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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a quelques années déjà, je découvrais dans la petite bibliothèque de mon ancien quartier, le Jour où les zombies ont dévoré le Père Noël. Un titre prometteur lorsqu'on aime l'humour noir. Et je faisais donc la connaissance d'Andy, un mort-vivant existentialiste.
Evidemment, je me suis rendu compte assez rapidement, que j'entamais le tome 2 de son existence de Mort-vivant mais c'était tellement drôle que j'ai poursuivi ma lecture.

Puis j'ai lu La Destinée, la mort et moi, comment conjuré le sort, (qui est devenu un de mes romans préférés) et Héros secondaires.
S.G Browne venait d'adhérer au rang de mes auteurs "fiables" pour passer un bon moment de rigolade. Et Finalement je suis passée à autre chose, oubliant ainsi de lire le tome 1 de la vie militante de mort-vivant d'Andy.

Je me suis enfin rattrapée aujourd'hui !!!! Et je ne suis pas déçue : c'est drôle, c'est triste aussi, c'est un peu n'importe quoi, c'est un peu gore, immoral et puis c'est un peu de réflexions sur les droits civiques. Un étrange moment de lecture. J'adore!
Je vous invite à lire la critique de Aski2 qui s'exprime bien mieux !!
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Croyez-en Andy, la non-vie de zombie n'est pas de tout repos ! Une fois passé le traumatisme de revenir d'entre les morts dans un état de décomposition avancé, il faut encore se faire à l'idée que plus rien ne sera comme avant…


La mort, en plus de vous laisser salement amoché (une cheville cassée, des cordes vocales bousillées), vous retire tous vos droits fondamentaux de citoyens ! Heureusement pour Andy, plutôt que de l'envoyer comme cobaye dans un laboratoire ou de le vendre comme mannequin pour les crash-test, ses parents ont décidé de le garder auprès d'eux… enfin, pas trop près tout de même ! Entre l'odeur persistante de viande avariée et la honte d'avoir engendré une telle monstruosité, Andy a été remisé dans la cave à vin, condamné à descendre de grands crus sans en ressentir le goût ni les effets ! Alors, pour s'extraire de cette solitude pesante, Andy va chaque semaine aux MVA, les Morts-Vivants Anonymes, où chacun tente de voir sa transformation du bon côté… Pas facile quand on sait que l'on peut finir à tout moment démembré par une bande d'humains surexcités ou enfermé dans une cage à la SPA en attendant d'être récupéré par ses « propriétaires » ! Heureusement, la rencontre avec Ray, un zombie indépendant toujours prêt à partager un bocal de chevreuil, pourrait bien ressouder le petit groupe autour d'un objectif commun…


Vous l'aurez compris, « Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l'amour » n'est pas tout à fait un roman de zombies comme les autres… On est loin des créatures affamées, lentes et sans cervelle auxquelles nous ont habitués Romero et Walking Dead… Ici les zombies peuvent courir (quand ils n'ont pas la cheville cassée !), ont une conscience, mangent autre chose que des humains (mais c'est encore ce qu'il y a de meilleur…) et ont des sentiments ! Bref, ce sont « presque » des gens comme vous et moi, qui ne demandent qu'à être acceptés dans notre société sans être considérés comme des pestiférés…


En faisant d'Andrew le narrateur de son histoire, S.G. Browne prend le contre-pied d'un mythe aussi populaire que celui des zombies et nous offre un roman à la fois original et décapant ! L'expérience de la non-vie nous est racontée de l'intérieur, avec tous les inconvénients, parfois triviaux, auxquels elle est confrontée. du coup, on se prend d'affection pour cet anti-héros d'un nouveau genre qui n'aspire qu'à une chose : retrouver sa dignité et être considéré comme un être doué de raison et non comme un animal.


Amateurs du genre, n'ayez crainte ! S.G. Browne n'oublie pas la nature réelle de ses personnages et, sous leurs dehors bien-pensant, l'instinct est bien présent… L'histoire s'ouvre tout de même sur les parents d'Andrew retrouvés découpés dans le congélateur… Alors oui, l'auteur parvient à mélanger avec brio sentiments, hémoglobine, éloge de l'amitié et cannibalisme, le tout sur fond de critique virulente de notre société et de l'hypocrisie qui la gouverne. Bref, un roman corrosif, plein d'humour et de mordant qui offre un excellent moment de lecture !


Je tiens à remercier vivement Livraddict et les éditions Folio pour cette chouette découverte !
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Un matin, Andy se réveille étalé sur le sol de la cuisine, baignant dans le vin et les aliments écrasés. Soucieux de tout ranger avant le retour de ses parents, Andy ouvre le frigo… Surprise ! Ses parents sont là, découpés en morceaux soigneusement empaquetés pour pouvoir être rangés sur les étagères du frigo (et du congélo aussi, fallait bien mettre leurs têtes quelque part). C'est embêtant. Vraiment.

Certes, les relations entre Andy et ses parents n'étaient pas précisément au beau fixe depuis que celui-ci était revenu sous forme de zombie après un dramatique accident de la route qui avait également coûté la vie à son épouse. Depuis, Andy passait ses journées enfermé dans la cave de ses parents à picoler et à regarder la télévision, quand il ne se rendait pas aux réunions organisées par un groupe de soutien aux morts-vivants – principalement pour admirer les cicatrices d'une jolie zombie récemment suicidée. Pas précisément une vie de rêve, surtout dans une société qui n'accorde aucun droit aux zombies et permet à ses citoyens de se livrer sur eux à toutes sortes de sévices : insultes, mutilations, vol de bras ou de jambes, etc. Les parents d'Andy n'étaient pas en reste, toujours à chercher à cacher leur embarrassant rejeton et à l'empêcher de partir manifester pour réclamer la restitution de ses droits civiques. Alors, oui, peut-être Andy avait-il d'excellentes raisons de découper ses parents et de les fourrer dans le frigo ! N'empêche, c'est quand même un peu gênant de ne pas se rappeler avoir rangé le bras de son père dans le bac à légumes…

Vous croyez connaître par coeur le thème du zombie ? Avoir fait le tour du sujet, gratter chaque croute purulente, renifler chaque cerveau pourrissant ? Vous n'aviez pas encore rencontré Andy ! Non seulement Andy n'est pas un zombie écervelé et analphabète (Ok, il grogne plus qu'il ne parle, mais c'est uniquement parce que son accident lui à coûtait ses cordes vocales), mais il est même un zombie militant, un zombie sensible et affamé de tendresse et, surtout, un personnage principal formidablement sympathique. A travers le récit horrifico-drolatique de ses mésaventures, S.G Browne nous fait découvrir une société très proche de la nôtre où la majorité bien-pensante aurait trouvé une nouvelle minorité à martyriser : les zombies.

Il y a donc un peu de tout dans « Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour » : du gros gore qui tache, de la satire sociale, de la comédie de moeurs et même de la comédie romantique – plutôt atypique, les deux intéressés étant des morts-vivants. C'est très bien pensé, souvent plus grave et plus fin qu'il n'y parait au premier abord, notamment au niveau de la critique sociale, tout en offrant au lecteur d'excellents moments d'humour noir et même quelques belles scènes touchantes. J'admets avoir un peu décroché sur la fin où le second degré et l'émotion laissent un peu trop place à l'hémoglobine, mais cela n'a pas atténué le bon souvenir que je conserverai de cette lecture. Je suis fort curieuse de découvrir le second volume, « le jour où les zombies ont dévoré le Père-Noël ». Tout un programme !
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Une histoire de zombies oui, encore une de plus allez vous dire, mais une histoire de zombies originale et déjantée qui ferait pâlir Shawn of the dead.

Une très bonne histoire ou les zombies ont décidés coûte que coûte de s'intégrer dans la population vivante qui les rejettent comme lors de la ségrégation raciale.
De faire des thérapies ou de participer à des réunions de zombies anonymes, de flirter..

Hyper drôle, j'ai rigoler comme un tordu tout seul devant mon livre plus d'une fois (je pense que maintenant ma femme me prend pour un cinglé).

Un livre culinaire aussi où on y découvre toutes sortes de recettes diverses et variées (attention, que des plats à base de "respirants").

En résumé si vous avez de l'humour et n'avez pas encore mangé, foncez acheter ce roman vous ne serez pas déçu !
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En Résumé : J'ai donc passé un bon moment de lecture avec ce roman qui nous plonge dans l'univers d'Andy, zombie de son état, qui doit faire face au rejet et à la haine des autres. L'auteur nous offre ainsi une véritable critique sociale soignée et réfléchie sur l'acceptation des autres et sur notre société, le tout sur fond d'horreur, et avec une dose d'humour qui évite ainsi de trop sombrer dans le noir et le déprimant, offrant ainsi une légèreté bienvenue. L'univers zombies se révèle assez efficace, même si je reproche certaines libertés que se prend parfois l'auteur, mais rien de bien gênant. Concernant les personnages on s'attache très rapidement à Andy, à son calvaire et sa mélancolie qu'il traine, mais j'ai eu un peu plus de mal à vraiment m'attacher aux autres protagonistes qui offrent, certes, de nombreuses aventures, mais dont la narration à la première personne tend parfois un voile sur leurs émotions selon moi. Mon seul regret concernant ce récit vient d'un essoufflement vers le milieu, l'auteur donnant l'impression de tourner un peu en rond avant de se relancer dans une troisième partie efficace. La plume de l'auteur se révèle simple, efficace et entrainante. Je lirai en tout cas la suite des aventures d'Andy avec plaisir.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Un très bon moment de lecture où j'ai ricané toute seule devant mon livre. Par contre, j'ai fait les choses à l'envers : j'avais déjà lu le tome deux il y a plusieurs années ! Ce n'est que par hasard, en voyant qu'il était disponible dans une bibliothèque, que j'ai décidé de lire le début des aventures d'Andy... Attention, ce n'est pas un roman de zombies comme les autres, notamment grâce à l'humour noir, décalé et cynique du narrateur. Si vous aimez avoir peur, sachez que ce ne sera pas le cas avec ce livre, car on sourit/rit régulièrement ! de plus, il n'y a pas de virus qui tue les humains ou de rescapés qui tentent de survivre. Ici, les zombies font partie de ce monde : ils vivent avec les humains... Mais sont loin d'avoir le même statut. En effet, les pauvres revenants se font régulièrement lyncher par les vivants et n'ont pas le droit d'avoir une vie "normale". Cette race (ou classe sociale) se fait rejeter par l'ensemble de l'humanité. Leur place est soit à la SPA (oui, oui...), au zoo où ils sont exhibés ou en petits morceaux afin de servir la science. Andy, qui fait partie d'un groupe de zombies se réunissant souvent pour discuter de leurs conditions, en a assez. Il y en a ras-le-bol de la discrimination zombie ! "On en a gros !" Il est temps d'y remédier... C'est une lecture qui divertit et qui pousse à la réflexion.

Andy est un narrateur à l'humour particulier. Il a sa vision des choses et fait preuve de beaucoup de cynisme vis-à-vis de la société dans laquelle il est contraint de vivre même s'il est considéré comme un moins-que-rien. J'aime beaucoup sa façon d'analyser son quotidien. Progressivement, on va voir son évolution physique. En effet, suite à un accident où il a perdu sa femme et sa fille, il s'est relevé d'entre les morts le corps complètement amoché ! le pire étant ses cordes vocales : au début, il n'est capable de s'exprimer que par des grognements... Puis, peu à peu, son corps va miraculeusement guérir et ses anciennes capacités vont ressurgir. J'ai vraiment apprécié cette évolution au fil des pages. Andy est passé de poupée de chiffon à une sous-race humaine capable de penser, de s'exprimer et d'agir sans hésitation. Je n'aime pas lorsque les personnages d'un roman restent statiques et n'évoluent pas. C'est donc un réel plaisir de le voir changer du tout au tout ! À quoi est dû ce changement ? Il faudra lire cet ouvrage pour le savoir...

L'auteur a un style auquel j'ai adhéré de suite : c'est fluide, drôle, bien écrit, ... Les chapitres s'enchaînent assez vite. Bien sûr, il y a quelques longueurs, cependant cela ne m'a pas dérangée, car j'ai vraiment adhéré à ce narrateur atypique. Rares sont les romans où les morts-vivants ont la parole, mais quand c'est fait aussi bien, je ne peux qu'adhérer ! Tous ces zombies (Jerry, Rita, etc.) sont attachants à leur manière et m'ont arraché un sourire à plusieurs reprises. Pour les amateurs du gore et de l'action, sachez qu'il y en aura... Ne serait-ce qu'avec le premier chapitre où Andy se réveille groggy et découvre ses parents dans le frigo ! Vous prendrez bien un peu de côtelettes marinées, non ?

Une petite claque zombesque, bien plus amusante que le second tome. le cynisme fait des ravages et les scènes ragoutantes vers la moitié du livre m'ont amusée. Ça fait du bien de lire ce genre de livres de temps en temps. Je vous le recommande chaudement ! À lire sans modération, avec un peu de gaspacho de respirant...

Lien : https://lespagesquitournent...
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Encore une histoire de titre… Quand je l'ai vu, j'ai tiqué. Pas tous les jours qu'on cuisine ses parents (n'est-ce pas ?). J'ai vu que c'était une histoire de zombies, je n'avais jamais essayé mais pourquoi pas ! La première partie m'a bien fait rire : Andy, promu zombie depuis peu est rejeté par ses parents, il vit dans leur cave et va aux réunions des Zombies Anonymes. Même si la vie de mort-vivant semble assez terne avec le constant besoin de se « formoliser » et le racisme subi inlassablement, l'humour noir de S. G. Browne est appréciable.
Je ne m'attendais pas à une seconde partie si forte. Eh oh, tout le monde se réveille ! Ce sont des zombies ! Je crois que j'avais un peu oublié le concept (et le début). (Hum, j'en ai fait des cauchemars.) Mais une fois remise, je suis prête à remettre ça, j'ai envie de savoir que ce que va devenir Andy… Après toutes ses revendications d'égalité, va-t-il enfin pouvoir avoir sa carte de sécu ? être considéré comme l'égal de son voisin ? J'en doute mais la suite risque de ne pas être de tout repos !
(j'ai même enchaîné sur un autre livre de zombies (Brainless) avant, attention, je vais devenir accro).
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La vie n'est pas drôle, quelquefois.
Mais la mort est pire.
Surtout quand elle vous claque la porte au nez, et que vous vous retrouvez ainsi, tout pourrissant, tout puant, incapable de parler aux vivants qui vous entourent puisque vos lèvres sont suturées et que la rigidité cadavérique a affecté vos cordes vocales . Les vivants qui vous considèrent - on peut comprendre - comme une monstruosité bancale, repoussante et gênante. Un zombie.
Mais un zombie doté de conscience, en deuil de tout ce qu'il a perdu, remisé dans la cave familiale à cause de l'odeur qu'il dégage. Un zombie dépressif, donc.
C'est la vie - ou plutôt la mort - d'Andy. Un trentenaire décédé dans l'accident de voiture qui a coûté la vie à son épouse, un père dont une cousine a adopté la fille (vous me suivez ?) , un homme qui n'existe plus en tant que tel mais qui continue de souffrir.
Et qui vide consciencieusement la cave paternelle de tous ses grands crus, pour trouver l'oubli. de toute façon, dès qu'il met un pied dehors, il se fait conspuer par les passants, et risque de se faire démembrer par les fraternités étudiantes dont c'est le passe-temps favori.
Andy n'est pas seul dans ce cas . Il rencontre chaque semaine les membres de son groupe de parole, tout aussi déprimés que lui, et consulte un thérapeute à qui - faute de parole - il ne peut confier tout ce qui le mine.

Dans le monde des "respirants", aucune place n'est prévue pour les "survivants", c'est tout. A quoi bon continuer, dans ce cas ? Mais un soir parmi d'autres, Andy rencontre Ray, un zombie un peu anar, un chasseur qui crèche dans un silo, puisque sa femme l'a fichu à la porte. Ray qui a pour lui un geste d'amitié , avec qui il partage un repas au coin du feu, Ray qui va l'éveiller à se nouvelle vie ...

Je l'avoue, tout en appréciant l'humour des premiers chapitres, je pensais que ce roman ne susciterait pas en moi davantage que de l'amusement. Et puis Andy m'a embarquée dans son histoire, et sans m'en rendre compte j'ai basculé dans un récit beaucoup plus grave, qui parle d'amour mais aussi de ségrégation, qui joue avec les clichés du cinéma (les films de Romero, Shaun of the dead) pour en dévoiler la profondeur insoupçonnée, et qui s'apparente aussi aux grands récits de "cavale" avec ce héros épris de liberté.
J'ai vraiment, vraiment aimé cette montée en puissance, et je trouve décidément que S.G. Browne est très talentueux.


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Andy est un zombie. Ben oui, et alors ? D'abord ce n'est pas de sa faute. Il n'a jamais demandé à revenir parmi les vivants après son accident qui lui a coûté sa vie et celle de sa femme. Bon, heureusement pour lui, ses parents ont bien voulu l'adopter. Parce que sinon c'était soit la SPA, soit servir de mannequin dans l'industrie automobile pour les crash-test ! Mais bon, à condition qu'il reste calfeutré dans la cave. Car oui, c'est insoutenable : outre la vision de son corps à moitié déchiqueté par l'accident, il continue à se putréfier et donc il pue. Et les aérosols que ses parents achètent par palette entière n'y changent pas grand chose.

Quand le livre commence, Andy se réveille sur le sol dans la cuisine de ses parents. Il a une gueule de bois carabinée. Des cadavres de bouteilles autour de lui confirme cet état. Mais il y a également des sacs de petits-pois et autres denrées habituellement congelées qui décongèlent au sol. Pris d'un doute, il ouvre le congélateur et trouve les corps de ses parents en morceaux. Troncs d'un côté, membres de l'autre. Quant aux têtes, elles sont consciencieusement emballées dans des sacs zyploc au frigo...

Puis Andy se souvient et nous raconte son histoire, depuis son retour à sa non-vie. de sa "renaissance" à aujourd'hui. Et nous on tourne les pages car on veut savoir comment et pourquoi. Parce que comme le dit et le répète Andy, il n'y a qu'à Hollywood que les zombies mangent des humains !

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Cette semaine j'ai découvert le monde des zombies.
Bien conseillé par une spécialiste du genre, babeliote, j'ai choisi: "humoristique sans trop de sérieux ni de reflexion" ... Encore que : être zombie existentialiste, en société, n'est pas de tout repos,et nous oblige à remettre en cause notre place de "respirant" dans notre société humaine.
Le pitch: Andrew bénéficie d'un statut privilégié : accepté comme tel par ses parents, il vit à la cave et boit la réserve millésimée du paternel. Il suit une psychothérapie collective par  une psychologue qui a eu la malchance d'être du mauvais côté du fusil..... Rien ne vaut l'experience ! . "Vous n'êtes pas seuls".
    Il bénéficie également d'une psychanalyse par un thérapeute egocentrique pour qui "le développement personnel passe par la chirurgie esthétique ".
Et l'Amour de Rita l'aide beaucoup à supporter son handicap : les "respirants" ne sont pas tendres avec les zombies.
Handy se découvre une mission:
obtenir pour son groupe un statut social,
une reconnaissance,
une identité,
un numero d'immatriculation à la sécurité sociale,
donc la possibilité de travailler,
La tache va être rude, les respirants ne voient pas d'un bon oeil cette intrusion dans leur vie quotidienne.
Et puis il faut manger et se faire médiatiquement accepter.
"..... je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça valait vraiment le billet d'entrée."
Hormis quelques redondances, un peu lourdes quant au devenir des zombies sans protection parentale, capturés par la fourrière, J'ai bien aimé, et ri de cet humour caustique. Mais je n'ai pu partager mon enthousiasme avec mes proches :"et ca te plait ?" Bin oui... le bonheur d'une découverte .... Bonne lecture ?
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