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EAN : 9782290213384
320 pages
J'ai lu (05/02/2020)
3.77/5   195 notes
Résumé :
En 1910, une jeune exilée russe découvre à Paris la vie de bohème auprès d'un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Cent ans plus tard, une avocate est chargée d'identifier le propriétaire d'une sculpture, Le Baiser, scellée sur une tombe parisienne. Elucider les raisons de la mort de l'inconnue devient pour Camille un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société. Avec ce portrait vibrant de deux femmes en quête de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 195 notes
Constantin Brancusi a bel et bien réalisé une sculpture intitulée le Baiser, qui orne la tombe, au cimetière du Montparnasse à Paris, d'une jeune Russe suicidée en 1910. Et cette oeuvre, qui vaut aujourd'hui une petite fortune sur le marché de l'art, fait réellement l'objet d'un long affrontement juridique entre les ayants droit qui voudraient la récupérer pour la vendre, et l'État français qui entend en protéger l'intégrité.


Sophie Brocas s'est servi de ces faits pour imaginer, en toute liberté, un roman qui alterne entre sa version de l'histoire de Tatiana en 1910, et le combat contemporain d'une avocate fictive, qui a décidé d'empêcher l'appétit financier de l'emporter sur le respect des intentions originelles de l'artiste.


Voici donc un récit intéressant à plusieurs titres : pour l'évocation du contexte historique et artistique de la Belle Epoque, qui nous fait au passage découvrir l'anarchiste et féministe américaine Voltairine de Cleyre ; pour son double hommage, à l'artiste Brancusi d'une part, à cette jeune fille victime de la condition féminine du début du 20e siècle d'autre part ; mais surtout pour son questionnement sur la notion de propriété d'une oeuvre et de ses droits, et sur ce qu'elle implique en termes de responsabilité morale et intellectuelle au-delà de sa simple exploitation marchande.


L'auteur a choisi de nous livrer une jolie histoire à tendance plutôt sentimentale : le résultat est fluide et plaisant, même s'il tend à s'autoriser une certaine facilité parfois presque naïve. Si l'on peut regretter son relatif manque de profondeur, c'est au final un agréable et honnête divertissement, bien écrit et gentiment ficelé.


Précisions sur la sculpture le Baiser de Brancusi et le procès qui l'entoure dans la rubrique le coin des curieux, à la fin de ma chronique sur ce livre sur mon blog :
https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/06/brocas-sophie-le-baiser.html

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'auteure nous prévient : elle a créé une oeuvre imaginaire sans lien avec la réalité ! Et pourtant ce récit va nous transporter…

Au centre de l'histoire, on a une sculpture de Constantin Brancusi, « le Baiser », que l'artiste a sculptée en 1910, pour la placer au cimetière Montparnasse, sur la tombe de Tatiana Rachewskaïa, jeune aristocrate russe, née à Kiev le 6 avril 1887, en exil à Paris, qui s'est tragiquement suicidée.

Le récit alterne d'un côté le journal de Tatiana, alias Tania, ses études de médecine, son travail avec un médecin roumain qui la présente à Brancusi, dont elle devient le modèle, et dont elle tombe amoureuse et de l'autre, en 2017, l'histoire d'une avocate, Camille Ravani, bien intégrée dans un cabinet très côté, où elle gagne bien sa vie, quitte à perdre de vue l'essentiel. Son voisin, directeur des cimetières de la Ville de Paris, lui demande de s'intéresser à une sculpture, qu'un acquéreur récent de la tombe veut desceller, car Brancusi a la côte… Des millions sont en jeu…

Tania a suivi la révolte des ouvriers, des paysans, en 1905. Elle a participé à la manifestation de janvier 1905, le tristement fameux dimanche rouge, où la troupe a chargé, et un homme s'est écroulé devant elle pour mourir entre ses bras. Sa mère a préféré l'envoyer à Paris, car elle était trop proche des idées révolutionnaires, alors que toute sa famille voue un culte sans faille au Tsar, Nicolas II, représentant de Dieu sur terre !

« Maman savait très bien que cette tante venimeuse me chaperonnerait de près lorsqu'elle m'a expédiée à Paris. »

Tania s'intéresse aux droits de la femme, aux féministes de l'époque, aux ouvriers qui souffrent, dans des conditions inhumaines. Sa tante, chaperon rigide qui la met pratiquement sous clef, veut lui trouver un mari, car le destin d'une jeune aristocrate est fixé d'avance : un beau mariage, puis tenir la maison, s'occuper des enfants… Très loin donc des aspirations de la jeune femme.

Tania va donc mentir, pour rencontrer ses amis russes de la faculté, son amie Marthe, ou Brancusi qui lui, est marié avec son art. Y a-t-il vraiment une place pour elle dans la vie de cet homme ? Est-il amoureux d'elle ou la considère-t-il seulement comme sa muse?

Camille, dont le vrai prénom est Venus (on imagine les moqueries à l'école !), a un travail, elle est indépendante financièrement, mais seule, et tient son corps à distance, avec ses tenues austères, et son éternelle queue de cheval. Ce dossier va lui faire prendre conscience de ce qu'elle veut vraiment. En 2017, elle n'est guère plus libre que Tania, ce ne sont pas les mêmes verrous, ils sont plus psychologiques, mais leurs histoires se répondent.

Elle ne va pas hésiter, prendre des jours de congés, (choquant dans ce cabinet où l'on ne pense qu'au travail!) pour aller visiter, le cimetière, rencontrer les personnes qu'il faut au Ministère, se rendre au Maroc ou en Roumanie à la recherche de ceux qui veulent récupérer à tout prix cette sculpture…

Brancusi ne nous apparaît pas sous son meilleur jour, il vit pour son art, est marié à la sculpture, et n'a pas forcément envie d'être adulte, alors qu'il est plus âgé que Tania. On rencontre ses amis, le Douanier Rousseau, Matisse, Erik Satie, Modigliani, Man Ray, Soutine, entre autres, le milieu artistique de ce début de XXe siècle qui est passionnant, foisonnant d'idées.

J'aime assez son travail, même s'il n'est pas un de mes artistes préférés. J'aurais bien aimé aller voir cette sculpture sur la tombe de Tania, mais elle est entièrement recouverte, inaccessible au passant, car il y a vraiment un litige à son sujet : Brancusi a légué son oeuvre à la France, ce qui n'est pas du goût de la Roumanie…

Sophie Brocas évoque aussi l'art, en lui-même : à qui appartient une sculpture ? doit-on la protéger ? Qu'en est-il de la création ? Surtout quand elle tombe dans le domaine public ?

« Car l'oeuvre d'art, dès lors qu'elle est originale, est considérée comme le réceptacle, le tabernacle, le creuset de la personnalité de l'auteur. Cette parcelle créatrice exprimée par l'artiste vient se ficher, s'abriter, s'encastrer dans l'oeuvre. Voilà pourquoi celle-ci mérite d'être protégée. »

Ce roman m'a beaucoup plu, car on baigne dans l'univers artistique, le statut de la femme alors qu'un siècle sépare Tania de Camille, la quête de la liberté. J'avoue une nette préférence pour Tania, car je retrouve en elle les destins de ces émigrés russes qui me plaisent tant, et surtout, elle me fait penser à Anna Karénine, le roman de Tolstoï que j'adore, dans ses questionnements, son choix de quitter un milieu sécurisant mais qui lui pèse.

Cerise sur le gâteau : Tolstoï est le grand-oncle de Tania, pestiféré, car sa famille ne lui pardonne pas ses idées, il est un traître à son milieu d'origine ! On note aussi dans la famille de Camille, un oncle artiste qui a refusé d'hériter de la ferme pour se consacrer à son art !

Bonne pioche encore avec ce roman découvert grâce à NetGalley et aux éditions Julliard !

#LeBaiser #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Partons des faits historiques : Brancusi, sculpteur roumain , vivant à Paris est enterré au cimetière Montparnasse.
Une de ses célèbres statues "Le baiser" orne la tombe d'une jeune fille morte en 1910, à l'âge de 23 ans , suicidée par amour. La tombe se situe dans une autre section du cimetière.
Nous pouvons maintenant arriver dans le roman.
2010, le directeur des cimetières parisiens reçoit une requête pour desceller une sculpture de Constantin Brancusi "Le baiser" posée sur la tombe d'une jeune aristocrate russe morte 100 ans plus tôt, suicidée par amour . Il confie la lettre à Camille, une avocate qui travaille dans un cabinet parisien renommé.
Le roman se partage entre le carnet intime de la jeune fille obligée de quitter la Russie pour se réfugier chez sa riche tante. Elle avait simplement montré quelques sympathies pour les mouvements envers les plus pauvres de son pays.
Elle entame des études de médecine et fait la connaissance de son professeur et du sculpteur Brancusi.
Elle se sent enfermée dans les principes défendus par sa tante et veut vivre en femme libre, amoureuse mais des évènements vont lui rendre la vie insupportable.
Camille, l'avocate, mène son enquête de son côté. Elle a un côté craquant qui est de tricoter pour se détendre et de distribuer ses écharpes, bonnets, jouets aux pauvres de son quartier qu'elle connaît. Ça c'est un détail mais il relie les deux jeunes femmes car Tatiana voulait participer à l'émancipation de son pays , la Russie et aux distributions des biens.
La récit ainsi partagé entre les deux femmes , écrit sous la plume merveilleuse de Sophie Brocas forme un ensemble vraiment harmonieux.
Le livre terminé, j'ai pu aller sur Internet pour compléter mes connaissances au sujet de Brancusi et au passage, je peux affirmer que l'auteure décrit la sculpture du baiser de façon très sensuelle et réaliste.
Une très belle lecture.
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Une jeune aristocrate russe, exilée pour sympathie socialiste, doit se refaire une santé morale chez une vieille tante.

Même petite nièce du grand Léon Tolstoï, une jeune aristocrate russe doit attendre sagement un bon parti qui lui fera de beaux enfants. Mais nous sommes à Paris au début du XXe siècle et à Paris, dans cette époque en plein bouleversement, une jeune fille bien née peut prendre des cours à la facultés auprès d'un séduisant médecin, une jeune fille bien née peut même fréquenter les artistes modernes et tomber amoureuse d'un sculpteur dont tout le monde parle. Mais cela la vieille tante ne le sait heureusement pas.

Paris 2017. Camille Ravani, avocate d'affaire talentueuse se retrouve avec un drôle de dossier. Son voisin, directeur des cimetières de la ville de Paris lui expose un problème qui lui tient à coeur. Une statue sur le caveau d'une jeune femme morte en 1910, risque d'être descellée et envoyée en Roumanie.

Même si la statue est signée Brancusi, le pionnier de la sculpture moderne, et peut se négocier entre 20 et 30 millions de dollars, cette affaire est très loin des dossiers internationaux qu'elle traite habituellement.

Mais c'est sans compter la puissance de l'art et le romantisme niché dans le coeur de cette célibataire endurcie. le baiser de Brancusi vaut bien que Camille fasse une pause dans sa carrière, quitte à chambouler toute sa vie.

Ecriture claire et précise, d'une époque à l'autre, rapidement le lecteur, en empathie totale avec Tania et Camille, ne peut plus quitter les deux héroïnes. « le diable c'est la contingence, le beau c'est l'essence » disait Brancusi.

Romantique, féministe, historique et …juridique, ce roman de Sophie Brocas est totalement passionnant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quel délice ce baiser ! Un bel hymne à l Amour et à l Art ... J ai savouré et adoré ce tendre baiser de Sophie Brocas, qui s est inspirée d une histoire vraie :
« Le baiser » cette mystérieuse sculpture d un certain Brancusi, artiste roumain peu connu en réalité ... une sculpture qui a la particularité d être exposée non pas dans un musée mais .... au cimetiere de Montparnasse à Paris et plus précisément sur la tombe d une jeune russe, Tatiana ...
Avec justesse, l auteur nous invite, dans un subtil mélange entre fiction et réalité, , à découvrir l histoire de cette sculpture et à en percer les nombreux mystères qui l entourent ...
Le roman alterne entre l histoire de Camille en 2010 et le journal intime de Tatania, écrit en 1910 ... Donc d un côté Camille, avocate dans un cabinet réputé de Paris, qui voit son quotidien basculer par une demande quelque peu « spéciale » : identifier le propriétaire d une sculpture de Brancusi le Baiser, scellée sur la tombe d une jeune russe decedée à 23 ans. Cette sculpture étant en péril car convoitée sur le marché de l art, elle risque d être descellée et certainement expatriée ... et de l autre côté, le journal de Tatiana, cette jeune russe aristocrate, exilée à Paris, qui aspire à la liberté et ne se retrouve plus dans la rigidité et la superfialite imposé par son rang ...
Ainsi, un siècle sépare ces deux histoires de femme et pourtant le destin les rapproche par leurs aspirations, leurs volontés, leurs besoins d émancipation et même les rues de Paris ...
Un récit qui évoque la femme, l Amour et la passion et aussi l Art ... Ce dernier, au centre de l intrigue, pousse le lecteur à la réflexion : comment définir la propriété d une oeuvre d art ? Ces oeuvres sont-elles uniquement des propriétés marchandes ?
En conclusion, un très beau roman très riche et écrit d une merveilleuse plume. Une fois la dernière page tournée, j ai eu également l envie de faire mes recherches personnelles sur le net et de découvrir ce fameux artiste Brancusi, ses oeuvres et bien sûre cette belle sculpture ... le baiser ....
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critiques presse (1)
LeFigaro
21 février 2019
Un roman passionnant bâti autour d'une mystérieuse œuvre du sculpteur Brancusi. Une belle réflexion sur la liberté et l'art.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
C'est précisément cela qu'il veut atteindre dans ses œuvres : l'essence de la beauté naturelle, le principe même du miracle de la vie, l'âme sous l'apparence des choses.
Nul besoin pour cela d'évoquer le vrai, le réel, affirme-t-il. L'essentiel n'est pas de figurer ni même de voir, mais de contacter l'essentiel, d'aller à l'invisible. C'est pourquoi il refuse de représenter les passions humaines comme le fait aujourd'hui l'académisme le plus répandu.
« À quoi bon tailler les montagnes pour faire de leurs pierres des cadavres ou du bifteck enragé ? a-t-il tranché. Que sont les statues classiques qui représentent nos héros, nos poètes, nos rois et nos saints si ce n'est un morceau de viande morte et figée dans le marbre ? »
Ce ne sont pas les larmes de l'orphelin qu'il veut montrer, c'est donner à comprendre la douleur de son âme. Ce n'est pas la plume soyeuse de l'oiseau qu'il veut représenter, c'est la liberté de son vol. Ce n'est pas le détail d'un visage qui l'obsède, c'est l'étincelle de l'esprit. Voilà ce que dit Brancusi.
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Camille pris le temps d'observer chaque détail. C'était un bloc carré, trois fois plus haut que large, un bloc de calcaire gris un peu grossier parsemé d'éclats noirs. Les amants y étaient pris entiers. Nus, enlacés étroitement. Fondus l'un dans l'autre. Deux amants assis, face à face, leurs bras encerclant tendrement l'autre, sans pression, sans excès. Pieds à plat, cuisses repliées, jambes de l'homme enserrées avec douceur, imbriquées avec naturel entre celles de la femme. Quelques détails, à peine suggérés : une chevelure longue séparée en bandeaux dévalant le dos de la femme, le haut relief des bras, le doux rebondi du sein. Ils sont là, front contre front, regard contre regard, nez contre nez, lèvres à lèvres. C'est un baiser immense. Un amour absolu. Un acte sexuel intense et innocent à la fois. Évident.
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Elle vit dans le long bloc un poème résolument moderne, une déclaration d’amour à la vie, à l’ardeur, à l’union. Elle fut frappée par cette sculpture naïve, presque enfantine, ou brute dans son rendu, qui vous pénétrait instantanément du sentiment de la passion absolue. On était loin des visages éplorés, des drapés, des tourelles, des ferronneries. On était dans un ailleurs, celui des êtres liés par l’indicible des sentiments. Camille prit le temps d’observer chaque détail. C’était un bloc carré, trois fois plus haut que large. Un bloc de calcaire gris un peu grossier parsemé d’éclats noirs. Les amants y étaient pris entiers. Nus. Enlacés étroitement. Fondus l’un d’en l’autre.
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Qu'importe, quel spectacle, un fleuve qui prend de force une ville tout entière, la violente et l'oblige. L'eau a tellement gonflé. Elle a trouvé la force d'une évidence que nul ni rien ne peut plus arrêter. Elle veut, elle prend. Voilà tout. Il y a deux jours qu'elle a jailli de son lit, ivre de rage et de vigueur. Depuis, elle s'immisce, envahit, inonde, brise, souille. Rien ne résiste à une telle force de la nature. Sa puissance liquide ouvre des voies au milieu des pierres, tranche des chemins dans les chantiers du métropolitain qui éventrent Paris depuis des mois, tord des palissades de bois. J'ai même vu un petit pavillon baigné d'eau jusqu'aux fenêtres du premier étage. Cela m'a fait songer à un sucre en train de fondre dans une tasse de thé noir.
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Je ne veux pas de cette libération. Je refuse ce marchandage. Jamais, je n’accepterai de passe de la tutelle de Tante à celle d’un mari. Je ferai, quoi qu’il m’en coûte, un mariage d’amour ou je resterai sans bague au doigt, frappée de l’infamie des vieilles filles. Je l’ai juré.
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