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Critique de latina
Comme tout le monde, il vous est déjà arrivé de vous exclamer : « Je vais le tuer, s'il continue ! » mais évidemment sans penser une seule seconde au contenu de votre phrase incendiaire.
Mais il y en a qui passent à l'acte, et c'est ce qu'il se passe ici : nous sommes dans un collège américain, et Nick Levil a tué. Il a tiré sur une série d'élèves, sur base d'une « liste de la haine », établie par sa petite amie Valérie sur un coup de tête, pour se décharger des méchancetés subies. C'est vrai, quoi ! Etre appelée « Soeur Funèbre », être mise de côté systématiquement par des petites pimbêches anorexiques ricanantes ou encore être bousculée exprès... Valérie, pour se libérer de ce poids, avait inscrit sur un petit carnet « Je déteste Un tel, Une telle... », aidée par Nick, d'ailleurs, qui lui aussi était mis au rebus par les autres.
Mais Valérie était à cent lieues de penser que son Nick, lui, prendrait en main toute cette haine de part et d'autre et la transformerait en chronique de morts annoncées, la sienne y comprise.
Nous assistons à l'impuissance de cette jeune fille qui doit faire face à l'atroce culpabilité, aux comportements différents des rescapés, aux policiers, aux journalistes, aux psychologues, à sa mère affolée qui ne veut pas se laisser dépasser, à son père hargneux, et à sa peine d'avoir perdu son amour. Difficile pour elle de gravir cette montagne d'accusations. Car après les blessures physiques, après le choc, après le repli infini sur soi, il va falloir sortir du trou, un jour...
J'ai été vivement intéressée par cette histoire très fine au point de vue psychologique. l'a narratrice, Valérie, détaille ses sentiments, ses réactions, et apprend à connaitre les autres. C'est cela qui prime, finalement : de l'horreur surgit la compréhension.
L'histoire sonne vrai. Simple, bien écrite, elle va droit au but, malgré les atermoiements de l'adolescente en détresse surfant sur les vagues de la dépression.
Beaucoup d'adolescents et de parents s'y retrouveront. Roman fort, à ne pas rater. Positif, malgré ...tout !
Mais il y en a qui passent à l'acte, et c'est ce qu'il se passe ici : nous sommes dans un collège américain, et Nick Levil a tué. Il a tiré sur une série d'élèves, sur base d'une « liste de la haine », établie par sa petite amie Valérie sur un coup de tête, pour se décharger des méchancetés subies. C'est vrai, quoi ! Etre appelée « Soeur Funèbre », être mise de côté systématiquement par des petites pimbêches anorexiques ricanantes ou encore être bousculée exprès... Valérie, pour se libérer de ce poids, avait inscrit sur un petit carnet « Je déteste Un tel, Une telle... », aidée par Nick, d'ailleurs, qui lui aussi était mis au rebus par les autres.
Mais Valérie était à cent lieues de penser que son Nick, lui, prendrait en main toute cette haine de part et d'autre et la transformerait en chronique de morts annoncées, la sienne y comprise.
Nous assistons à l'impuissance de cette jeune fille qui doit faire face à l'atroce culpabilité, aux comportements différents des rescapés, aux policiers, aux journalistes, aux psychologues, à sa mère affolée qui ne veut pas se laisser dépasser, à son père hargneux, et à sa peine d'avoir perdu son amour. Difficile pour elle de gravir cette montagne d'accusations. Car après les blessures physiques, après le choc, après le repli infini sur soi, il va falloir sortir du trou, un jour...
J'ai été vivement intéressée par cette histoire très fine au point de vue psychologique. l'a narratrice, Valérie, détaille ses sentiments, ses réactions, et apprend à connaitre les autres. C'est cela qui prime, finalement : de l'horreur surgit la compréhension.
L'histoire sonne vrai. Simple, bien écrite, elle va droit au but, malgré les atermoiements de l'adolescente en détresse surfant sur les vagues de la dépression.
Beaucoup d'adolescents et de parents s'y retrouveront. Roman fort, à ne pas rater. Positif, malgré ...tout !
