Lieutenant Al Wheeler : Du soleil pour les caves

al Wheeler et flic a la criminelle, il a ténacité désabusé de Maigret, la
niaque mêlé de sensibilité de serpico et a
recours aux méthodes d,
peux orthodoxe de kurt wallander .aussi lorsque son chef l, envoie enquêter sur un gourou qui prône le culte du soleil, il flaire du louche derrière la façade de respectabilité.
une bonne intrigue qui dénonce le danger des sectes.
on rigole beaucoup, avec un al Wheeler, qui se fait plus cynique qu'il n'est.
pour un bon moment de détente.

Un auteur réputé, un titre français plus amusant que l'original (The Lover), de bonnes critiques, tout était réuni pour partir à la (re?)découverte de ce célèbre auteur de romans policiers. Un bon livre de plage, que demander de plus pour un mois d'août bien tranquille ?
Malheureusement, le dit ouvrage n'a pas tenu plus de quarante pages entre mes mains. Paru en 1959, ce livre sent beaucoup trop la poussière de ces années-là, et ce qui pouvait passer auprès des lecteurs de cette époque passe beaucoup plus difficilement de nos jours, du moins à mes yeux. Ce n'est heureusement pas toujours le cas pour d'autres auteurs, mais là…
Nous avons donc un lieutenant de police malin et un peu atypique, plutôt macho, l'oeil égrillard, forcément entouré de jolies femmes aux courbes affriolantes, amateur de blagues et allusions plus ou moins douteuses du premier (demi-)degré, et plutôt à l'aise financièrement, pour preuve sa Porche Carrera qui est citée deux fois en deux pages dès le début, puis encore trois fois en trois pages un peu plus loin… C'est lourd, très lourd, trop lourd même : ce livre m'a échappé des mains.
Mais j'en essaierai tout de même un autre en espérant avoir plus de chances, il ne faut pas désespérer, le mois d'août est long...

la course de al Wheeler