les Editions de La Pastèque (27/10/2016)
4.18/5   107 notes
Résumé :
Louis a onze ans, une mère qui a peur de tout, un père qui pleure quand il boit et un petit frère obsédé par la soul américaine. Louis rêve de déclarer son amour à Billie, une compagne de classe indépendante et solitaire. Mais dans la réalité, rien à faire : dès qu’il s’approche d’elle, Louis se tétanise comme un clou rouillé. Accompagné de sa famille, de son fidèle ami Boris, et de ses spectres (ceux du passé comme ceux de son monde intérieur), Louis apprendra la v... >Voir plus
Que lire après Louis parmi les spectresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
4,18

sur 107 notes
5
13 avis
4
8 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Ce nouveau roman graphique était fort attendu. Après le succès retentissant de Jane, le renard et moi, le duo Fanny Britt et Isabelle Arsenault présente un autre petit bijou pour le plus grand plaisir des lecteurs. Louis, onze ans, vit avec sa maman et son petit frère Truffe dans un appartement en ville. Son papa habite seul dans leur maison en bois à la campagne car il boit et il pleure. Louis en connaît beaucoup sur la vie malgré son jeune âge… Il a un ami Boris avec qui il regarde passer les autos et les camions. Il est amoureux de Billie, une belle jeune fille de son école roulant à bicyclette.

Ce roman graphique parle d'amour, de courage, d'alcoolisme, d'amitié et des liens familiaux.
Dans Jane, le renard et moi, le duo avait abordé l'intimidation tandis que dans ce dernier, il centre son histoire autour d'une famille victime des problèmes d'alcool du père.
Comme le mentionne Louis :

Pas besoin d'un doctorat en aérospatiale pour savoir que si mon père pleure c'est surtout, d'abord, à cause du vin.

L'histoire s'avère profonde, les images sublimes… et ce livre nous offre un personnage masculin adolescent très attachant : Louis.

Le courage et l'amour

Le livre nous propose une belle leçon sur le courage.
Il paraît que les parents veulent toujours donner à leurs enfants ce qu'eux n'ont jamais eu. Un tricycle rouge, une chaîne stéréo, des vacances à la mer. du courage.
Une leçon sur le courage des membres d'une famille aidant un proche prisonnier de ce mal de vivre et qui noie ses problèmes. Une leçon sur le courage de cette mère de famille qui a peur de tout mais qui protège ses enfants en tentant de leur fournir un foyer et en leur inventant une réalité proche de leur passé pour qu'ils ne se sentent pas déracinés… Une leçon sur le courage de cette mère qui camouffle la vérité pour ne pas que ses petits sachent qu'elle pleure elle aussi… Une leçon de courage sur la douleur amoureuse des parents et sur le regard d'un enfant qui ressent de la compassion pour son père et sa mère.

Truffe, qui lit sur le visage du monde sur le visage de notre mère, lui demande pourquoi elle est triste. Elle lui répond que c'est la faute aux allergies. Et enchaîne avec un exposé oral sur le pollen et le printemps.

Une leçon sur le courage d'aimer…. car l'amour parfois peut guérir du pire malgré tous les obstacles…

Mon pleure pleure surtout au moment de nous quitter, et même s'il nous dit qu'il n'a pas peur, que tout ira bien, il est évident que c'est le contraire, qu'il a peur et que tout n'ira pas bien. Il n'aura pas droit aux visites, ça nuit au traitement, apparemment.

À travers le drame familial, Louis découvre aussi l'amour. Il trouvera la force et le courage de parler à Billie, de lui donner un cadeau et de ne jamais abandonner. Au début, il dit à propos de l'amour :

Je ne savais pas que l'amour c'est comme une roche qui nous explose le coeur, qui fait mal autant qu'il fait vivre, et qu'il donne envie de fuir en même temps qu'il nous empêche de le faire. Ce que je savais, c'est que la plupart du temps, ça finit mal.

Pour lui, l'amour, au début, est associé à la douleur du père… Grâce à son ami Boris et au fait que son père décide d'accepter d'aller dans un centre de désintoxication, il finira lui aussi par se tourner vers son soleil.

Je vais lui dire que je l'attends depuis longtemps. Depuis plus longtemps que la durée de vie. Que je l'attends depuis mes vies antérieures, quand j'étais preux chevalier et homme des cavernes. Je vais lui dire qu'elle ressemble à un cactus magnifique. Je vais lui dire que je sais que j'ai l'air zéro viril mais que j'ai appris cet été que le courage n'a pas grand-chose à voir avec la virilité et tout à voir avec le danger et que rien de rien n'est aussi dangereux que de se tenir debout devant un cactus magnifique pour lui faire une déclaration d'amour, à part peut-être la guerre et les séries éliminatoires de hockey.

Les illustrations d'Isabelle Arsenault viennent ravir le lecteur grâce à la sensibilité exploitée et la douceur exprimée. Ces dernières sont en noir et blanc (à l'encre de Chine ou au crayon) et parfois il y a du jaune pour soulever l'espoir et l'amour. le jaune semble alors représenter le soleil se pointant à l'horizon.
Comme l'illustratrice le dévoile dans un article publié dans La Presse :

J'ai utilisé l'encre de Chine, un médium que je n'ai pas utilisé dans Jane et que j'associe aux garçons, aux mangas, à la BD classique. Je l'ai utilisé comme quelque chose de dangereux, qui tache, qui est incontrôlable, sans retour.
Je ne peux que vous encourager à lire ce roman graphique… J'ai adoré cet univers qui rend hommage aux garçons. Grâce à Louis, le lecteur apprend que le courage, c'est aussi de se montrer dans toute sa vulnérabilité….

https://madamelit.me/2016/12/30/madame-lit-louis-parmi-les-spectres/
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman graphique raconte l'histoire de Louis, jeune garçon du primaire qui s'inquiète pour son père (alcoolique et dépressif) et pour sa mère (surprotectrice et inquiète pour ses enfants), assez récemment séparés. Louis et son petit frère (surnommé Truffe) vivent avec leur mère dans un petit appartement de Montréal, alors que leur père a gardé la maison en campagne. Quand ils sont chez leur père, les deux garçons voient ce dernier noyer son chagrin et l'alcool. Louis a aussi des problèmes "amoureux" puisqu'il est incapable d'adresser la parole à Billie, jeune fille qu'il aime. Il se confie à Boris, son meilleur ami. C'est bientôt les vacances d'été et un événement va rapprocher les deux parents, jusqu'à donner un espoir de réconciliation... mais l'alcoolisme est une maladie qui brise complètement la vie de celui qui en est atteint ainsi que celle de sa famille.

L'album est structuré de manière à montrer des épisodes importants de l'année de Louis et de ses parents. le noir et blanc et des touches de couleurs ajoutent au sens du récit. Les textes sont vraiment touchants et les dialogues remplis de naïveté (mais aussi de gravité) des enfants ne peut que faire sourire. Les émotions sont bien présentes et parfaitement rendues, notamment la tristesse, l'inquiétude, l'espoir et la résilience.
Commenter  J’apprécie          110
Louis est un petit garçon pas comme les autres. Déjà, parce qu'il vit dans une famille pas tout à fait comme les autres. Son père est alcoolique et l'alcool le fait pleurer pendant des heures. La mère de Louis aussi est triste, mais pas pour les mêmes raisons que son père. Maintenant, elle a peur… d'un peu tout… des microbes, de la saleté, des inconnus, des retards… Enfin, son petit frère, que tout le monde appelle Truffe, est un inconditionnel fan de James Brown et met parfois une cape pour aller à l'école. Avant, la famille de Louis vivait à la campagne. Mais ils ont dû déménager pour s'installer en ville. La vie d'avant leur manque.

Quand on s'assoit sur le balcon arrière, on a une vie (imprenable ! dit ma mère) sur les autos, les camions, les klaxons, les bouchons et le béton. Un jardin automobile au-dessus duquel notre famille est perchée comme une famille d'oiseaux empoussiérés. Elle dit que c'est presque aussi beau que le jardin d'avant, celui de la campagne

Quand Louis était petit, il aimait pêcher des bouteilles dans la rivière. Il les attrapait avec un filet. Aujourd'hui, il ne peut plus le faire, sa mère le lui interdit. Elle lui interdit ça et d'autres choses encore, comme de faire un détour en rentrant de l'école. Il s'inquiète pour son père, pour sa mère mais pas trop pour Truffe. Mais ce qui embête le plus Louis, c'est de ne pas pouvoir dire à Billie qu'il l'aime.
Heureusement, Louis a son meilleur ami. Il s'appelle Boris. A lui, il peut tout dire.



Entre les crayons de papier ou de couleur, aquarelle, feutres, encre de Chine, graphite… Isabelle Arsenault crée une ambiance unique où le temps semble suspendu et suspend le lecteur aux illustrations comme au récit. Les teintes douces, légèrement délavées, nous font ressentir la quiétude jusqu'à ce que jaillisse, comme par effraction, une couleur primaire. Vive, chaude, stimulante, qui nous permet de ressentir l'émoi du narrateur. Une émotion due à l'inquiétude, au sentiment amoureux, à la peur. Les couleurs peuvent alors être chassées des pages, remplacées par des traines de gris, de noirs, un tourbillon de traits où l'on saisit le trouble du personnage, son incapacité à agir, à dire. Puis, la vague de tristesse passe, la boule au ventre se résorbe, et la couleur revient, ravivant notre gourmandise, nourrissant notre curiosité et nous poussant à tourner la page, loin, toujours plus loin dans la connaissance de cet univers, à la merci des confidences de l'enfant.
On a l'impression que les mots effleurent les pages, s'y posent avec la douceur d'une plume. A l'instar de « Jane, le renard et moi », le charme opère et cet album, fruit d'une nouvelle collaboration entre Fanny Britt et Isabelle Arsenault, nous fait oublier tout ce qui nous entoure… tout ce qui est extérieur à l'histoire racontée dans ce livre. Il y a chez ces enfants une forme de solitude qui les pousse à se faire violence, qui les poussent à dépasser la difficulté, obstinés à ne pas laisser la situation en l'état. Tandis qu'Hélène se réfugiait dans son monde intérieur, Louis lui s'appuie sur son meilleur ami. Tandis qu'Hélène tentait d'apprivoiser un renard, Louis recueille un jeune raton laveur. Il y a comme un air de famille entre ces deux enfants. Il y a quelque chose qui donne l'impression au lecteur d'être ici chez lui, de côtoyer un environnement familier. le scénario mêle deux univers. En ce qui concerne le premier, l'enfant peut tout à fait en délimiter les contours : l'école, l'amitié, la présence de sentiments amoureux. L'autre en revanche est plus incertain, il fait appel à un ressenti qu'il connaît peu et qu'il n'ose pas questionner : l'alcoolisme de son père, les angoisses de sa mère, le couple parental qui part à la dérive. Fanny Britt en explore chaque recoin, aidé en cela par le talent graphique d'Isabelle Arsenault.

Un livre qui émeut, un livre dont on sait qu'on se rappellera, un livre précieux, un livre à la fois tendre et dur. Un coup de coeur.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          34
Un très beau roman graphique jeunesse, qui n'a pas grand-chose à voir avec les fantômes, finalement! Il y est plutôt question de la naissance du sentiment amoureux, de la famille et de l'alcoolisme, et surtout du courage, qui ne se trouve pas toujours là où on croît.

L'écriture est sensible, sans tomber dans le mélodramatique, et bien adapté aux jeunes lecteurs, sans être enfantine : le ton est toujours juste. L'histoire demeure lumineuse, même si elle aborde un sujet difficile. Les illustrations et les couleurs reflètent bien la douceur du texte. C'est une lecture agréable!
Commenter  J’apprécie          70
Quel beau livre...

Le père de Louis pleure. "Truffe pense que c'est parce qu'il nous aime trop. Ce n'est pas faux. Mais entre vous, moi et le chauffeur d'autobus, pas besoin d'un doctorat en aérospatiale pour savoir que si mon père pleure c'est surtout, d'abord, à cause du vin".

Les moments de vie de ces deux frères, de cette famille, sous le poids de l'alcoolisme du père, le fragile espoir d'un retour à l'union familiale, le chemin initiatique du jeune Louis qui découvre l'amour et le courage, la détresse des parents... sont autant de thèmes abordés avec beaucoup de sensibilité, d'adresse et de poésie.

L'auteure et l'illustratrice parviennent à créer un univers à part, où les magnifiques illustrations et le très beau texte s'harmonisent parfaitement. Chapeau !
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (4)
Ricochet
07 février 2017
Un très bel ouvrage qui n'élude rien d'un sujet difficile, et au contraire le dépasse pour répondre à des questions existentielles.
Lire la critique sur le site : Ricochet
BDGest
06 janvier 2017
Louis parmi les spectres séduira les adultes amateurs d’histoires introspectives. Tout en réserve, cet album peut également être conseillé aux plus jeunes à partir d’une douzaine d’années.
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
12 décembre 2016
Cet album, qu’il convient de proposer à de jeunes lecteurs déjà quelque peu aguerris, en mesure d’en saisir toutes les esquisses, est à ranger dans la catégorie des livres qui saisissent, qui étonnent et qui emportent !
Lire la critique sur le site : BoDoi
Actualitte
12 octobre 2016
Il y a tant d'émotions dans ces pages, de nuances et de justesse, qu'on ferait une grosse connerie de passer à côté pour acheter le dernier volume de, euh, peu importe, on aurait tort de s'en priver, voilà.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Je vais lui dire que je l’attends depuis longtemps. Depuis plus longtemps que la durée de vie. Que je l’attends depuis mes vies antérieures, quand j’étais preux chevalier et homme des cavernes. Je vais lui dire qu’elle ressemble à un cactus magnifique. Je vais lui dire que je sais que j’ai l’air zéro viril mais que j’ai appris cet été que le courage n’a pas grand-chose à voir avec la virilité et tout à voir avec le danger et que rien de rien n’est aussi dangereux que de se tenir debout devant un cactus magnifique pour lui faire une déclaration d’amour, à part peut-être la guerre et les séries éliminatoires de hockey.
Commenter  J’apprécie          70
Ma mère appelle notre appartement « la cabane dans l’arbre ».
C’est un cinq et demie au troisième étage d’un triplex qui donne sur l’autoroute métropolitaine.

Quand on s’assoit sur le balcon arrière, on a une vue (imprenable ! dit ma mère) sur les autos, les camions, les klaxons, les bouchons et le béton.
Un jardin automobile au-dessus duquel notre famille est perchée, comme une famille d’oiseaux empoussiérés.

Elle dit que c’est presque aussi beau que notre jardin d’avant, celui de la campagne, celui qui depuis notre départ s’est noyé dans le chiendent et les feuilles mortes, parce que mon père ne s’en occupe pas.

Commenter  J’apprécie          50
Billie parle très peu. Je pense que c'est parce que les autres la déçoivent tellement qu'elle en perd l'usage de la parole.
Quand elle parle, tout s'illumine, tout explose en grappes de miel et de feu. Billie ne fait pas des menaces, elle fait des promesses.
Commenter  J’apprécie          80
Je ne savais pas que l’amour c’est comme une roche qui nous explose le cœur, qui fait mal autant qu’il fait vivre, et qu’il donne envie de fuir en même temps qu’il nous empêche de le faire.
Commenter  J’apprécie          110
Il pense à la vie d'avant, quand on vivait tous les quatre ici, et qu'il construisait des chaises qui sentaient bon le bois et le vernis, et que ma mère préparait des sablés qui sentaient bon le beurre et la tranquillité.
Il pense aux couinements de Truffe quand il était bébé, à ses premiers mots: "Feeeeel good."
Il pense à nos vacances en camping, aux devinettes dans l'auto, aux batailles de neige.
Il pense au sourire de ma mère, du temps où elle souriait.
Je le sais parce que moi aussi.
Commenter  J’apprécie          30

Lire un extrait
Videos de Fanny Britt (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fanny Britt
'Faire les sucres' (Flammarion) de Fanny Britt nous parle de quête d'authenticité à travers le personnage d'Adam Dumont, un chef cuisinier vedette qui va changer de vie suite à un accident. Il décide alors de racheter une érablière, et de "faire les sucres" pour gagner sa vie : récolter de l'eau d'érable. Un métier dur, qui va le confronter à une culture bien particulière dans la nature québécoise. Fanny Britt nous en dit plus dans cette vidéo.
Retrouvez ce livre sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Britt-Faire-les-sucres/1264813
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Retrouvez nos rencontres passées et à venir, et inscrivez-vous juste ici : https://www.babelio.com/article/1939/Retrouvez-toutes-nos-rencontres-dauteurs-et-inscr Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
autres livres classés : alcoolismeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (178) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}