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EAN : 9782283031285
176 pages
Buchet-Chastel (01/02/2018)
3.3/5   15 notes
Résumé :
Il a des conversations avec Contumace, son aimable poisson rouge, qui tourne dans un bocal à la vitesse précise, harmonieuse et rassurante, de dix-sept tours minute. Lui-même vit dans un petit deux pièces. Il est champion de scrabble, s'entraîne et joue chaque jour. Ce qui a un peu déteint sur son cerveau et son rapport aux mots. Il a des parents, respectueux, distants mais légèrement inquiets de la solitude dans laquelle il s'obstine.
Il les rassure en affi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
9,73 m2... cette surface me hante désormais. Pourquoi ? On voit que vous n'avez pas lu "ma vie avec contumace", vous ! On retrouve en effet cette surface quasiment à chaque page du roman. C'est certes lié à la personnalité un peu atypique du narrateur (un cousin de "Rain man" ?), mais ces innombrables répétitions surprennent, et peuvent finir par exaspérer...
Notre narrateur avait en tout cas une petite vie bien réglée, qu'il partageait avec son poisson rouge Contumace. Jusqu'à l'arrivée d'une toile dans son appartement... et pas n'importe quelle toile, s'il vous plaît !
Voilà une histoire à la fois originale et déroutante, comportant une sacrée dose d'absurde. Plaisante ? Oui, mais... dommage quand même de l'avoir alourdie de tant de répétitions (tiens, je me répète moi aussi...).
Je voudrais par contre ajouter avoir beaucoup apprécié le format du livre et sa couverture sympathique et amusante (il a une bonne bouille enjouée, Contumace !)
Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel de m'avoir adressé un exemplaire de ce roman dans le cadre de la dernière opération Masse critique.
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Quand un maître de conférences en droit prend la plume pour se hisser sur le territoire du roman, les craintes sont nombreuses. Va-t-on avoir droit à quelque chose de trop sérieux, de trop formel, pas assez imagé ? Oubliez toutes vos craintes : avec Ma vie avec Contumace, Jean-Pierre Brouillaud propose un roman, son cinquième, incroyable de poésie, d'originalité et de burlesque, où se croisent des parties de Scrabble endiablées, des surfaces d'appartement à foison, une histoire d'amour plutôt fleurie et tant d'autres improbables choses encore. Lettres it be est aussi allé vivre le temps de quelques pages avec ce poisson nommé Contumace et vous en dit un peu plus.


# La bande-annonce


Il a des conversations avec Contumace, son aimable poisson rouge, qui tourne dans un bocal à la vitesse précise, harmonieuse et rassurante, de dix-sept tours minute. Lui-même vit dans un petit deux pièces. Il est champion de scrabble, s'entraîne et joue chaque jour. Ce qui a un peu déteint sur son cerveau et son rapport aux mots. Il a des parents, respectueux, distants mais légèrement inquiets de la solitude dans laquelle il s'obstine.


Il les rassure en affirmant qu'il n'est pas seul puisqu'il vit avec Contumace. Tout se complique lorsque la Joconde, un matin, débarque dans son salon. Absurde, humour, légèreté. Comme dans Martin Martin et Les Petites Rébellions, J.-P. Brouillaud raconte l'épopée minuscule et surréaliste d'un héros d'appartement.


# L'avis de Lettres it be


Ma vie avec Contumace est l'occasion de retrouver la plume de Jean-Pierre Brouillaud. Un auteur qui, jusqu'à présent, s'est toujours amusé à se promener du côté de ces Messieurs Tout-le-monde à la vie pleinement inintéressante, et de ces petites passions inavouables de chacun. Que ce soit dans son premier roman, Jeu, set et match publié en 2009 déjà chez Buchet-Chastel où Brouillaud s'amusait à dépeindre le quotidien quasi-autobiographique d'un fan absolu du tennisman Guillermo Villas, jusque dans Les Petites Rébellions où l'on vivait la rébellion farouche d'un notaire plan-plan obligé de prendre le métro … sans ticket, Jean-Pierre Brouillaud est l'auteur du banalement incroyable. Et Ma vie avec Contumace n'échappe pas à la règle.


Un champion de Scrabble qui vit dans un petit appartement (« 9,73m² » pour la plus grande pièce) avec pour seule compagnie son poisson rouge, une vie bien réglée qui se compose essentiellement de ces parties infinies au club de Scrabble. Jusqu'au jour où La Joconde débarque par miracle dans le salon de notre antihéros en chaussons. Là encore, Jean-Pierre Brouillaud fait naître l'incroyable, l'impossible au coeur du parfaitement banal. le tableau le plus célèbre du monde qui arrive dans le salon d'un « François Pignon », il fallait y penser. Et tout cela, en plus des autres péripéties, donne lieu à un roman enlevé, malin et captivant de bout en bout. L'écriture de l'auteur s'amuse de différentes répétitions, différentes tournures qui confèrent au roman une légèreté particulière, hilarante même par endroit.


C'est un plaisir inouï que de retrouver la fiction dans son plus simple appareil. A l'heure où la littérature d'alors s'enlise dans les récits biographiques, dans l'étalage des vécus et le retraçage des petites histoires, l'inventivité semblait avoir perdu beaucoup trop de terrain. Avec Ma vie avec Contumace, Jean-Pierre Brouillaud prend le contre-pied de toute cette tendance et délivre un roman pétillant, audacieux, qui ose sur le fond et sur la forme. Et ça fait du bien.

La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Je l'ai vu passer sur une opération MC, le résumé semblait sympa et original. J'ai donc fini par l'emprunter à la bibliothèque.

Ce court roman se lit vite, mais je m'attendais à beaucoup plus. Certes, le personnage est plutôt attachant. Mais voilà, on referme le livre sans en savoir plus, et c'est vraiment très très frustrant.

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Le narrateur vit seul dans un petit appartement dont les dimensions de sa chambre et son salon font continuellement leurs apparitions dans le récit. Enfin, il ne vit pas tout a fait seul, il y a Contumace avec lui lui, son poison rouge qui tourne dans son bocal avec un rythme de métronome. le narrateur est un personnage atypique avec beaucoup de tic et toc, un peu comme Rain Man. Il interagit peu avec son entourage et a un quotidien qu'il suit à la minute près.
Mais ce bel équilibre est bouleversé un matin quand il découvre le tableau de la Joconde dans son salon. Comment ce tableau à bien pu se retrouver là ?
Il va alors essayer de découvrir qui peut bien lui en vouloir.

Un début de roman intéressant qui commence dans le vif avec la découverte du tableau dans l'appartement de notre narrateur. Mais bien vite les répétitions commence à lasser puis à plomber le récit. heureusement que cette histoire est assez courte. Mais l'histoire se fini sans que le lecteur obtienne les réponses à ses questions.
Une couverte attirante avec le poisson Contumace qui a une bonne bouille mais qui ne fait hélas pas oublier une lecture décevante.
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Un homme asocial qui n'a qu'une passion pour le scrabble qui a été invaincu depuis quelques années c'est assez étrange pour attirer mon attention. Qui a pour meilleur ami un poisson rouge qui a le nom surprenant de Contumace. Il y a de quoi titiller ma curiosité. Et qui découvre dans son salon la peinture de la Joconde qui a mystérieusement disparu du Louvre. Voilà, tout y est pour m'inciter à la lecture. En plus, on est informé de la disparition de la peinture dès les premières pages. Puis on apprend à connaître le narrateur, qui répète qu'il est intelligent car il connait beaucoup de mot (sans en connaître le sens) pour jouer au scrabble.

Il répéte encore et encore, la taille du salon et de la chambre, leur fonction, qu'il est champion de scrabble, qu'il est intelligent. J'avoue que je me lasse de ces récurrences beaucoup trop nombreuses. J'ai compris, il n'est pas sociable et n'est pas doué dans les relations humaines.

Les idées pour vendre la toile me semblent très ingénieuses. Mais pourquoi quelqu'un qui connaît l'art et sait estimer les oeuvres ne reconnaît pas la Joconde ? Surtout que partout dans la presse on ne parle que de ça. Là, je n'ai pas compris le choix de narration. D'accord, après il n'aurait peut-être pas pu sortir avec la fleuriste. Pourquoi dans ce cas ne pas prendre un individu landa pour l'analyse au lieu de prendre un site de référence ? Il laisse en Espagne, au musée, ces coordonnées pour leur vendre la Joconde, pourquoi n'y a-t-il pas de rebondissement sur cet échange ? police, voleur…

Je comprends que les asociaux sont à la mode comme les personnes âgés dans les personnages principaux. Je m'étonne qu'il n'y a pas eu plus de folie, de rencontres incongrues, de situations improbables pour surprendre. Tous les ingrédients sont plantés et la plume de l'auteur est au rendez-vous. J'ai été frustrée d'arriver à la fin qui se termine en queue de poisson sans de véritable raison. Pour moi, il y avait tout pour inscrire la dinguerie que j'avais adoré dans « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Au final, cela reste une lecture légère, sympathique qui aurait pu être tellement plus. C'est dommage. Peut-être que la personne à qui je vais offrir le livre aura un autre regard et sera plus conquis.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
De façon générale, lorsque je souhaite me débarrasser d'un problème, je l'ignore.
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Je sais que certaines personnes disent parfois me trouver bizarre mais ce sont elles qui le sont. Il n'y a pas plus normal que moi.
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Il faut toujours se méfier des phrases. Je leur préfère les mots. Les mots isolés. Posés, un à un, sur le plateau du scrable. Des mots qui ne forment pas un tout, qui n'ont pas un sens global. Dès qu'ils ont un sens global, celui-ci ne correspond plus à la vérité et s'échappe comme une fuite d'eau (il faut veiller à ne pas faire l'autruche lorsqu'on est victime d'une fuite d'eau, c'est un conseil que m'ont donné mes parents à l'époque, mais je crois qu'ils avaient perdu la raison). La vérité ne tient qu'en un mot. Le mot "chaise" désigne une chaise, il n'y a rien à ajouter.
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J'ai l'impression que la Joconde et moi nous nous regardons du coin de l'oeil, tandis que je regarde également du coin de l'oeil. Contumace, que je sens interloqué par l'étrangeté de cette situation. jContumace lui-même me regarde du coin de l'oeil tout en regardant la Joconde du coin de l'oeil, et tous ces gens qui se regardent du coin de l'oeil commencent à me monter à la tête, sans compter que je suis en train de me demander si l'oeil possède vraiment un coin.
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Une fois que j'ai rassemblé mes esprits (je me crois plutôt intelligent, et donc doté de plusieurs esprits qu'il convient de rassembler à échéance régulière), l'explication du mystère me semble en fin de compte assez limpide.
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