Marqués, tome 1

Je remercie Babelio et les éditions PK Junior pour l'envoi de ce roman pour la Masse Critique de Mai 2018. J'avais repéré celui-ci à cause du côté dystopique de l'histoire, c'est un univers que j'aimerais découvrir mais j'en ai finalement assez peu dans ma PAL. J'ai été surprise par la couverture à la réception de celui-ci, je ne m'attendais pas du tout à ça. Elle fait bizarre mais en même temps, après lecture, je pense qu'elle va très bien par rapport à l'histoire. Elle est aussi originale que le contenu. Par contre, pour la 4ème de couverture, on pourrait penser qu'elle en dit trop mais en fait, elle est complètement erronée... À se demander si l'éditeur a bien lu le même livre que moi…

Ce roman a été vite lu car dès le départ, j'ai apprécié le style de l'auteur et l'univers qu'elle a imaginé. Il est très original et il me tarde d'en savoir plus avec le tome 2. Nous faisons la connaissance de Leora, 16 ans, qui fait son entrée dans la vie active peu de temps après la fin de ses examens et quelques mois après le décès de son père. Elle va passer par différentes épreuves de la vie qui lui permettront d'ouvrir les yeux sur le monde réel dans lequel elle vit. Jusqu'à présent, elle y suivait les règles et elle était dorlotée par ses parents. L'histoire est agréable à lire de bout en bout. J'étais tellement dans la découverte de cet étrange monde que je ne me suis pas un seul instant ennuyée. Leora évolue dans un monde de tatouages avec lequel on peut lire la vie des gens directement sur leur peau. Dans ce monde, il n'est pas normal de ne pas avoir de tatouages car sinon, cela signifie que les personnes ont des secrets à cacher. Curieuse philosophie mais originale. Dommage, par contre, de ne pas en connaître plus sur le passé de ce monde. Mais quelque chose me dit qu'on en saura sans doute plus dans la suite de la série.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte dont il me tarde que la suite paraisse pour en apprendre plus sur cet étrange monde, son passé et sur le futur de Leora. Si vous êtes amateurs de dystopie et de monde original et captivant, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et cette nouvelle auteur à l'imagination très prometteuse. Pour ma part, j'ai enfreint ma propre règle de ne plus commencer de nouvelles séries avant d'avoir fini les autres mais je suis ravie de cette découverte et je compte bien pister la suite pour la lire rapidement.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

J'ai adoré cette lecture. C'est la couverture qui m'a attirée, plus que le résumé éditeur. Je la trouve sublime ! J'ai lu très rapidement ce roman dont le thème sort de l'ordinaire. J'ai trouvé rafraichissante cette dystopie où tous les êtres vivants se font tatouer leur histoire pour ne pas être oubliés et surtout ne rien avoir à cacher aux autres. Ceux qui refusent sont exclus voire chassés car seuls des menteurs et des gens mauvais sans âme peuvent vouloir refuser que leur vie soit révélée à tous.⁣
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Leora est un personnage à qui on peut s'identifier et qui s'avère mature pour son âge. J'ai aimé la découvrir. de manière générale, j'ai apprécié tous les protagonistes et j'ai hâte d'en apprendre plus. J'ai apprécié aussi les réécritures de contes se glissant au fil des pages, modernisés et qui attirent le sourire. ⁣
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Je ne sais pas trop quoi faire de la fin cela dit. J'ai appris à l'instant que c'est une trilogie ce qui explique ce cliffhanger, même s'il n'en reste pas moins frustrant pour le lecteur. Je vais rapidement lire le tome 2, Lumière. Je ne sais pas vraiment où l'autrice veut nous mener, mais j'embarque volontiers avec elle pour ce voyage !⁣

C'était un roman que j'attendais avec une grande impatience en 2019, surtout après l'élogieuse chronique que j'avais rédigée concernant le premier volume de la saga. On retrouve l'histoire là où elle s'est arrêtée sans la moindre possibilité pour le lecteur de « prendre le train en marche ». Aucun rappel, aucune explication ! Si vous n'avez pas lu le premier tome, passez votre chemin.

Alors que l'on pensait notre héroïne, Leora, condamnée, l'auteure est parvenue à proposer une intrigue réaliste. Pas de rebondissements exceptionnels, pas de théories absurdes, elle poursuit son histoire avec une grande aisance, un peu comme si elle laissait l'histoire s'écrire toute seule, au bon vouloir des personnages.

L'intrigue, quoique banale, nous captive assez rapidement et, associé à une écriture simple et authentique, parvient à nous immerger dans un univers parfaitement construit et décrit par l'auteure. le seul regret réside dans l'impossibilité de situer cet univers dans notre réalité. C'est comme si l'histoire se déroulait dans un monde de quelques kilomètres carrés à peine, sans rien au-delà des frontières des deux « villes » principales.

Et même s'il s'agit clairement d'un roman de transition qui prépare judicieusement le dénouement final, on se laisse emporter par cette opposition entre marqués et immaculés. Les rebondissements sont prévisibles (on devine rapidement l'identité du « traître » dès son apparition), mais tellement bien choisis que le lecteur reste confiné dans la bulle dans laquelle il se mure pendant la lecture.
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Pour ce qui est de l'histoire, je crois qu'elle a reçu l'éloge qu'elle mérite (selon moi). Il est question ici d'une adolescente, qui va comprendre que la vie n'est pas toujours telle qu'on la voudrait, qui va apprendre à faire des choix, qui va découvrir qu'elle peut faire les choses à sa façon plutôt qu'à la façon de sa société. Dans le monde de Leora, le tatouage est le livre d'une vie, ce qui reste après la mort. Cela m'a fait penser aux tradition Maori avec les tatouages qui représentent des actes accomplies. C'est une véritable religion ici. Toutefois, l'adolescente va comprendre petit à petit qu'elle n'est pas comme les gens de son village. Et que des secrets planent autour d'elle.

Je ne savais pas qu'il y aurait un deuxième tome lorsque je l'ai acheté mais je vous garantie que j'ai hâte de l'avoir en main et de savoir ce que Leora a décidé de faire de sa vie. Quels enseignements elle a tiré de tout ce qu'elle a dû vivre.

Introduction :

Alors qu'habituellement je suis plutôt à critiquer négativement les romans (Phobos pour citer le pire) que beaucoup d'autres, souvent dans le faux, ont apprécié… c'est totalement l'inverse avec ce premier roman d'Alice Broadway qui est parvenu à submerger totalement, tant objectivement que subjectivement.

Avant de faire l'éloge de cette merveille, une petite réprimande à celui qui a écrit ce résumé sur la 4ème de couverture : « la jeune fille découvre avec stupeur que certains passages ont été réécrits ou qu'ils ont complètement disparu… » Cette phrase est totalement fausse. Pour le comprendre, un petit résumé simplifié de l'intrigue principale.

Un homme est mort. Sa peau est écorchée pour en faire un livre. le gouvernement lit le bouquin et décide s'il peut retourner dans la famille (pour que l'on s'en souvienne) ou s'il doit être brulé. Notre héroïne, Leora, prend peur pour le livre de son père qui risque d'être détruit quand elle découvre un terrible secret (à aucun moment elle ne constate que les passages ont été réécrits ou sont disparus… A corriger dans la prochaine impression ?).

Mon avis :

L'intrigue du roman, quoique « banale », est véhiculée dans un monde que l'on a pas l'habitude de côtoyer, à savoir ces anciennes civilisations (qui existent peut-être encore dans des contrées très reculées) qui parviennent, à travers des marques (tatouages principalement), à transmettre les grands événements de leur existence.

Alors que certains, moi le premier, sont très fermés à l'idée d'utiliser sa peau comme réceptacle à de l'encre (titre du roman en anglais), il est très facile de rentrer dans ce monde où le tatouage fait partie intégrante de la vie de chacun, le tout en parfaite parcimonie. le lecteur se plonge, progressivement, dans un monde qui n'existe pas tout en espérant, au fil des pages, qu'il puisse exister quelque part.

Après une bonne moitié du roman, il est possible d'apercevoir la ligne de conduite choisie par l'auteure. Cette dernière nous propose de découvrir deux modes de vie totalement différents. D'une part, les tatoués (qui estiment que tout doit être indiqués sur la peau, afin de ne laisser planer aucun doute sur les faits de chacun) et d'autre part, les immaculés (qui estiment avoir le droit de vivre dans une certaine liberté sans pour autant être oubliés de tous).

Ce premier tome nous rapproche énormément de la société dans laquelle nous vivons aujourd'hui (sans forcément dire que le système actuel est mauvais, quoique…) et ce, en toute subtilité. Il est d'ailleurs probable que beaucoup de lecteurs passeront à côté de cet aspect qui est, pourtant, le point central de cette trilogie.

A l'instar des plus grands auteurs d'une saga littéraire, Alice Broadway a pris le parti de proposer trois romans tout en veillant à ce que chaque livre raconte sa propre histoire. Malgré la lecture obligatoire da la fin de la trilogie pour en connaitre le dénouement final, soyez rassuré ! L'intrigue proposée dans le synopsis trouve une réponse à la fin de ce premier volet.

J'aimerai pouvoir vous parler davantage de ce roman, dans le moindre de ses aspects. Et pourtant, je vais devoir me contenter d'un dernier point, l'écriture.

Cette dernière m'a totalement subjuguée au point de remettre en cause mon Top 1 de la catégorie… J.K. Rowling. J'étais totalement persuadé ne jamais avoir la chance de lire un écrit être aussi subliment que ceux rédigés par la créatrice d'Harry Potter.

Une plume magistrale, où les mots s'enchainent en toute simplicité, sans le moindre accro, comme si l'auteure parvenait à nous plonger dans un monde imaginaire qu'elle côtoie au quotidien. Alors que beaucoup d'auteurs ont vu le jour grâce à une « inspiration légèrement plagiaire de HP », Alice Broadway nous propose un schéma d'écriture totalement inédit. Cela change des nombreux auteurs qui ont « copié » J.K. Rowling, principalement sur la triptyque mythique HRH).

Les points positifs

- Une écriture merveilleuse, très mélodieuse où l'auteur joue avec les mots avec une grande dextérité.
- Une intrigue, quoique « banale », à laquelle on s'attache très rapidement.
- Une héroïne qui fait office de lien entre un monde totalement fictif et la réalité de notre société actuelle.
- Un dénouement très inattendu, mais très abouti. de belles perpectives pour la suite.

Le point négatif ?

- « Tout est bien qui finit bien ? » Malgré de nombreux rebondissements très inattendu, ne sommes-nous pas parti dans une trilogie qui, quoi qu'il arrive, finira comme on si attend ?

Ma note pour cette lecture : 20/20

Un véritable coup de coeur. Peut-être le premier de cette année 2018, probablement le seul au vu de mes exigences actuelles. Alice Broadway est une déesse de l'écriture et c'est probablement son principal atout. Un Must-Have.
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Une des dernières parutions de chez PKJ qui a su attirer l'oeil du lecteur par sa magnifique couverture aux reflets de bronze. Je dois vous avouer qu'à la première lecture du résumé j'étais loin d'être emballée et pourtant cette lecture à été un véritable coup de coeur .

Leora vit dans une société où les tatouages sont très importants. Depuis des décennies les Hommes se font tatouer tout au long de leur vie pour marquer et raconter leur histoire. A leur mort la peau est tannée pour en faire un livre qui reste ensuite dans la famille afin de faire perdurer l'âme et l'histoire de la personne disparue. Mais si cette personne a accompli des actes mauvais au court de sa vie le livre se voit alors brûlé et le défunt devient un "oublié". Leora a perdu son père et attend le jugement de se dernier pour savoir si elle pourra conserver son livre de peau ou si il sera un oublié. Elle sait qu'il a été un homme bon toute sa vie mais une découverte va venir bouleverser tout ce qu'elle pensait savoir.... Pour les fans de dystopie c'est clairement un livre à lire immédiatement. L'auteur a su construire une histoire très originale avec un monde en somme assez simple mais avec des traditions novatrices. Tout est mis en place pour que le lecteur s'y retrouve facilement en ce qui concerne les personnages leur rôles et leur croyances. Les tatouages ont une place très importante dans l'histoire et n'ont pas seulement un rôle de "decoration", ça change de ce que j'ai déjà pu lire niveau roman abordant les modifications corporelles. Ce tome 1 est très introductif donc on a pas de l'action à chaque chapitre mais il n'empêche qu'on a pas le temps de s'ennuyer et la fin nous laisse sur un vrai cliffhanger !
Je ne sais pas quand sortira le tome 2 mais je peux déjà vous assurer que je serais présente au rendez vous.

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Wouah ! J'ai adoré l'univers inventé par l'auteure de ce young adult ! Elle nous emmène dans une société totalitaire où chaque fait important de notre vie est tatoué sur notre peau (et controlé par le gouvernement). Comme c'est écrit à la première personne, on voit l'emprise de la propagande sur l'esprit de notre jeune héroïne Leora, qui vient de perdre son père. Elle va commencer à prendre conscience que cette société « idéale » a des aspects plus sombres et apprendre que son père avait des secrets… Apparemment, c'est une trilogie et je vais me jeter sur la suite !
Je vous le recommande vraiment !

The book in itself was a complete surprise. I don't really know what I was expecting, but I'm certain that it wasn't this. Needless to say, I really want to read the second book just to know more about the characters and their stories.
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“I was older than all of my friends when I got my first tattoo.

​Right from the start, Leora's story is uncanny and intriguing. I really loved the idea that death isn't something that people fear because even after it, their story will still be remembered by everyone, so they're never really “gone”. It reminded me of the Egyptian society that really thought that as long as people remember you, you can't really die. It's basically the same thing, except that the family can keep a copy of their dead relatives' marks (which is kind of gross, but we all have our ways to cope with people's death, who am I to judge right?).

It was really interesting to see the different jobs that people can have in this society, like READERs (like Leora) who can see beyond people's marks, she can see more than just the mark, but also memories. Then there are the INKERs, whose job is to actually mark people, and the FLAYERs. I'm not sure I got everything right, it has been a while since I read in English and this book more particularly and my memory isn't perfect. But I really felt like this society could exist and be interesting to study, as opposed to a lot of Fantasy worlds where you clearly wouldn't believe or want to live in.

“A crow. A crow. The mark is a crow.”
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In conclusion, I would say that the book is a bit of a mix between “Divergent” and “Cinderella” (the story of the two sisters, with the beautiful one loved by her father and the other one who isn't really pretty and ends up turning “evil” because of it). The ending was a bit confusing too, but I really like the story as a whole. It's touching and teaches that we need to accept who we really are because there's not expecting it.


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L'auteure plonge le lecteur dans un monde très détaillé, original et intéressant. En effet, Leora vit dans une société où les personnes sont recouvertes de tatouages, ces derniers racontant toute leur vie : prénom, famille, métier, réussite… À leur mort, ces tatouages sont reliés pour former un livre afin de conserver l'histoire du défunt et que celui-ci ne soit pas oublié.
Cet univers est fascinant et perturbant à la fois.
Ce sujet change de ceux récurrents dans la littérature jeunesse, pour le plus grand plaisir du lecteur.
De plus, l'écriture de l'auteure est entraînante.
Ces deux éléments donnent un roman difficile à lâcher dont les pages défilent à vive allure.
Une belle découverte qui rend impatient de lire le second tome !