Lorsque
DaVinci Code est sorti en librairie, je m'étais laissée tenter par ce roman plébiscité par les lecteurs. Ma déception avait été à la hauteur de mes attentes : un style banal, une fin ridicule, des répétitions à outrance...
Mais je déteste rester sur un mauvais a priori, d'autant plus que mon père aime cet auteur et qu'il a bien du mal à comprendre mes réticences. Aussi j'ai eu envie de donner une seconde chance à
Dan Brown et j'ai chipé
Inferno à mes parents.
Mon avis n'a hélas pas changé. Je me suis terriblement ennuyée ! L'histoire démarre lentement, très lentement. L'intrigue se met vraiment en place au bout de 200 pages (pour un thriller, c'est tout de même long).
Il ne se passe pas grand-chose jusqu'à un retournement de situation médiocre.
Langdon qui n'échappe pas à des tueurs mais à l'OMS : je me suis sentie très frustrée.
Après ce premier twist, un second qui là me plaît beaucoup parce que je ne l'avais pas vu venir. Je me suis fait avoir, ça me plaît bien. Oui mais ça ne dure pas car
Dan Brown balance un nouveau rebondissement qui affadi terriblement l'histoire :
en réalité Sienna n'est même pas une traître mais une gentille fille comme on le présume depuis le début. D'ailleurs même le méchant n'est pas un complet salaud. Dans le genre personnage sans relief, on n'a jamais fait pire.
L'histoire est plate, sans saveur, sans rythme. Et l'auteur s'égare en permanence en proposant une visite guidée des hauts lieux de Florence, Venise et Istanbul. J'ai eu l'impression de lire le Guide du Routard. J'étais venu chercher du suspense, pas une description de toutes les statues se trouvant dans le jardin de Boboli. Si au moins ces infos servaient l'intrigue mais ça n'est pas le cas. J'ai eu l'impression que l'auteur avait envie d'étaler sa culture et de signifier à ses lecteurs qu'il s'était rendu sur place avant d'écrire son livre. Mais de là à indiquer le nom des rues et des carrefours...
Et une fois de plus
Dan Brown répète les mêmes infos au moins dix fois. S'il ne se répétait pas autant, le livre serait amputé de 100 pages. J'avoue d'ailleurs que j'ai fini par sauter les passages où il décrit la caverne parce que je n'en pouvais plus.
J'ai mis pratiquement deux semaines pour lire
Inferno ce qui est révélateur de mon ennui (les thrillers, d'habitude, je les gobe). et j'ai poussé un profond soupir de soulagement quand j'ai lu la dernière ligne.
Je pense que je vais laisser passer un peu de temps avant de retenter l'expérience avec cet auteur.