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Critique de Lampy
Ce roman nous conte l'histoire de la famille Earnshaw et de son domaine d'une façon relativement originale: nous apprenons l'histoire de la bouche de Nelly qui raconte ses souvenirs au narrateur. En dehors d'Heathcliff, le narrateur ne connait personne de la première génération des personnages concernés.
Ce type de narration peut rebuter au premier abord mais les souvenirs de Nelly sont si précis qu'au final on bascule dans une narration classique qui fonctionne très bien. La servante connait les tenants et les aboutissants de l'histoire depuis le début et nous raconte le drame qui se joue dans ces landes balayées par le vent.
L'ambiance générale du livre est sombre et les personnages traversent de nombreux drames (l'espérance de vie dans les landes de Grande-Bretagne semble être relativement courte sous la plume des Brontë). Les thèmes principaux du livre oscillant entre folie et vengeance nous donnent l'impression d'être constament au milieu d'une tempête.
Si je devais choisir un roman qui parle des sentiments poussés à leur paroxysme, je crois que ça serai celui là. Il n'y a pas de demi-mesure dans le caractère de Catherine, pas plus que dans celui d'Heathcliff. La pauvre Nelly se retrouve coincée entre les deux à essuyer les tempêtes et à écouter Catherine se rendre malheureuse
Pour moi c'est un coup de coeur. Vraiment. Ce livre fait parti de mes romans favoris et je le relirai avec plaisir.
Ce type de narration peut rebuter au premier abord mais les souvenirs de Nelly sont si précis qu'au final on bascule dans une narration classique qui fonctionne très bien. La servante connait les tenants et les aboutissants de l'histoire depuis le début et nous raconte le drame qui se joue dans ces landes balayées par le vent.
L'ambiance générale du livre est sombre et les personnages traversent de nombreux drames (l'espérance de vie dans les landes de Grande-Bretagne semble être relativement courte sous la plume des Brontë). Les thèmes principaux du livre oscillant entre folie et vengeance nous donnent l'impression d'être constament au milieu d'une tempête.
Si je devais choisir un roman qui parle des sentiments poussés à leur paroxysme, je crois que ça serai celui là. Il n'y a pas de demi-mesure dans le caractère de Catherine, pas plus que dans celui d'Heathcliff. La pauvre Nelly se retrouve coincée entre les deux à essuyer les tempêtes et à écouter Catherine se rendre malheureuse
Pour moi c'est un coup de coeur. Vraiment. Ce livre fait parti de mes romans favoris et je le relirai avec plaisir.
