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3,24

sur 54 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une jolie découverte que ce Good Morning, Midnight de Lily Brooks- Dalton dont c'est le premier roman.
Encore merci à Babelio et aux Editions Les Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre.
J'ai été sous le charme de l'histoire en partie grâce à la très belle plume de l'auteur. Elle a un style facile à lire, empreint de poésie qui permet au lecteur ( et à la lectrice ) de s'évader et de se projeter avec délices dans ses descriptions. Ah , les paysages des lunes de Jupiter...
Bon, si je commence à parler de Jupiter, il va falloir aussi que je parle un peu de l'histoire.
En réalité, deux histoires vont se dérouler en parallèle. Augustin, vieil astronome ronchon, va se retrouver seul dans sa base située en Arctique. Tout le monde est parti suite à des rumeurs de guerre et puis c'est le silence complet.
Mais sa solitude va être très vite interrompue par une petite fille Iris, un peu mystérieuse et surtout très attachante....
Pendant ce temps, à des millions de kilomètres, une navette spatiale finit sa mission autour de Jupiter et ses lunes. Son équipage est composé de six astronautes, mais c'est surtout Sully, spécialiste des communications, qui va attirer notre attention. Elle va être la première à remarquer que la Terre n'émet plus aucun message alors qu'ils entament le voyage de retour.
C'est dans ce contexte de questionnement ( que se passe t-il vraiment sur notre planète ? ) que l'on suit le cheminement de ces deux personnages principaux. Ils se rappellent leurs chemins de vie, leurs réussites, leurs échecs dans leurs vies personnelles...
Comme certains autres lecteurs l'ont déjà écrit avant moi, je ne peux que déplorer la quatrième de couverture de ce livre qui annonce une nouvelle importante dans le déroulé de l'histoire et qui n'arrive que vers le dernier quart du livre. Quel dommage....

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Beau livre !
Attention ! Surtout ne pas lire la quatrième de couverture, vraisemblablement écrite par un stagiaire de troisième en difficulté...En tout cas quelqu'un qui n'a pas lu le livre...ou alors pas beaucoup...Le début, la fin, mais pas le milieu...
Car c'est l'histoire d'un parallélisme, pas vraiment d'une rencontre.
C'est la fin du monde. Enfin, on dirait. Augustus, vénérable astronome de 78 ans, ayant consacré sa vie à la science, est sans nouvelle depuis un an du monde extérieur. Il est coincé seul dans un observatoire en Arctique avec une petite fille énigmatique, Iris. Que font-ils ? Pas grand chose. Ils s'occupent, et Augie tente mollement de trouver quelqu'un avec qui communiquer par radio.
Pendant ce temps Sully, astronaute, revient d'une longue mission sur les lunes de Jupiter. Avec son équipage, cela fait près d'un an qu'ils n'ont pas de nouvelle de Houston, ni de nulle part ailleurs. Ils stressent. S'interrogent. Sully revisite son passé. Tout comme Augie, en Arctique.
Il ne se passe pas grand chose. C'est un roman méditatif aux limites de l'univers vivable (arctique, espace). Et pourtant, je n'ai pas pu le lâcher, envoûtée par le style, les descriptions. La véritable histoire se situe dans le passé des personnages. Ceux-ci possèdent, il me semble, une mélancolie, une tristesse qui peut parler à tous. C'est très réussi.
Attention, la science fiction (vaisseau spatial, lunes de Jupiter) et la fin du monde ne sont que des motifs lointains, des prétextes à la solitude des personnages et à leur réflexion. Les étoiles et l'apocalypse sont avant tout poétiques ici.
Je remercie vraiment Babelio et les Presses de la Cité pour ce beau moment de lecture !
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Good Morning, Midnight est le premier roman de Lily Brooks-Dalton. Il raconte en parallèle les histoires d'Augustin, vieil et éminent astronome, et de Sully, jeune astronaute de retour d'une mission autour de Jupiter et de ses lunes galiléennes.
Augustin travaille dans un observatoire astronomique situé dans le cercle arctique. Dès le début du roman, la station est évacuée en urgence. Personne ne sait vraiment pourquoi et Augie (son surnom) refuse d'en partir malgré le risque de devoir y passer le restant de sa vie. Une fois tout le monde évacué, il se rend compte qu'il n'est pas seul. Une étrange fillette de 8 ans, Iris, est là également. Elle ne parle quasiment pas et une curieuse relation se crée entre elle et Augustin.
A des millions de kilomètres de là, à proximité de Jupiter, Sully et l'équipage du vaisseau Aether (6 personnes en tout) entament leur voyage de retour sur Terre. Sully est responsable des communications. Quand le roman débute, ça fait déjà quelques jours qu'ils ne reçoivent plus aucun signal provenant de la Terre.
Ce silence, annonciateur d'une catastrophe majeure sur Terre, est le coeur du roman puisqu'il est vécu de manière différente par les deux protagonistes. Cette solitude sera l'occasion pour Augustin de faire un triste bilan de sa vie que ce soit son mauvais comportement envers les femmes ou sa paternité refusée (il n'a jamais vu sa fille) qu'Iris doit lui rappeler. le silence des machines quant à lui, rappellera à Sully les échecs de sa vie : son divorce et sa fille qu'elle a délaissé pour sa carrière.
La solitude des deux protagonistes fait écho à l'immense vide de l'Univers et au glaçant silence de la Terre.
Malgré un côté un peu trop binaire (alternance d'un chapitre d'Augustin puis de Sully du début à la fin), le roman est très bien construit et on se fait rapidement absorbé par l'ambiance générale. Certaines images me restent encore en tête : les aurores boréales et le lever de soleil arctique, la vision effrayante d'une Terre sans aucune lumière, la dernière scène avec Augustin, …
Le roman est bien écrit et très facile à lire, le côté scientifique n'étant pas trop complexe.
En bref, j'ai vraiment bien aimé ce roman d'ambiance avec ses nombreuses portes ouvertes et non-réponses.
Malgré cela, quelques défauts ont parasité ma lecture, essentiellement dans la partie « retour de Jupiter ». Premièrement, j'ai trouvé que la mission de Sully manquait de crédibilité. Quel est l'intérêt dans un futur proche d'envoyer une mission habitée aux environs de Jupiter ? Deuxièmement, je n'ai pas aimé la façon rétrograde avec laquelle Lily Brooks-Dalton parle des jeux vidéo de Tal dans la partie « Sully ». D'autres petits points m'ont paru absurdes  comme par exemple les astronautes qui ne pouvaient pas amener de livres faute de place (à part Thèbes). Les liseuses auraient elles disparues ?
Bon, je pinaille un peu car ces défauts n'ont pas gâché le plaisir que j'ai eu à lire ce roman qui n'est pas mon style de lecture habituel.
Dernier point, la quatrième de couverture est consternante. Elle divulgue un élément clé du roman tout en réussissant à être totalement à côté de la plaque d'un point de vue narratif. J'ai du mal à croire que la personne qui l'a écrite a lu le roman…
Un grand merci à Babélio et aux Presses de la Cité pour la découverte !
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Je remercie Babelio et les éditions Les Presses de la cité de m'avoir donné la possibilité de lire Good Morning Midnight de Lily Brooks-Dalton dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.

Good Morning Midnight pourrait être considéré comme une énième histoire post-apocalyptique, mais la vérité est que Lily Brooks-Dalton nous offre ici un roman beaucoup plus poignant, l'aspect fin du monde du roman n'est finalement qu'accessoire.

Ce roman, c'est l'histoire d'Augustin un vieux scientifique en poste en Arctique qui à l'annonce de l'évacuation de sa base refuse obstinément d'abandonner son travail. Peu de temps après que les autres soient partis, Augustin découvre qu'il n'est pas seul, avec lui reste Iris une fillette bien mystérieuse. En parallèle, Sully, une astronaute responsable des communications, et son équipage sont à bord de la navette l'Aether, ils reviennent d'une mission de deux ans à proximité de Jupiter, ils font cap vers la planète Terre, mais toutes leurs communications avec Houston sont coupées.
Augustin et Sully sont tous les deux par nature des êtres solitaires. C'est finalement dans leurs lieux austères et dans les relations qu'ils forgent avec leurs compagnons aux confins du monde qu'ils vont trouver du réconfort.

C'est un roman au rythme assez lent et très descriptif qui fait sentir au lecteur le poids du vide et la beauté terrible d'un monde silencieux. C'est un étonnant premier roman sur les relations humaines, sur les choix que nous faisons dans la vie, les regrets, l'acceptation de soi et finalement la rédemption.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture simple et très poétique de ce roman. Un roman plutôt original porté par une écriture travaillée... Cette auteure fait indéniablement partie de mes belles découvertes de cette année.
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Un joli titre en forme d' oxymore ( semble t-il tiré d'un poème d' Emilie Dickinson)…Je remercie Babelio et les Presses de la Cité de me l'avoir adressé. Je ne suis pas très amatrice de romans d'anticipation mais celui-ci m'a vraiment plu. A la suite d'on ne sait quel cataclysme , tous les membres de l'observatoire de Barbeau, en Arctique, ont été évacués. Sauf Augustin qui ne s'intéresse qu'au ciel, à l'univers, et qui refuse de quitter son télescope. le roman commence un an après la dernière nouvelle qu'il a du reste du monde : la guerre. En alternance avec la vie quotidienne d' Augustin, ses réflexions, ses observations du monde qui l'entoure, ses souvenirs qui à 78 ans commencent à le hanter, l'auteure nous raconte la vie à bord d'un vaisseau spatial; 6 membres d'équipage reviennent de leur expédition vers Jupiter, première expédition si lointaine, et se sont retrouvés sans communication avec la Terre. le contact a été rompu à cause de la distance, ou d'une panne de leur système, ou de la Terre elle-même. L'ignorance des causes de cette rupture, l'impossibilité de communiquer avec leurs proches commence à peser et l'atmosphère de camaraderie se fissure.
Augustin fait une rencontre insolite, qui va l'amener à modifier son attitude vis à vis du monde extérieur; il va vouloir entrer en contact radio avec d'autres humains, lui qui les a fuis toute sa vie. Dans le vaisseau spatial, Sully, la jeune responsable des communications va tout faire pour retrouver le contact avec la Terre au fur et à mesure qu'ils s'en rapprochent.
Je pense que c'est le choix de ne pas raconter le cataclysme ni ce qu'il en est de la vie sur Terre, mais seulement de nous donner le point de vue d' Augustin qui découvre la nature, les animaux, de cet extrême nord , et celui de Sully , qui observe ses compagnons de vaisseau spatial, et qui se plonge aussi dans ses souvenirs , qui m'a plu dans ce roman. le vieil homme semble n'avoir jamais regardé autour de lui, n'avoir jamais senti le plaisir de vivre tout simplement et s'interroge sur le sens de sa vie. Sully qui a fait des choix drastiques pour sa carrière d'astronaute s'interroge sur leur pertinence.
L'écriture est assez poétique dans les descriptions des étoiles, des couchers de soleil, de la toundra arctique, dans l'évocation de l'espace, du silence, des ténèbres de l'univers.
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Une belle réussite que ce roman atypique mettant en scène à la fois une équipe de retour sur terre d'un voyage vers Jupiter et un astronome seul dans une base antarctique. Dans un contexte ou il semble que l'humanité se soit auto-détruite, quelques résidus de vie qui essaye, malgré l'incertitude de continuer à trouver un sens et un but.
Une très belle idée, admirablement mise en mot par l'auteure.
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Good morning Midnight est un roman d'une grande finesse qui s'intéresse avant tout à la notion de solitude.
Solitude d'Augustin isolé seul en Arctique. Solitude de Sully perdue au milieu de l'espace, isolée de la Terre, qui fait le voyage de retour vers ce qu'elle imagine être le pire.
Pendant tout le livre, ces deux personnages se remémorent l'histoire de leurs vies, des choix qui les ont conduit à ces instants précis, et bien sûr leurs regrets.
L'auteur déroule avec une très jolie plume empreinte de mélancolie leurs destins alors qu'ils sont confrontés à une catastrophe dont on ignore tout.
Un certain nombre de questions viennent avec cette histoire, mais il faut accepter qu'elles ne trouvent pas de réponse. C'est l'humain avant tout qui est au centre du récit, il n'est pas omniscient. C'est à chaque lecteur de se faire sa propre idée, et ceci jusqu'à la dernière ligne.
Une très belle découverte.
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Ce court roman est une très belle découverte !
J'ai été envoûtée par le début du livre : l'ambiance est très particulière, les personnages réellement originaux et la plume belle. le roman évolue vers de plus en plus de sentimentalisme, de belle manière mais qui manque peut-être un peu de subtilité par moment.

Si le thème est décidément SF, l'ambiance ne l'est pas du tout. le côté épique de la conquête spatial n'est que peu voir pas évoqué si ce n'est dans les aspirations des astronautes, l'événement étrange qui semble s'être emparé de la Terre reste en marge du récit et n'a d'intérêt que pour ce qu'il provoque pour nos personnages. J'ai beaucoup aimé cet aspect entièrement constitué sur une ambiance originale, qui n'a pas peur de choisir des personnages hors du commun.

Car le récit est vraiment centré autour de nos personnages. Si on en apprend plus sur leur vie et sur leurs réactions, l'essentiel est dans leur introspection face à la solitude. Oui, ça peut paraître chiant comme ça, mais absolument pas ! La belle plume de l'auteur (et de la traductrice) rend la lecture particulièrement agréable. Et l'aspect mystère contribue à donner envie de lire la suite. Ce pourrait-être un n-ième roman introspectif sur pourquoi je n'en ai pas fait assez pour réussir ma vie et le revirement de la quarantaine (enfin, à des âge différents pour nos deux héros) mais en choisissant des personnages franchement différents, qui assument leurs choix et ont globalement choisi cette vie animée par la science plutôt que par la famille, l'auteur apporte quelque chose de neuf.

Malheureusement la situation ne reste pas ainsi, et avec le temps les deux s'attendrissent. Ce qui est plutôt bien fait un temps, et avec beaucoup de poésie. Mais le trait est trop forcé, le revirement trop profond (presque au point d'en oublier l'essence des personnages) et quelques (rares, tant mieux) scènes franchement niaise.

Leur passé familial finit par être central et parfois avec lourdeur et répétition.

Au sein du vaisseau spatial, si on se concentre sur un personnage principal, elle ne vit pas seule et chaque membre de l'équipage à sa propre personnalité. Pour ma part, je les ai trouvé un peu trop stéréotypés, donnant à certaines scènes une ambiance un peu chick-lit qui ne m'a pas convaincue (la plus jeune des astronaute tellement sensible qui veut des câlins, le flirt avec le capitaine ferme mais tellement humain, le collègue irascible qui ne sourit qu'avec sa famille...) ce qui rend en plus le personnage principal un peu trop "parfait", ou en tout cas comme tout le monde plutôt qu'aussi marginale qu'on nous l'a initialement présentée. Dommage, parce que sinon l'ambiance de la navette est particulièrement bien décrite.

Le vieux qui vit dans son monde -intérieur comme extérieur, est plus touchant, même si là aussi on finit par glisser vers trop de sentimentalisme.

La plume finit également par ce faire répétitive : les mêmes thèmes sont répétés, le même vocable réutilisé. L'évolution des personnages dans des situations similaires est mis en exergue de ce fait, ce qui est plutôt réussit, mais ça l'aurait été d'avantage si leurs évolutions auraient été plus discrètes.

J'aurais aimé un revirement moins total, un peu plus de nuances, une meilleure continuité sur les thèmes spatiaux. Ça ne gâche pas cette belle histoire, la rendant juste un peu gentillette.

Il n'empêche que c'est un excellent livre. C'est peut-être pour ça que je suis aussi dure avec une deuxième partie du roman : j'en attendait beaucoup, ayant été complètement transportée par la première. Ce n'est *qu'un* beau roman, là où, après une petite centaine de pages, je m'attendait à un énorme coup de coeur.

Merci aux Presses de la Cité et à Babelio pour m'avoir offert ce livre !
Lien : http://lemoulinacritiques.bl..
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J'aurai aimé que l'auteur m'embarque davantage dans un monde apocalyptique avec un peu plus d'action mais ce n'est pas le cas. C'est sûr une catastrophe a eu lieu, laquelle je ne sais pas, une guerre sans doute, nucléaire peut-être.
Bref, ici il est plutôt question de rétrospection due à la fin du monde de nos deux héros où chaque chapitre donne voix à l'un puis à l'autre.
D'abord j'ai fait connaissance avec Augustin, astronome sexagénaire, qui se retrouve seul avec une petite fille peu causante dans un observatoire en Arctique après que tous ses collègues soient retournés dans leur famille respective. Il tergiverse beaucoup.
Et Sully, une astronaute, à bord d'un vaisseau qui est composé de cinq autres membres d'équipage. Sur la route du retour sur Terre, après avoir étudié Jupiter et ses satellites, le malaise est palpable quand il est impossible d'établir une communication avec la Terre. Là aussi, ils tergiversent beaucoup.
Donc oui, la solitude et l'incertitude de ce qui se passe sur Terre les mènent tout deux à s'interroger, à réfléchir sur leurs choix, leurs peines et joies vécues. Au fil des pages, le voile sur leur vie se lève et l'émotion est au rendez vous.
Bien documenté et construit, ce roman au style bien agréable reste aussi dépaysant. L'auteur nous dépeint avec charme les paysages de la toundra arctique, sa faune et sa flore ou encore Jupiter et ses lunes galiléennes.
Donc merci à masse critique de Babelio et les Editions « Les presses de la cité » pour cette découverte hors du temps.
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Lily Brooks-Dalton nous embarque dans un périple poétique, long et paisible. Long car il est vrai que deux cent et quelques pages de descriptions de paysages (arctique ou espace, vous avez le choix) peuvent ennuyer mais paisible et poétique car les pensées des personnages, l'écriture de l'auteur et ses fameuses descriptions nous bercent. le style narratif est semblable à celui d'un journal de bord.

Les deux personnages principaux sont très intéressants mais leurs propos sont souvent redondants, en même temps en étant seul, il est vrai que l'on doit se focaliser sur nos erreurs passées, sur ce que l'on aurait dû faire, à maintes reprises.

En ce qui concerne l'intrigue, le suspens ne reste pas en place bien longtemps, on se doute assez vite de la conclusion de l'intrigue. J'avoue avoir préférée l'histoire de Sully, avec ses coéquipiers car il est intéressant de voir l'interaction entre plusieurs personnes dans un espace confiné en croyant être les derniers êtres vivants de la planète.

Je reste déçue du résumé du livre car en le lisant je pensais que les deux protagonistes principaux avaient établi le contact dès le début du roman. Grande déception : la partie m'intriguant le plus ne se produit que dans les cinquante dernières pages, à croire que le rédacteur de cette quatrième de couverture n'a fait que survoler cette ouvrage. Pour la fin du roman, je comprends la volonté de l'auteur de vouloir conclure ainsi, même si j'aurais apprécié quelques indications en ce qui concerne cette fameuse "fin du monde", ce livre n'est pas que de la science-fiction, loin de là, comme a pu le laisser croire le résumé.

Merci aux éditions Les Presses de la Cité ainsi qu'à Babelio de m'avoir fait découvrir cette nouvelle écrivaine que je ne manquerais pas de suivre.

Lien : https://labullederealita.wor..
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