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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Space op des années 50.

Dans un univers pot de confiture (tous les mondes sont accessibles en deux coups de cuillère à pot) avec plein de races extraterrestres. L'association entre un bourlingueur de la cinquantaine, son ingénieure et une IA dans un corps de déesse vénézuélienne. Non je ne spoile pas un secret divulgué à la page 32 (texte commencé à 17). Récupérateurs de vieux vaisseaux échoués aux quatre coins de la galaxie.

Le roman est un fixe-up (ensemble de nouvelles mise bout à bout et formant dans cet ordre un roman). L'ensemble tourne autour des sentiments du Capitaine pour l'IA si mignonne, au cours d'aventures avec beaucoup d'interrogations religieuses, spirituelles et sur la place de l'IA.
Cela a l'air complexe et moderne comme ça, (c'est contemporain) mais en fait non, tout le mauvais du Pulp a bien été restitué. Background anémique, personnages inconsistants dont on a fait le tour en trois feuillets et qui tournent en rond englués, figés même dans leur comportement. Comme ce sont des nouvelles, on n'a pas le temps de s'intéresser (éventuellement) à une histoire qu'elle est terminée. Exit la profondeur, les intrigues tordues. C'est trop simple et du coup, c'est trop mou. Pas d'emphase, c'est linéaire et dans le mauvais sens du terme. C'est plat. Impossible de se passionner.

D'accord, c'est la collection Pulps du Belial, mais pourquoi je m'éclate avec Capitaine Flam (qui a été inspiré du Capitaine Futur de E. Hamilton dans la même collection), avec Cobra et sa tête de Bel-Bel et je m'ennuie profondément avec les ferrailleurs du Cosmos ?

Edit de Mai 2020 : Je précise à propos de capitaine Futur... Autant j'aime le dessin animé, autant le texte d'Hamilton est consternant...
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"Des bruits de pas sur les barreaux de l'échelle. L'IA passa son corps élancé par l'écoutille et trottina jusqu'à son harnais. Après un bref moment de silence, la nouvelle venue se tourna vers l'ingénieure et moi.
« Je peux représenter un immense bénéfice.
- Ben voyons ! grogna Karrie.
– Non seulement je peux piloter et t'assister sur les réparations… mais ma mémoire cache peut se révéler un atout pour localiser les épaves de vaisseaux."

Ed et Karrie forment depuis plus de dix ans l'équipage d'un cargo spécialisé dans la récupération de toutes sortes de ferrailles. La venue d'Ella, une IA insérée dans un corps de rêve, met soudain Ed en transes. Et les chamailleries de vieux couple d'Ed et Karrie, même s'ils ne sont pas ensemble, vont devenir considérablement plus fréquentes !

Le trio devra faire face à de multiples défis, le plus important étant de soustraire Ella à la société qui la possède légalement et qui a mis à ses trousses des limiers redoutables.

Vous y trouverez des planètes étranges, des aliens pas piqués des vers, des combats et des fuites haletantes.

Ce roman, qui est en fait un assemblage de nouvelles où on retrouve les mêmes personnages, est un petit bonheur de lecture SF.

Ce qui le différencie de tant d'autres romans ou nouvelles avec un arrière-plan similaire, c'est la grande attention portée par l'auteur à l'évolution de ses personnages, qui ne s'interdit pas, et ce n'est pas si fréquent, une certaine sentimentalité.

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Profitant de l'Opération Bol d'Air pour récupérer en numérique un livre resté à quelques centaines de kilomètres de la maison et estampillé « lecture de vacances », je me suis plongée dans Les Ferrailleurs du Cosmos d'Eric Brown. Intégré à la collection Pulp de le Bélial', il a ce côté rétro de l'âge d'or de la science-fiction bien qu'ayant été publié pour la première fois en version originale en 2013. À quoi vous attendre ? À un récit léger, sans prise de tête, ce qui est le propre d'une « lecture de vacances ». Plus concrètement, comme son titre l'indique, Les Ferrailleurs du Cosmos se passe dans l'espace. Dans un univers rétrofuturiste où l'Humanité a conquis une partie de la galaxie qu'elle partage avec des extra-terrestres chitineux, globuleux ou tentaculaires à souhait, tout en gardant un mode de vie bien anglo-saxon, verres de whisky et jus d'orange accessible dans les bars de l'autre côté de la galaxie à l'appui. Nous y suivons les pérégrinations du Loin de chez soi et de son équipage à partir d'un moment où une jeune fugueuse en fuite s'impose comme copilote à un tandem de vieux routards de l'espace. Sauf que la fugueuse en question, dont les charmes nubiles ne laissent pas le pilote indifférent, n'est pas humaine. C'est une intelligence artificielle dotée d'un paradigme de conscience de soi dans un corps biologique conçu artificiellement. Au contact du pilote et de sa mécanicienne, elle va découvrir les émotions humaines et leurs illogismes. du côté pulps à l'ancienne, nous retiendrons une certaine pruderie, même si l'IA est habituellement légère et court vêtue. Sans rien divulgâcher, le pilote ne cédera jamais à ses pulsions libidineuses, le côté paternaliste devant un jeune être conscient prendra le pas sur ses bas instincts. Et son ingénieure veille au grain pour lui rappeler sans cesse le ridicule d'une telle union homme/machine. Retenons aussi une certaine suspension de l'incrédulité nécessaire pour accepter aussi bien les méthodes permettant le voyage spatial ou la compréhension entre les différentes espèces biologiques ou cybernétiques, sans parler tout simplement de la physique élémentaire.
Les Ferrailleurs du Cosmos est moins un roman qu'un recueil de douze nouvelles qui se suivent dans le temps et qui forment donc les différents chapitres de ce livre. Toutes n'ont pas la même richesse ni le même charme. Et surtout, certaines astuces se retrouvent calquées d'un chapitre à l'autre : l'IA qui se duplique dans un autre corps pour tromper l'adversaire, un dieu qui n'existe que pour piéger ses fidèles, ou une vie virtuelle après la mort… du coup, si vous le lisez d'une traite, vous aurez parfois une impression de déjà-vu. Mieux vaut picorer ces nouvelles une à une, au gré de vos envies. Tout en sachant qu'à la fin de ce volume, la ballade d'Ed et d'Ella est achevée.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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