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Critique de Philemont


Un jeune avocat désabusé répond à une annonce proposant l'achat d'un Royaume, en devenant automatiquement le souverain. Bien sûr tout n'était pas dit dans l'annonce et Ben Holiday découvre bien vite que Landover est à l'agonie et que, en tant que Roi, il doit s'imposer et tout reconstruire… Tel est en tout cas le sujet du premier tome du cycle Royaume magique à vendre !
L'idée de départ peut donc apparaître sympathique à l'amateur de Fantasy. Elle n'est toutefois pas très originale, Stephen Donaldson et Guy Gavriel Kay, par exemple, ayant déjà traîté avant Terry Brooks le thème de l'immersion de leur héros contemporain dans un autre monde. Mais c'est surtout la façon dont il est abordé qui est très décevant.
Car on a beau ne pas être le premier à exploiter un thème, encore faut-il savoir y insuffler sa marque, donner à son récit une personnalité propre. Or, Royaume magique à vendre ! en manque terriblement. Il s'agit plutôt d'une succession de clichés maintes fois rabattus en Fantasy, dont la structure d'ensemble est cousue de fils blancs.
L'amateur optimiste peut se dire qu'il s'agit de défauts qui vont s'estomper dans les tomes suivants, que le premier d'entre eux était une façon, discutable, de poser les bases d'un univers. Il n'en est malheureusement rien. Les quatre tomes suivants ne sont que des histoires indépendantes construites strictement de la même façon. Même les différents personnages rencontrés reviennent inlassablement d'un tome à l'autre, seul le "méchant" étant renouvelé, puisque inévitablement éliminé à la fin du tome précédent.
Il n'y a finalement que le rythme de la prose de Terry Brooks qui nous évite l'ennui pur et simple à la lecture de ce cycle. Car les cinq tomes se lisent très rapidement, nous permettant de les classer définitivement dans les séries B de la Fantasy, à défaut de la catégorie des oeuvres incontournables.
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