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3,52

sur 244 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un jeune anglais sans titre ni fortune décide de tenter sa chance en Belgique avec dans sa poche une lettre de recommandation pour l'enseignement. Il devient après quelques péripéties professeur dans un collège de garçons, qui jouxte un pensionnat de jeunes filles. Rapidement, il est intrigué par les voix et les rires qu'il entend du jardin qui lui cache la vue du pensionnat. La qualité de son enseignement l'amène à donner quelques cours dans ce nouvel établissement, à sa plus grande satisfaction. Il est d'ailleurs assez vite intéressé, voire séduit, par la directrice du pensionnat.

Moi qui suis fan de Jane Eyre, ce petit bijou de la littérature anglaise, je suis terriblement déçue par ce Professeur ! Ce premier livre de Charlotte Brontë fut refusé, parait-il, à sa sortie, par les éditeurs... Pour moi, il est simplement très... décevant !

L'histoire est assez convenue, sans grande surprise. J'ai surtout été assez ulcérée par l'intransigeance des propos tenu par notre petit professeur anglais ! Selon lui, les belges sont bêtes, et portent leur infériorité intellectuelle sur leur faciès ("Certes les deux pauvres garçons étaient Belges et avaient la figure nationale, où l'infériorité intellectuelle est gravée de manière à ne pas pouvoir s'y méprendre"), et les catholiques malhonnêtes ("J'ai besoin de me retrouver au milieu des protestants ; ils sont plus honnêtes que les catholiques. Dans cette maison, ceux qui l'habitent ne sont que perfidie et trahison. Pour eux, le mensonge est légitime, et ils appellent politesse la fausse amitié qu'ils vous témoignent et dont ils couvrent la haine que vous leur inspirez."). Les femmes ne sont pas mieux traitées, au pire elles sont bêtes et vénales, au mieux, en attente d'un homme, un professeur, qui reconnaisse dans leurs yeux baissés l'intelligence et lui permette, avec de patientes leçons, de révéler son potentiel... de façon plus globale, point de salut pour William Crimsworth hors des Anglais et des protestants !! de même, j'ai trouvé presque limite le petit affolement pas très moral qui le titille à l'idée d'enseigner à des jeunes filles ("Être admis dans un pensionnat de demoiselles, quel évènement dans ma vie ! ce devait être si intéressant de donner des leçons à des jeunes filles ! "). le tout n'est finalement qu'une histoire à l'eau de rose qui sert de prétexte à de hautes considérations sur l'intellectuel et la rigueur morale. Reste la jolie plume de Charlotte Brontë, sa capacité à décrire précisément les états de l'âme, et à mettre, de temps en temps, du piquant dans les dialogues.
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A découvrir uniquement comme élément de comparaison, mais sans plus. Ce livre est bourré de carricatures (les pauvres Belges...), l'histoire est aussi plate que cette fameuse Belgique dont il est souvent question ! Les descriptions sont parfois très longues et inutiles.
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Je ne sais comment vous exprimer ma consternation en terminant cet ouvrage. La déception est d'autant plus vive que j'espérais retrouver ne serait-ce qu'une ombre de Jane Eyre, ce roman qui m'a arraché des torrents de larmes et qui reste à ce jour, un de mes préférés. L'histoire raconte la vie d'un homme de condition modeste, résolu à réussir par ses propres moyens grâce à un travail acharné et une moralité à toute épreuve.
Mais autant Jane Eyre était attachante, autant William Crimsworth m'a paru très antipathique. Je le décrirai comme quelqu'un de susceptible, d'orgueilleux avec une fierté mal placé ; un homme pétri de préjugés envers les autres nationalités et religions, ainsi que les femmes. Je pense qu'il faut se remettre dans le contexte du XIXème siècle pour juger certains propos du personnage principal : il met l'accent sur la supériorité anglaise dans tous les domaines (les qualités physiques et morales, les capacités intellectuelles, les moeurs et coutumes etc…) et pousse même le vice en jugeant ses contemporains par la forme de leur crâne. On découvre aussi le fonctionnement d'un pensionnat (cela donne froid dans le dos !), le système éducatif en général et les conditions de vie des femmes. A moins d'être riches, elles menaient une existence limitée sans aucune perspective positive d'avenir. Elles pouvaient s'en sortir en devenant institutrices, gouvernantes ou au pire des cas ouvrières. le mariage était un gage de sûreté accessible uniquement aux personnes bien nées. J'ai admiré la volonté et le courage de Mlle Henri de subvenir à ses besoins et d'être indépendante même en étant mariée confortablement.
Son style d'écriture est maladroit, lent et mou: j'ai constaté beaucoup de longueurs, des phrases bancales, des références religieuses abondantes qui pourraient égarer même des gens connaissant un peu ce sujet. La lecture fut très laborieuse et très ennuyeuse. J'ai failli abandonner à maintes reprises mais un sursaut de courage m'a retenu.
La fin était prévisible mais charmante, ce qui a considérablement relevé la note. Pour ceux qui voudraient commencer les classiques anglais, je vous le déconseille fortement. Pour le reste, c'est un livre qu'il faut prendre avec des pincettes et beaucoup de recul.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Premier roman de Charlotte Brontë et cela se sent. le roman est assez mièvre : non, dans le ton, mais dans le choix de l'histoire. Les personnages sont caricaturaux et peu sympathiques. le héros, notamment, est vraiment peu attachant.
Le tout est assez ennuyeux.
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