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3,76

sur 921 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Il existe une base secrète E.T sur Mars. L'humanité est déjà en contact avec une fédération galactique." Haïm Eshed, Général et ex-chef de la sécurité spatiale. Cnews.fr le 09/12/20...( Des petits hommes verts?)

Des Martiens, mais alors, leurs noms ?
"Les Martiens n'en portent pas, coutume ridicule."
-Salut, Toto!
Luke découvrit un petit homme vert. Ils étaient un milliard à envahir la Terre! (suite aux sondes envoyées sur Mars?)

Les Martiens étaient, hélas, "arrogants, acariâtres, atrabilaires... diaboliques et aimaient faire vaciller la raison de quiconque entrait en contact avec eux."
En "couimant", ils se glissent partout, traversant les murs, en dévoilant les secrets les plus cachés, "vu la prédilection des Martiens, à colporter des commérages".

Et la religion ? Une branche de l'église situait l'enfer sur Mars et "les martiens, comme des créatures de l'enfer venues nous punir..." (le paradis serait alors sur Vénus !)
D'ailleurs, seuls les chats supportèrent la présence des martiens, avec un calme olympien.

J'espère que le monde me croira, car "la vérité est ailleurs!"
J'ai peur des petits hommes verts, des hommes en blanc et... des hommes en noir! Des Men in Black:
- Svp, regardez ce stylo bien en face. FLASH! Vous allez effacer cette critique et en écrire une autre!

"Nous n'abîmerons pas Mars. Vous croyez? Nous, les Terriens, nous avons le don d'abîmer les belles et grandes choses." Ray Bradbury, Chroniques martiennes.
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Du grand Fredric Brown!
Et quand on pense que ce roman date de 1957!
Fredric Brown n'y va pas de main (ou de tentacule) morte...
C'est une palanquée de petits êtres verts qui déboulent d'un coup sur notre belle planète bleue. Et les petits bougres s'y entendent pour flanquer une pagaille aussi monstre qu'hilarante. Et nul n'est à l'abri des farces douteuses et des mauvaises surprises!
Une belle façon, par Luc Devereaux et martiens interposés, pour Fredric Brown de soulever gaiement et hardiment bien des questions que nous, terriens, nous posons encore!
S'il ne doit rester qu'un seul livre de SF sur votre table de nuit, gardez Martiens, go home qui vous tiendra en bonne humeur!
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Pour le background : le livre a été écrit en 1955 et publié en france en 1957, et il situe l'action en 1964. Vous l'aurez donc compris, le contexte socio-politique n'est plus du tout d'actualité, Mais on s'en fiche, car ce n'est absolument pas le propos du livre.

Un écrivain victime de la page blanche se voit importuner par un drôle de petit martien omnipotent, capable, de tout voir, de se téléporter partout, désireux de révéler les moindres secrets, qu'on ne peut toucher ni atteindre d'aucune façon (et on va essayer de les détruire de nombreuses fois au cours du roman). Ce qu'il prend pour un délire personnel va s 'avérer être en fait un "fléau" mondial.

En 1955, les extra-terrestres étaient pour la plupart, des envahisseurs, grosses bêtes méchantes, vicieuses, malfaisantes. le martien de Brown n'échappe pas à la règle, mais d'une toute autre façon, pas de supers armes, d'enlèvements de jeune fille en détresse : Il est agaçant au point d'en être drôle.
Bon, vous ne rirez pas à gorge déployée, mais les situations décrites (avec en plus ce style délicieusement rétro) vous arracheront à de nombreuses reprises un sourire, voire un petit rire.

Si vous avez aimé le guide du routard galactique (qui reste la référence de la sf humoristique quand même) ce livre est pour vous.

Laissons tomber le côté psy de la peur de l'étranger, l'acceptation de l'autre, la nécessité du secret et les dangers de la vérité à tout prix...
Un livre court (point trop n'en faut), qui vous fera passer un agréable moment de détente sans prétention.
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D'emblée j'ai aimé le style décalé et l'humour simple et facile.

Publié en 1954 (traduit en français en 1957), ce roman est le plus drôle que j'ai pu lire en science-fiction ! Toutefois il ne se résume pas, selon moi, à une grosse farce mais va plus loin que cela. On peut y trouver une critique acerbe de nos sociétés dont l'auteur se plaît à montrer tous les travers.
L'arrivée des Martiens est massive et prive les humains de toute intimité. A la différence des « Monades » de Silverberg (lu peu avant), cette privation n'est pas bien acceptée. L'humain d'ailleurs est décrit comme un être juste prêt à se saouler ou se battre contre les hommes verts. Rien de plus au départ. J'ai savouré ce côté railleur et délirant avec du rythme dans l'écriture et quelques phrases incisives.
Très amusant également lorsque l'auteur fait le point sur la situation mondiale et expose les effets néfastes d'une telle invasion, que ce soit au niveau politique, économique, psychologique… et avec moult jargons (pseudo) scientifiques. Et que dire du médecin qui « ne soigne pas » notre personnage principal : jubilatoire !
Brown est très souvent de connivence avec son lecteur ce qui ajoute un ton singulier à son écriture. La fin du roman en est un exemple certain ! Il semblerait que ce Brown prenne absolument tout en dérision, rien n'y échappe !
Concernant la date de parution, certes le roman est ancien mais à mon sens il n'a pas « mal vieilli » au contraire ! Il conserve un charme désuet comme si on lisait un roman historique se déroulant dans les années 60. J'ai aimé me retrouver à cette époque. D'ailleurs il est intéressant de replacer ce roman dans son contexte d'écriture, en 1954, bien avant les premiers pas de l'homme sur la Lune, et autres sondes ou satellite envoyés dans l'Espace.
J'ai trouvé l'ensemble très équilibré entre les trois parties, dont la seconde plus longue à raison : arrivée des Martiens / séjour des Martiens / départ des Martiens. Si cela peut paraître très basique lorsqu'on feuillette le roman, ça ne l'est plus en le lisant mais prend tout son sens ! L'intrigue est sacrément bien ficelée et les divers éléments habilement dosés ! Je pourrais m'étendre davantage sur ce point toutefois je ne veux rien spoiler pour un futur lecteur, ce serait vraiment dommage !

C'est un roman à lire, pour le meilleur et pour le Rire !
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Salut les Toto et les Chouquettes!

Ce livre est un grand bol d'air frais !
En fait il est bien plus, il est: Absurde, agréable, amusant, atypique, brillant, cocasse, comique, décalé, délirant, drôle, étonnant, fou, génial, inventif, loufoque, marrant, original, plaisant, prenant et surprenant.
De plus les petits hommes verts y sont vraimant : Agaçants, couimants, diaboliques, énervants, envahissants, fatigants, grossiers, irrespectueux, insaisissables, irritants, méchants et très stressants.
Vous ne savez pas pourquoi? Lisez vite !
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Mars 1964 : partout dans le monde c'est le même scénario, un milliard de petits bonhommes verts, ainsi décrits, envahissent soudainement la Terre : « … acariâtres, arrogants, atrabilaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux, hostiles, injurieux, impudents, irascibles, jacasseurs, korriganesques. Ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquistes, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la tâche de faire vaciller la raison de quiconque entrait en leur contact. » Nul ne peut échapper à leur présence nuisible ainsi qu'à leur propension à dévoiler les secrets et les mensonges de tout un chacun, et du fait des conséquences que cela va rapidement entraîner sur les sphères de l'activité humaine et la santé mentale des individus (en particulier celle du personnage principal, Luke Devereaux, qui se sent responsable de leur présence sur Terre), c'est bientôt toute la société qui s'effondre…! Publié dans les années cinquante, je m'attendais à un texte un peu daté, mais bien qu'il soit indiscutablement ancré dans l'époque où il a été écrit, il reste très actuel dans les thèmes qu'il aborde et un formidable reflet tant de nos sociétés de consommation que de l'individualisme lorsqu'il prévaut. Incitée à le lire dans le contexte d'un challenge de lecture, je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur pour ce roman au style franchement désopilant, et qui s'avère bien plus profond qu'il n'y parait de prime abord. Une belle surprise.
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J'ai découvert Fredric Brown par une copie d'occasion de Martiens, go home ! achetée en 84 ou 85. Depuis, j'ai tout lu... enfin tout ce qui est disponible en français. Mais je n'avais jamais relu ce roman. Pourtant, je m'en été fait la promesse.

Trouver une édition dont j'ignorais l'existence fut l'occasion de relire cet excellent roman.... et les trois nouvelles qui l'accompagnent.

Avant de le relire, j'ai lu — survoler serait plus exact — quelques critiques. Dans l'une d'entre elles, le lecteur se plaignait du peu de dialogue entre Martiens et Humains. Pourquoi pas ! Mais quand Brown a clairement établi que le plus gros des échanges entre Martiens et Humains se limite à « Ta gu***, Toto ! » réplique favorite des dits Martiens. Je pense que ça aurait été très vite saoulant.

En effet, l'auteur a eu la bonne idée de centrer son roman sur la difficulté de vivre quand il y a toujours autour de vous quelqu'un pour dire la vérité ou, a minima, foutre la pagaille. Que faites vous si un martien perché sur votre épaule — ou votre tête — s'ingénie à expliquer que vous êtes en train de lui mentir ? Comment passer une lune de miel de rêve si un Martien vous accompagne dans la chambre nuptiale ? Comment chasser tranquillement quand les perturbateurs partent en courant vers vos proies pour les perturber ?

Mais quand quelques personnes s'attellent au problème, elles finissent par le résoudre...

Bref ! Un excellent roman de science-fiction bourré d'humour.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Bon. Une supposition. Vous êtes chez vous, là, en train de vous laver les dents, ou les pieds, ou autre chose, (votre vie privée ne me regarde pas) ou alors vous ne vous lavez pas et vous faites n'importe quoi d'autre, de préférence le n'importe quoi que vous faites dans ce cas précis, voilà qu'on sonne à la porte : c'est un petit bonhomme vert qui vous apostrophe en ces termes avec une politesse, disons, euh, familière :
« Salut, Toto, c'est bien la Terre ici ?
Avouez que ça surprend. D'abord vous essayez de raisonner : « ça ne peut pas être à cause des quatre whiskies que je viens de boire, d'habitude le clignotant ne s'allume qu'au septième. le rail de coke, peut-être ? Non le vendeur m'a certifié que c'était de la bonne, brevetée SGDG. Bon ça doit être une hallucination. Je vais peut-être m'étendre un peu ». Mais même étendu, l'apparition est là, et elle y reste. Comme on n'est pas à Lourdes et que la « chose » ne ressemble aucunement (même de loin) à la Vierge Marie, il faut bien se rendre à l'évidence : Les Martiens ont débarqué !
Eh bien, c'est exactement ce qui est arrivé à Luke Devereaux. C'est un auteur de science-fiction (comme l'auteur de ce bouquin, le hasard fait bien les choses) à qui cette aventure arrive dans les termes-mêmes où je les ai énoncés.
Autant vous dire que c'est le début de la grande aventure ! Une aventure dont vous préfèreriez ne pas être le héros (ou l'héroïne, si vous êtes une dame ou une jeune fille). Parce que les Martiens dont il est question, c'est pas E.T., c'est pas non plus les extraterrestres de « Rencontres du troisième type ». Pensez, ç'aurait été le paradis ! Ceux-là, outre le fait qu'ils sont un milliard (anecdotique, mais quand même !), ils sont grandes gueules comme c'est pas possible, braillards, mal embouchés, aussi doués pour vous casser ces petites choses qu'on appelle des pieds que pour claironner à la Terre entière vos secrets les plus intimes, à croire que chez eux, la discrétion, le respect, la pudeur sont des défauts, peut-être même des gros mots !
La question, dont le caractère urgent et comminatoire n'échappe à personne, est :
« Bon sang de *** (***représentant tous les jurons possibles et imaginables que vous pourrez caser dans cet espace). COMMENT FAIT-ON POUR S'EN DEBARRASSER ? »
Pour le savoir, il faut lire ce livre complètement loufdingue. Fredric Brown est (avec Robert Sheckley) la caution la plus éminente pour la science-fiction humoristique. Sa spécialité, c'est plutôt les histoires courte, parfois très courtes, avec une chute aussi irrésistible qu'inattendue. Mais parfois il écrit des romans, alors là, je vous dis pas, (je parle comme mes garçons) que du bonheur : entre autres deux chefs-d'oeuvre : « L'Univers en folie » (1949) et ce roman-ci « Martiens, go home » (1955).
Pour ne pas mourir idiot, je vous dirais bien, lisez Camus ou Saint-Exupéry
Mais pour ne pas mourir triste, je vous dis sans hésitation lisez Fredric Brown (dans la famille Brown, il est bien plus drôle que son homonyme Dan !)
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Mais sur quelle livre suis-je tombé par hasard ? « Martiens, Go Home » écrit par Fredric Brown il y a plus de 50 ans. Un roman de science-fiction que je ne connaissais pas du tout et qui m'a scotché par son humour, son originalité et… sa fraicheur !

Oubliez tout ce que vous savez sur les martiens. Dès le départ, l'auteur fait un rapide rappel de nos essais en termes de littérature martienne. Tant sa richesse est importante, tant nous devrions être préparés. Et pourtant, ce livre prouve bien que nous ne le sommes pas !

Les martiens sont des petits hommes verts inoffensifs physiquement mais très dangereux pour notre pauvre esprit d'Homme. L'arme est ainsi la folie, une arme qui ne frappe pas directement les Hommes et qui va jusqu'à nous frapper nous-même. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de fou ?

L'histoire d'un écrivain de sciences fiction, mais pas que. L'histoire de l'humanité face à cette arrivée inattendue, les essais de celle-ci pour les combattre et l'évolution des comportements humains psychiques.

Le style d'écriture est d'une remarquable modernité tant il aurait pu être écrit aujourd'hui même. Et l'ayant lu en audiobook, je dois dire qu'il est d'une grande qualité et que les voix sont justes hilarantes à un tel point que je me marrais seul dans ma voiture.

Bref une bonne surprise qui sort du lot de façon remarquable !
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Quelle n'est pas la stupeur de Luke Devereaux, auteur de romans de science-fiction en panne d'inspiration, quand il entend frapper à la porte de la cabane qu'il occupe en plein désert et quand il voit un petit homme vert entrer et le saluer d'un désinvolte et moqueur : « Salut, Toto ! » ! Quand au couple de jeunes mariés qui se retrouvent le soir de leur nuit de noces en compagnie d'encombrants et indiscrets Martiens qui ne veulent pas rater une miette du spectacle, il y a de grandes chances qu'ils ne s'en remettent jamais ! Et c'est partout pareil sur terre. le milliard de petits bonshommes verts qui a envahi notre planète n'a apparemment qu'une seule idée : pourrir au maximum la vie des Terriens en révélant tous leurs secrets, toutes leurs petites turpitudes et en semant la zizanie. Comment les humains vont-ils pouvoir se débarrasser de cet étrange fléau ?
« Martiens, go home » est un roman de science-fiction humoristique, exemple assez rare d'humour, de moquerie et de dérision permettant de prendre un peu de recul par rapport à un genre somme toute convenu. Une lecture au second degré permet même d'entrevoir le côté fable et même conte philosophique de cette histoire. C'est très malin, amusant et détendant. Et, cerise sur le gâteau, ça se lit quasiment d'une traite. Ah, on passe un vraiment bon moment avec ces affreux petits bonshommes verts si mal embouchés, hâbleurs et exaspérants qu'ils en deviennent presque humains et que leur contact entraine toutes sortes de conséquences inattendues. Divertissant et sympathique !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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