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Critique de gloubik


En voilà un que l'on peut placer comme nouvel auteur sur l'échiquier de la SF disponible en français avec seulement 2 recueils et 3 nouvelles à son catalogue. Et pourtant, Eric Brown a produit près de 150 nouvelles, novellas ou romans en 30 ans. Incroyable !

Incroyable, non la quantité de la production, mais qu'il est fallu plus de 20 ans pour qu'un premier texte soit disponible en France, en français. L'auteur note d'ailleurs
I was not paid for this book à propose de Odyssées Aveugles, DLM Editions, paru en 1998. DLM Éditions ? Pas étonnant que je soit passé à côté.

Venons-en au seul ouvrage que j'ai lu pour l'instant de cet écrivain prolifique et talentueux.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles qui, pouvant être lues indépendamment les unes des autres, n'en forment pas moins un tout cohérent avec un début, un développement et une fin au niveau des relations interpersonnelles. Il est publié dans la collection Pulps. Ce qui est justifié quand on sait que dans ces aventures, nos héros disposent d'engins et de technologies défiant l'imagination. Rayons tracteurs, voyages supraluminiques, drones et IA extrêmement développées et armes surpuissantes. Tout est là pour vous donner du Space Op agréable et dynamique. J'en redemande... Bien que je doive admettre que si j'avais commencer par la fin, mon avis aurait été nettement moins favorable. En effet, pour moi, Droits de sauvetage, Fin de partie et Coda sont totalement superflues et manquent cruellement d'intérêt. Surtout Coda. Quel intérêt d'écrire un texte de trois pages pour nous raconter une brève des deux personnages principaux 5 ans après leur dernière aventure ? Seul l'auteur doit pouvoir répondre. Et encore.

En bref : Je relirai volontiers des textes de cet écrivain. Et si le Bélial' veut bien en éditer un nouveau et Babelio me l'offrir dans le cadre d'une future Masse critique, je suis pour ;-). Voilà c'est dit. Ce livre m'a été offert dans le cadre d'une masse critique de Babelio. Mais vous comprennez, je l'espère, que ce n'est pas pour ça que j'en dit du bien.

N.B. : Dans la préface de l'éditeur, il est écrit : Il est à craindre, hélas, que pour bon nombre de lecteurs, le patronyme de notre ami anglais ne signifie pas grand-chose, voire rien du tout. Et pourtant... Et pourtant, le mot patronyme ne désignant que le nom de famille, je ne dois être le seul lecteur à connaître des écrivains portant ce nom. Je n'en citerai que trois : Fredric Brown, Carter Brown (auteur de nombreux romans policiers parus en Série noire) et Dan Brown, le seul des trois qui ait encore sa place dans les rayonnages des libraires (à ma connaissance). Et il a même un homonyme, lui aussi britannique, [1] à qui l'on doit quelques livres de chimie et d'histoire de la chimie. Mais là, je dois bien admettre que les lecteurs à connaitre les deux ne doivent être nombreux. :-)

Une dernière remarque pour finir. Dans Droits de sauvetage, il est question d'un message en provenance du Petit Nuage de Magellan, qui se situe à 199 000 années-lumière de la Terre et d'un vaisseau qui va voir ce qu'il en est et fait l'aller/retour en moins de 500 ans en vitesse subluminique. Qui dit vitesse subluminique, dit temps de trajet supérieur au temps que mettrait la lumière pour faire le voyage. Soit, ici, près de 400 000 ans. Erreur de traducteur ou d'écrivain ? Déjà que cette histoire de cul-bénis ne m'inspirait pas.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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