À cette époque, une créature m'empêchait de voir Dieu, car de cette créature j'avais fait une idole.
… et les petits oiseaux bruns, qui, de temps en temps, voletaient dans les haies, ressemblaient à des feuilles rousses isolées qui auraient oublié de tomber.
Ne seriez - vous pas plus heureuse si vous essayiez d'oublier sa sévérité, ainsi que les émotions passionnées qu'elle a fait naître? La vie me parait trop courte pour la passer à entretenir la haine ou à enregistrer les tords.
Pourquoi ne puis-je me réconcilier avec l'idée de la mort ? Pourquoi lutter pour conserver une inutile vie ? Parce que je sais, parce que je crois que Mr. Rochester vit encore
-Vous avez froid, vous êtes malade et vous êtes sotte
-Prouvez-le
-Je vais vous le prouvez en peu de mots. Vous avez froid car vous êtes seule, aucun contact ne fait jaillir la flamme qui est en vous. Vous êtes malade parce que le sentiment, le meilleur, le plus doux, le plus sacré que l'homme puisse éprouver vous est interdit. Vous êtes sotte parce que vous ne lui ferez pas signe d'approcher, vous ne ferez pas un seul pas à sa rencontre, quelles que soient vos souffrances
Les êtres humains ont besoin d'aimer quelque chose ; à défaut d'objets plus dignes de mon affection, je réussissais à trouver du plaisir en aimant, chérissant, cette figurine modelé.
Je suis intriguée aujourd'hui en me rappelant avec quelle absurde sincérité je raffolais de ce petit jouet, m'imaginant presque qu'il était vivant et capable d'éprouver des sensations.
Il me faisait l’aimer sans même me regarder.
Je regardai et en éprouvai un plaisir intense, plaisir précieux et pourtant poignant ; de l’or pur avec une pointe aciéreuse de souffrance. Un plaisir semblable à celui que ressent l’assoiffé sur le point de mourir qui sait que le puits jusqu’auquel il s’est traîné est empoisonné et qui pourtant se penche et avale les divines gorgées en dépit de tout.
Je vous trouve effrayant quand je vous examine de près. Vous dites que je suis une fée ; mais vous, vous ressemblez encore plus à un lutin.
Ce n'était pas sans un certain plaisir sauvage que je courais dans le vent ce torrent d'air infini qui grondait comme un tonnerre à travers l'espace libérait mon esprit troublé.