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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que peuvent bien se raconter deux vétérans du Vietnam qui sont revenus, plus que cassés, de cette guerre ?

Des histoires de guerre ? Oui, un peu, sans que cela ne soit majoritaire dans l'histoire.

L'histoire de leur vie merdique ? Sans aucun doute !

On pourrait taxer l'auteur d'avoir voulu faire pleurer dans les chaumières avec deux personnages aussi cabossé : une gueule cassée et un amputé des bras et des jambes.

Si vous voulez une histoire avec des Bisounours qui mangent des arc-en-ciel pour faire des cacas papillons, passez votre chemin car ceci est un récit noir, dur, sans concession, violent aussi, dans les propos racontés.

Les tranches de vie ne sont pas drôles, ce sont celles de l'Amérique d'en bas, d'un Blanc et d'un Noir qui n'ont pas eu un parcours de vie des plus tendres, mais qui s'en sont sortis, avant d'aller s'engager dans l'armée.

Engagez-vous, qu'ils disaient ! Tu parles !

Si le récit est sombre de par ce qui est raconté par nos deux hommes, il est aussi de par sa construction qui pourrait en dérouter plus d'un, car moi aussi je le fus par cette propension de passer du récit de Braiden à celui de Walter, tout en conservant l'utilisation de la première personne du singulier, ce qui embrouille les cartes.

J'ai parfois dû revenir un peu en arrière ou attendre un détail du récit pour savoir si c'était l'amputé Braiden ou la gueule-cassée de Walter qui s'exprimait.

Il est à noter aussi que l'auteur a utilisé une forme de parler que ces deux hommes auraient pu utiliser et vu leur niveau de scolarité, on a des fautes de langage grosse comme des maisons, mais cela donne de la réalité et de l'épaisseur au récit.

Un roman noir qui parle, aux travers de ces deux hommes, de la stupidité d'une guerre, des inégalités en Amérique, du problème racial, des gens d'en bas, le tout avec une glacière remplie de bières, quelques joints et un mystère : que s'est-il passé pendant sa perte de conscience pour que Walter la gueule cassée arrive dans cet hôpital ?

Il nous suffira de nous asseoir, de plonger notre main pour saisir une mousse fraiche et de suivre, tel un fil rouge, les récits de ces deux hommes.

PS : pas besoin de me le signaler, je sais que c'était les Petits Poneys qui mangeaient des arc-en-ciel pour chier des papillons et non les Bisounours. de toute façon, on ne connait pas assez le système intestinal de ses créatures.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce Sale boulot m'a interpellée : va-t-on vraiment passer l'intégralité du bouquin avec deux rescapés du Vietnam, un mec défiguré et un mec sans jambe, ni bras, dans une chambre d'hôpital qui se racontent leurs regrets et souffrance après cette foutue guerre ?
Plan A : Youpi, ça va être génial !! Sortez les cotillons, les boules à facettes, on va se faire les abdos avec quelques fous-rires.
Plan B : claustrophobie à l'horizon, pathos et atermoiements.
Plan C : nouvelle version de Rambo, avec Adrienne qui a changé de nom, des hélicos et une bande son qui rappelle un peu la musique du Pont de la rivière Kwai.

Mais c'est sans compter le talent de Larry Brown, qui parvient à nous faire voyager dans les 2 cerveaux des gars. Leurs vies rêvées, leurs vies regrettées.
La guerre a bousillé leur existence. Mais ils vivent ce drame avec une résignation presque sereine. L'un s'évade dans ses rêveries éveillées, l'autre a fait de la nuit sa protection contre le regard des autres.
C'est leur seul moyen de se sentir libre, de conserver leur humanité, malgré leurs blessures physiques et morales. Alors on a la décence de ne pas les plaindre. Juste envie de crier "putain de guerre" pour évacuer la tension, la frustration de ces deux êtres brisés.

Gallmeister est une maison d'édition que j'ai découverte grâce à une de mes bibliothécaires préférées. Et c'est devenu un de mes éditeurs préférés.
J'ai déjà testé chez eux Lonesome Dove, Dans la forêt, Sukkwan Island et My Absolute Darling.
Les romans sont ce que l'on appelle communément et vous excuserez j'espère mon anglicisme, très "nature writting". Avec des personnages un peu sauvages, différents qui vivent un peu (beaucoup) en marge et créent leurs propres règles, avec les difficultés que cela engendre à s'intégrer ou justement rester à l'écart de la société.

C'est frais, brut, comme une balade en pleine nature un jour d'hiver un peu venteux.
Alors j'avais du mal à faire le lien entre ce huis-clos dans une chambre d'hôpital et les grands espaces. Mais si : les grands espaces sont infinis dans les rêves.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Je vais de ce pas ressortir ma jupe à fleurs et mon pendentif peace and love. Prochain roman ciblé chez cet éditeur : Délivrance de James Dickey.


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« Pour papa qui savait ce que la guerre fait aux hommes »

Walter et Braiden, 2 vétérans de la guerre du vietnam, l'un est blanc et défiguré, l'autre noir et sans bras ni jambes. Ils se retrouvent 22 ans après la guerre dans un hôpital militaire.
La nuit sonne à la confidence. Les deux hommes racontent leur vie au front, et leur vie après le combats.
Ils leur faut peu de temps pour lier un lien que seul ceux qui ont vécu ce traumatisme au vietnam connaissent, que seul ceux qui ont affronté et donné la mort comprennent.

Sale boulot de Larry Brown nous mène sur les traces de la guerre du vietnam avec des confidences de deux protagonistes. L'histoire en soit est bonne mais parfois difficile à suivre.
Le livre est bon mais en version originale celui ci doit-être encore meilleur.
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Impossible de ne pas penser à "Johnny s'en va-t-en guerre" de Dalton Trumbo ( cité dans le livre)) en découvrant ces deux anciens soldats, l'un privé de ses membres, l'autre de son visage.
S'in ne s'agit pas de la même guerre, il s'agit des mêmes ravages.
La guerre de 14-18 avait laissé Johnny amputé et mutilé avec ses seuls rêves pour accompagner sa lente agonie.
C'est autour de ses rêves africains que le lecteur fait la connaissance de Braiden, immobilisé dans son lit d'hôpital depuis 22 ans, victime de la guerre du Vietnam. Et c'est aussi la pratique des flash-back qui est utilisée pour faire le bilan des pertes qu'un jeune homme subira après la guerre : une famille, une fiancée, un avenir.
On peut noter d'autres points communs avec l'oeuvre de Trumbo : celui de l'acharnement thérapeutique lorsque l'on laisse un homme végéter sans le moindre espoir et bien sûr celui du désir de mourir, alors que personne ne veut faire le " sale boulot".
On retrouve également le personnage de l'infirmière voluptueuse qui prodigue un réconfort érotique aux blessés dont elle s'occupe.

Beaucoup de points communs donc dans ces deux romans anti-militaristes, mais peu importe !!!
Si le fait de multiplier les textes pacifistes pouvait empêcher les conflits, nous serions tous gagnants.
Et ces deux oeuvres meritent amplement d'être lues.
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Etats-Unis, Etat du Mississipi, dans les années 1980.
Braider et Walter, deux vétérans du Vietnam, se retrouvent dans la même chambre d'un hôpital pour blessés de guerre. Au gré de leurs discussions, ils se racontent leurs souvenirs, se remémorent les durs moments vécus au front dans la jungle vietnamienne et envisagent leur avenir.
Comme l'ensemble de la collection Totem des éditions Gallmeister, j'ai acheté ce roman simplement à la vue de sa superbe couverture. L'illustration donne tout de suite le ton et reflète totalement la trame de fond. On y voit la végétation dense et peu rassurante de la jungle, au loin un homme allongé dans un lit médicalisé, le tout s'associant parfaitement au thème de l'histoire.
Larry Brown entraîne le lecteur dans le huis-clos d'une chambre d'hôpital, s'y trouvent deux mutilés de guerre dont il dresse les portraits.
Walter, un ancien marines blanc, enrôlé dans la compagnie des fusiliers à l'âge de dix-huit ans, n'a plus de visage. Suite à de graves blessures à la tête durant la guerre, il a régulièrement des pertes de connaissances qui surviennent à n'importe quel moment. Il se retrouve à l'hôpital après l'une d'entre elles.
Braiden, un ancien soldat noir, n'a plus de jambes ni de bras, il ne lui reste que des moignons. Il est hospitalisé depuis vingt ans dans cet hôpital, il ne voit pratiquement plus sa famille, les visites de ses amis se sont espacées avec le temps. Mis à part son infirmière et les vétérans successivement hospitalisés, il ne voit presque plus personne.
L'histoire se déroule sur une seule nuit dans cette chambre où tout se dit sans retenue. Sont abordés le passé (les souvenirs d'enfance, la famille), le présent (les conséquences de la guerre), l'avenir (quel avenir ?), la vie et la mort, la souffrance et la dignité. Walter et Braiden sont les narrateurs, les chapitres alternent leurs points de vue successivement, chacun raconte son histoire à tour de rôle.
On parle de guerre, de ses conséquences, de la jeunesse brisée et des vies anéanties. Quels auraient été les avenirs de ces jeunes soldats autrement ? Ils pensent aux carrières qu'ils auraient pu poursuivre, à leurs vies de famille. Auraient-ils aujourd'hui une femme et des enfants ?
UN récit qui commence simplement, il n'y a pas d'intrigue particulière, mais avec une écriture puissante, l'auteur entraîne le lecteur au plus profond de l'âme humaine avec des personnages meurtris, écorchés, aux vies brisées.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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J'ai trouvé ce roman très dur à lire, et à plus d'un titre. Concernant la forme, j'ai eu quelques surprises. L'alternance des voix de Braiden et de Walter n'est pas systématique, et l'utilisation du je narratif conduit parfois à se demander quel est le protagoniste du chapitre. Ensuite, l'auteur a voulu reproduire le niveau de maitrise du langage de ses personnages. On se retrouve donc dès le départ avec des constructions de phrases qui gênent un peu la lecture : "Voilà à quoi les choses auraient ressemblé s'il y aurait pas eu les négriers, il y a trois cent ans. Si j'aurais vécu en Afrique et que j'aurais eu un fils et que j'aurais été un roi dans mon pays".
Et surtout, j'ai trouvé ce livre très dur dans ses propos. On nous livre des tranches de vie de gens simples, presque frustres, face à la violence d'un monde fou. L'émotion nous explose à la figure, et l'on n'a pas le temps de s'en remettre qu'une nouvelle tranche arrive à son tour. C'est dur à lire, ça fait mal, et c'est beau. Avec des mots et des phrases simples, c'est de l'émotion pure que nous livre Larry Brown. C'est noir, très noir, autant que la peau de Diva, mais on continue à lire, fasciné comme peut l'être Walter par le froufrou des bas nylon qui couvre les cuisses de Diva quand elle marche. En une nuit, tout est dit, sur la vie, la mort, l'amitié et l'amour, et surtout, sur la solitude.
Et quand le livre se termine, il n'y a rien à ajouter.
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Je voulais découvrir Larry Brown, un des auteurs fétiches de ma mère et également lire un roman sur la guerre du Viet Nam. Alors ma mère pour mon anniversaire c'est dit que c'était une bonne idée de m'offrir Sale Boulot, roman de Larry Brown sur deux vétérans de la guerre du Viet Nam qui ont été mutilés là bas.

Ce roman assez court, 202 pages, se passe en une nuit, une nuit où Braiden Chaney revenu de la guerre sans jambe ni bras, qui est alité depuis 22 ans dans un hôpital militaire et Walter James, qui n'a plus de visage et des troubles au cerveau, vont se raconter leur vie d'avant, leur vie pendant la guerre et leur vie d'après.

Larry Brown nous raconte la vie de deux types, un blanc et un noir mais qui ont en commun en plus d'avoir été mutilés à la guerre, d'avoir eu une vie plutôt misérable et qui pensaient que s'engager dans l'armée les sauverait de cette misère. Mais au final, en plus d'avoir perdu leur corps ils sont aussi perdu un peu de leur âme là bas et ils mènent dorénavant une vie encore plus triste qu'avant cette putain de guerre comme dirait Rambo !

J'ai beaucoup aimé la construction du roman, on change régulièrement de narrateur et de temporalité mais on ne s'y perd pas, on reconnaît très rapidement avec qui et quand on est. Et pour ça Larry Brown est vraiment très fort. Il est également très fort pour prendre le lecteur aux tripes sans virer dans le larmoyant.
Et le final, mon dieu le final ! Je l'ai lu 2 fois !

Sale boulot est un superbe roman noir sur le fait que la guerre détruit les hommes physiquement mais pas que. Je vous le conseille vivement !

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Deux anciens du Vietnam se retrouvent dans une chambre d'hôpital, vingt ans après la guerre. L'un est noir, amputé de ses jambes et de ses bras (la référence au personnage de Dalton Trumbo est revendiqué et assumé). Il végète depuis toutes ces années sur un lit d'hôpital, attendant la fin qui ne vient pas. L'autre, un blanc, vient d'être hospitalisé sans se souvenir de la raison. Il a reçu des shrapnel dans le cerveau et est sujet régulièrement à des absences, des évanouissements. La nuit s'annonce longue pour les deux hommes. Peu à peu, les souvenirs remontent, l'atrocité de la guerre qu'ils ont connu, la pauvreté et le racisme qui les ont amenés à être enrôlés dans ce bourbier, leur vie ou plus exactement leur survie d'après. Walter James, l'homme blanc, comprend très vite que Braiden Chaney veut lui demander un « service ». Un service impossible aux yeux du vétéran. Deux hommes au bout du rouleau, dans une longue nuit au fin fond d'un hôpital militaire au sud des États-Unis, deux hommes donc pour dénoncer l'absurdité de la guerre en général et la guerre du Vietnam en particulier, où de nombreux soldats américains n'ont toujours pas compris exactement pourquoi ils se battaient là-bas… Un roman âpre, sans concessions, qui sans être le meilleur de Larry Brown (lire "Joe" ou "Fay", sublimes), n'en est pas moins puissant.
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En une nuit, tout se dit. Ce n'est pas une amitié qui se tisse, mais une fraternité. de celles qui se trouvent et se construisent sur les débris de la guerre.
Deux hommes au corps et à l'esprit cassés, abîmés, se parlent. Une nuit. Ils ne se connaissent pas mais pourtant ils savent. Ils s'écoutent sans s'écouter, ils n'en ont pas vraiment besoin. Ils savent ce que la guerre leur a fait, ce qu'ils sont aujourd'hui.
Un roman à deux voix, deux voix qui se répondent sans question. Ils se disent. Chacun avec son bagage, chacun avec son langage. La souffrance, la vie d'avant, la vie d'après. Quand la guerre est finie mais que le combat continue. On n'en ressort pas indemne, jamais. Mais quand l'intérieur est aussi brisé que l'extérieur, que reste-t-il ?
Il n'y a pas de poésie, tout du moins pas comme on a l'habitude de la lire. Chacun s'exprime tel qu'il est. le texte est brut, à vif, écorché. Il ressemble à ces hommes. Il ressemble à ce qu'ils ont vécu. Au fur et à mesure des pages, on plonge dans leur enfer, celui de la ségrégation, de la pauvreté, du Vietnam, de l'après, quand l'enfer continue au delà de la zone de combat, qu'il colle à la peau, même 22 ans après. Finalement, la guerre, quand on l'a commencée, on ne s'en sort jamais.
On lit et on se dit qu'on aurait bien besoin d'une bière nous aussi. Et on écoute, assis au bord du lit. Une nuit. Deux vies.
Ça n'a pas été une lecture facile,mais elle m'a plue. Vraiment.
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Après les bouleversants The Free (2014) de Willy Vlautin (en français La ballade de Leroy) et En attendant Eden (2019) d'Elliot Ackerman, il me fallait absolument lire Sale boulot (1997) de Larry Brown.

Larry Brown (1951-2004) est l'auteur de six romans, deux recueils de nouvelles, une autobiographie et un essai. Sale boulot (1997), son premier roman, est un plaidoyer fort et poignant contre l'absurdité et la folie de la guerre.

« Y en a plein qu'ont rien de cassé physiquement. C'est dans leur tête que c'est cassé. »

Sale boulot est un huis-clos poignant, une plongée dans l'intimité d'une chambre d'hôpital militaire du sud des Etats-Unis. C'est dans cet espace confiné chargé de souffrances et de désespoir que deux vétérans de la guerre du Vietnam vont, le temps d'une nuit, s'apprivoiser, se raconter et se libérer.

Vingt-deux ans. Cela fait vingt-deux ans que Braiden Chaney végète dans cet hôpital du Mississipi. Cloué à jamais sur un lit depuis que la guerre l'a privé de ses quatre membres, il passe ses journées dans la plus grande solitude, les yeux rivés sur la télévision; régulièrement, il discute avec Jésus ou s'évade en pensées dans une lointaine contrée où il chasse le lion avec ses ancêtres africains. Quant à Walter James, un redneck du Mississipi, il souffre de graves crises d'amnésie depuis qu'une roquette lui a arraché le visage. Depuis, il carbure à l'alcool et à l'herbe.

Une nuit suffira à ces deux âmes écorchées pour se confier, à tour de rôle, sur leur vie d'avant, pour dire celle d'aujourd'hui, leurs souffrances et leurs rêves brisés, pour évoquer en filigrane la guerre qui en les laissant en vie, les a condamnés à mort. Une nuit pour évoquer cette mort tant désirée et la délivrance qui ne vient pas.

Avec beaucoup de sensibilité et sans jamais céder au misérabilisme, Larry Brown évoque divers traumatismes, aborde la question des inégalités sociales et du racisme, revient sur les ravages de la guerre, les séquelles physiques mais aussi psychologiques des vétérans puisque « quand t'appuies sur la détente, t'appuies pour l'éternité ».

Roman brut à l'image de ses deux narrateurs issus de milieux sociaux défavorisés, Sale boulot va droit à l'essentiel et ne s'embarrasse d'aucune fioriture. Une écriture simple, un langage familier et un ton qui sonne très juste. Un roman fort et d'une profonde humanité.


Lien : https://livrescapades.com/20..
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