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EAN : 9791095718048
400 pages
Agullo (25/08/2016)
4.1/5   48 notes
Résumé :
Règle n° 1 : ne jamais s'impliquer.
Incarnant le Sort depuis des millénaires, Sergio est en charge de l'attribution des malheurs qui frappent la plupart du genre humain, les 83 % qui font toujours tout foirer. Il doit en plus subir l'insupportable bonne humeur de Destinée qui, elle, guide les grands hommes vers la consécration d'un prix Nobel ou d'un oscar. Et pour finir d'aggraver les choses, il vient de tomber amoureux de sa voisine, une jeune mortelle pro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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La destinée, la mort et moi... Où le bouquin où t'as Guy Marchand qui te susurre dans l'oreille au cours de la lecture « destinée... » si si..


Bon alors ouais quand on s'appelle Sergio Fatum... la vie n'est pas si merveilleuse.. mais pas si pire non plus... une routine que beaucoup lui envieraient... sorte de glande perpétuelle, boire des coups, fumer des pétards, se sauter des filles.... même si c'est sans contact.. quoi que, avec Cléopâtre on peut pas dire que y a pas eu contact... Bah quand on est le Sort...
Et les expressions sur lui bin c'est pas Broadway non plus...
Supporter les coups du Sort.. bien sûr
Les caprices du Sort... comme si.
Être heureux de son Sort.. y en a pas tant que ça non plus..
Nan lui il rêve de changer de poste...
En plus il a un tas de potes plus sympa les uns que les autres, Paresse et Gourmandise, et puis la mort, et Lady Chance.. nan moi je le trouve assez verni en fait..
Y a bien Destinée qui vient le gonfler de temps en temps... Et en passant c'est une salope.. aussi...
Mais bon sang de Jerry ! Comme y se fait chier ce pauvre Fatum... un peu jaloux de Destinée...
Et malgré les éons passés, il est toujours un peu con..
Un côté dépressif.. cynique un peu, acide beaucoup... même si franchement y se foule pas non plus... mais quand tu dois gérer 83% de la population humaine... Je suis pas sûre que ça aide...
Parce que Jerry que les humains sont stupide, bête, lâche, et ne savent pas faire le bon choix !
C'est pourtant pas compliqué non plus... Allez savoir.
Et puis y a les conneries qui s'accumulent.. Genre l'amour, l'envie d'aider ses humains, les mauvais conseils de Karma ( un alcolo mais faut pas le dire..).. les morts pas prévues.. et puis Jerry...
Jerry et ses plans foireux...
Nan c'est vraiment vraiment la merde...

Alors bon, oui c'était sympa à lire.. alors oui j'ai dévoré ce livre. Parce que c'est drôle, parce que c'est facile à lire et puis parce que j'aime particulièrement les histoires avec des entités maussades, amères et critiques... et je voulais vraiment voir où l'auteur voulait en venir, et où Fatum allait arriver...
Mais je dois dire que y a bon nombre de moments où j'avais Gaiman et son Sandman passant dans ma tête... Où j'avais Wenders et ses ailes du désir... et puis d'autres trucs... des trucs que je trouve bien mieux fait.
Sur la couverture y a une critique qui dit et je cite : « Un roman cynique et irrévérencieux mêlant critique sociale, réflexions existentielles et art de la réplique »...
Et franchement... pour ma part...
Cynique ? Ah bon.. j'ai trouvé ça facile.. Vraiment.
Irrévérencieux ?... alors là.. si appeler dieux Jerry c'est être irrévérencieux bin putain... non, pas irrévérencieux du tout.. à ce niveau-là, vu la fin même bien dans les clous je trouve.
Et si la critique sociale et les réflexions existentielles, c'est : Mon dieux l'homme est un consommateur bovin... oh bin perso... il est un peu con le Sort.. Faut sortir plus.. si y a que ça qui te perturbe et te choque .. Là, franchement, tu mérites ta panade !
Par contre l'art de la réplique.. oui... qu'est ce qu'ils s'envoient dans les dents...
La traduction m'a laissé de nombreuse fois dubitative... C'est bien un Américain qui écrit au nombre des références et de comment il voit le monde.. Les questions qu'il se pose, bien ego centrée à ce niveau là...
La sexualité bien présente dans le bouquin et pourtant y a deux choix : les pédophiles et les violeurs ou alors bin de la baise avec un peu de déviance... et c'est qui est le plus drôle c'est que l'auteur critique fortement la pudibonderie et ce puritanisme de bon aloi de ses compatriotes, alors qu'au final je trouve qu'il est exactement pareil, dans le rang avec de bonnes grosses oeillères.. mais comme il est un peu gras et vulgaire... bin nan y dénonce là... pfff...
Mon pote à moi c'est Karma, même si franchement il est un peu comme un cheveux sur la soupe ... et puis aussi j'ai bien envie de dire à l'auteur: " Tu sais mec Mortimer pour la mort ça déjà été fait !"... Alors bon c'est peut-être un hommage... Mais même.
Tout ça pour dire que l'idée (déjà faite au passage) est bonne... Mais que non, parce que le final me laisse un sale goût dans la bouche... le côté venez à moi les petits enfants.. Regardez et croyez ! Et mon cul c'est du poulet !
Mon sentiment de la fin c'est que ..
Jerry est un enculé de bâtard !
Et c'est tout...
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La destinée, la mort et moi... Où le bouquin où t'as Guy Marchand qui te susurre dans l'oreille au cours de la lecture « destinée... » si si..


Bon alors ouais quand on s'appelle Sergio Fatum... la vie n'est pas si merveilleuse.. mais pas si pire non plus... une routine que beaucoup lui envieraient... sorte de glande perpétuelle, boire des coups, fumer des pétards, se sauter des filles.... même si c'est sans contact.. quoi que, avec Cléopâtre on peut pas dire que y a pas eu contact... Bah quand on est le Sort...
Et les expressions sur lui bin c'est pas Broadway non plus...
Supporter les coups du Sort.. bien sûr
Les caprices du Sort... comme si.
Être heureux de son Sort.. y en a pas tant que ça non plus..
Nan lui il rêve de changer de poste...
En plus il a un tas de potes tous plus sympas les uns que les autres, Paresse et Gourmandise, et puis la mort, et Lady Chance.. nan moi je le trouve assez verni en fait..
Y a bien Destinée qui vient le gonfler de temps en temps... Et en passant c'est une salope.. aussi...
Mais bon sang de Jerry ! Comme y se fait chier ce pauvre Fatum... un peu jaloux de Destinée...
Et malgré les éons passés, il est toujours un peu con..
Un côté dépressif.. cynique un peu, acide beaucoup... même si franchement y se foule pas non plus... mais quand tu dois gérer 83% de la population humaine... Je suis pas sûre que ça aide...
Parce que Jerry que les humains sont stupide, bête, lâche, et ne savent pas faire le bon choix !
C'est pourtant pas compliqué non plus... Allez savoir.
Et puis y a les conneries qui s'accumulent.. Genre l'amour, l'envie d'aider ses humains, les mauvais conseils de Karma ( un alcolo mais faut pas le dire..).. les morts pas prévues.. et puis Jerry...
Jerry et ses plans foireux...
Nan c'est vraiment vraiment la merde...

Alors bon, oui c'était sympa à lire.. alors oui j'ai dévoré ce livre. Parce que c'est drôle, parce que c'est facile à lire et puis parce que j'aime particulièrement les histoires avec des entités maussades, amères et critiques... et je voulais vraiment voir où l'auteur voulait en venir, et où Fatum allait arriver...
Mais je dois dire que y a bon nombre de moments où j'avais Gaiman et son Sandman passant dans ma tête... Où j'avais Wenders et ses ailes du désir... et puis d'autres trucs... des trucs que je trouve bien mieux fait.
Sur la couverture y a une critique qui dit et je cite : « Un roman cynique et irrévérencieux mêlant critique sociale, réflexions existentielles et art de la réplique »...
Et franchement... pour ma part...
Cynique ? Ah bon.. j'ai trouvé ça facile.. Vraiment.
Irrévérencieux ?... alors là.. si appeler dieux Jerry c'est être irrévérencieux bin putain... non, pas irrévérencieux du tout.. à ce niveau-là, vu la fin même bien dans les clous je trouve.
Et si la critique sociale et les réflexions existentielles, c'est : Mon dieux l'homme est un consommateur bovin... oh bin perso... il est un peu con le Sort.. Faut sortir plus.. si y a que ça qui te perturbe et te choque .. Là, franchement, tu mérites ta panade !
Par contre l'art de la réplique.. oui... qu'est ce qu'ils s'envoient dans les dents...
La traduction m'a laissé de nombreuse fois dubitative... C'est bien un Américain qui écrit au nombre des références et de comment il voit le monde.. Les questions qu'il se pose, bien ego centrée à ce niveau là...
La sexualité bien présente dans le bouquin et pourtant y a deux choix : les pédophiles et les violeurs ou alors bin de la baise avec un peu de déviance... et c'est qui est le plus drôle c'est que l'auteur critique fortement la pudibonderie et ce puritanisme de bon aloi de ses compatriotes, alors qu'au final je trouve qu'il est exactement pareil, dans le rang avec de bonnes grosses oeillères.. mais comme il est un peu gras et vulgaire... bin nan y dénonce là... pfff...
Mon pote à moi c'est Karma, même si franchement il est un peu comme un cheveux sur la soupe ... et puis aussi j'ai bien envie de dire à l'auteur: " Tu sais mec Mortimer pour la mort ça déjà été fait !"... Alors bon c'est peut-être un hommage... Mais même.
Tout ça pour dire que l'idée (déjà faite au passage) est bonne... Mais que non, parce que le final me laisse un sale goût dans la bouche... le côté venez à moi les petits enfants.. Regardez et croyez ! Et mon cul c'est du poulet !
Mon sentiment de la fin c'est que ..
Jerry est un enculé de bâtard !
Et c'est tout...
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Lui c'est Sergio, il fait le même boulot depuis des millénaires, attribuer les malheurs et autres foirages dans la vie de 83 % de la population humaine, ça commence à le fatiguer un peu, en fait Sergio est plus connu sous le sobriquet du Sort !! Et oui, le Sort, la Destinée, la Chance et autres consorts qui régissent nos vies ont tous un petit nom, leurs vies, leurs défauts et tout et tout !!
Et encore, je ne vous dit pas tout ....
Enfin bref, Sergio en a marre de voir ses humains tout foirer, alors que ceux de cette sal@ #% de Destinée sont tous promis à de grades choses, jamais de suicides ni de toxicos chez elle, alors il décide de donner un coup de pouce à un ou deux, voire plus, un minuscule coup de pouce, un truc infime qui ne va pas changer la face du monde, sauf que c'est INTERDIT !!! Tout comme tomber amoureux de sa nouvelle voisine, il n'y a pas de mot pour décrire ce qui attend Sergio si Jerry venait à l' apprendre !
J'ai oublié de vous parler de Jerry ? Ben, c'est son boss, c'est Dieu .... 😜

La petite merveille que voici 😍😍😍
Encore (et toujours) un excellent conseil de mon ami Antoine, qui me connaît par coeur et qui sait à quel point j'affectionne le "grand n'importe quoi", et là, c'est du haut de gamme 😄
C'est très drôle, subversif, irrévérencieux au possible, improbable, le tout tellement jouissif !! du bonheur en 400 pages !!!
Tout le monde s'en prend plein la face, notre société actuelle de surconsommation, la religion (les grenouilles de bénitier risquent de ne pas aimer certaines allusions bien senties mais tellement drôles) , les superstitieux, les fatalistes, le genre humain dans son ensemble....
Des chapitres courts, des situations improbables voire grotesques qui s'enchaînent sur un rythme effréné, des références à la pelle, et une fin .... OMG cette fin, jouissive au possible !!! 😂😍
Mon premier Agullo Editions mais certainement pas le dernier !
Mon troisième S.G.Browne qui confirme mon amour pour ce mec avec son écriture hors norme 💖💖💖💖
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Que dit-on lorsqu'on a la sensation d'être tombé sur une pépite, un roman excellent de bout en bout ? Un coup de coeur ? le roman de SG Browne est au moins cela et sans doute plus encore. "Une comédie noire et irrévérencieuse sur le sort" est-il écrit en quatrième de couverture. Exact. On y rit beaucoup, y sourit très souvent, par le décalage des situations, par l'humour et les réparties de Sergio et par le talent de l'auteur pour raconter de manière humoristique des choses qui ne le sont pas forcément. "Je vois mon propre sort déployé devant moi telle une grande épopée à la Cecil B. DeMille. Mais sans Charlton Heston, qui au passage, ne ressemble pas du tout à Moïse. Moïse était petit, pâle, dégarni, et il avait de mauvaises dents. Par contre, il était toujours bien sapé. Et il avait une recette de soupe de poulet et boulettes de pain azyme à se damner." (p.192)

C'est aussi une critique de la société actuelle basée sur la surconsommation et le culte de l'image, celle que l'on renvoie autour de soi, celle que l'on doit transmettre à grands coups de dollars ou euros : "Aux États-Unis, on dénombre deux fois plus de centres commerciaux que d'écoles, et désormais c'est passé dans les moeurs : au lieu d'aller à la messe, on se rue en masse vers ces temples érigés à la gloire de la consommation. Dans une société qui encourage les citoyens mesurer leur valeur à l'aune de leur compte en banque et de leurs possessions matérielles, les humains américains consacrent une plus grande partie de leur budget à se procurer des chaussures, des montres, des bijoux qu'à se payer des études universitaires." (p.10). SG Browne parle de son pays, les États-Unis, sans détour, il va droit au but et dit clairement sa pensée que l'on peut aisément transposer à l'Europe à moins qu'un sursaut de Bon Sens -c'est aussi un Immortel- ne vienne chambouler tout cela.

Ce roman au titre à rallonge (Fated, en version originale, comme quoi, la France n'a pas le sens de la concision) est une pure merveille, que je rapprocherais volontiers des écrits de Tom Robbins (Comme la grenouille sur son nénuphar). L'écriture est vive, moderne, dynamique, on ne s'ennuie pas un seul instant de ces 400 pages (bravo à la traductrice, Morgane Saysana). le ton est résolument à la comédie, et sans être trash, il y a quelques scène chaudes entre Sara et Sergio, mais aussi entre Sergio et Destinée, des scène de sexe sans contact : "Je suis allongé sur le dos en boxer blanc près d'un bouquet d'hydrangées bleues, et Destinée me chevauche, vêtue en tout et pour tout d'un string en coton rouge vif. La seule chose qui pourrait rendre la scène encore plus patriotique, ce serait Jimi Hendrix jouant l'hymne national." (p.18) Là, évidemment, je ne cite que le début, eu égard aux chastes yeux (?) qui me liraient. Il faut dire que Destinée est une femme plus que désirable, toujours de rouge vif vêtue et que Sergio ayant pu choisir son apparence humaine ressemble plutôt à un mec viril et musclé qu'au Moïse décrit plus haut.

Le livre de SG Browne est original, rien n'est trop attendu, même si il aurait pu jouer avec des évidences entre mortels et immortels. Il renouvelle le genre en y posant une touche très personnelle et réussit le tour de force de scotcher ses lecteurs du début à la fin avec un thème déjà abordé ailleurs. Les éditions Agullo publient donc un roman formidable -n'ayons pas peur des mots- que je recommande très vivement pour son contenu mais aussi parce que la couverture -et le bandeau- sont très réussis et que la qualité du papier et de la mise en page sont au rendez-vous. Mon Jerry, que tout cela est beau !
Lien : http://www.lyvres.fr
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Bienvenue dans le quotidien de Sergio aka le Sort, il est chargé d'attribuer le sort à 83 % des hommes , pas d'avenir grandiloquent, non, ses humains à lui peuvent au mieux s'attendre à être heureux avec des métiers corrects et une vie de famille sympa. le problème, c'est que les humains ont une tendance incroyable à empirer leur sort et souvent ils finissent alcooliques, voyous, délinquants sexuels, seuls et j'en passe et des meilleurs.

Vive la déprime pour Sort qui ne souhaite que le bonheur, ou du moins une situation stable et saine, pour ses humains mais sans pour voir interférer dans leur vie car :
Règle numéro 1 : pas d'ingérence.

Mais voilà, son quota d'humain malheureux est dangereusement en hausse, ce qui contredit la Règle numéro 9 : Respecter ses quotas.

Maintenant, il a Jerry sur le dos, aka Jehovah, aka Dieu

Et c'est sans compter sur la compassion et l'altruisme de Sara qui déteigne sur lui et le pousse à vouloir aider ces humain en détresse. En fait, non, c'est sans compter sur Sara tout court dont il est follement amoureux, le soucis, Règle numéro 7 : ne pas tomber amoureux.

Ce livre est juste splendide, sur le coup il m'a fait penser à un livre que j'avais étudié à la Fac « Momus », lui aussi basé sur des personnifications.

Sort tombe amoureux pour la première fois de sa vie et au-delà du fat que ce soit interdit, ce qui ne le tracasse pas plus que ça, il ne sait surtout pas quoi faire. Il va donc aller demander de l'aide à ses paires, chacun y va de son avis. C'est foncièrement drôle et si vrai.En cherchant à voir Amour, par exemple, il rencontre Beguin, Désir et Passion qui se moquent du romantisme dégoulinant d'Amour, ce qui fait qu'il ressort encore plus perdu qu'avant.

Loin de faire une critique sociale, S.G.Browne se sert habilement de ces personnifications pour faire de une espèce d'autodérision de l'espèce humaine, sans jamais tomber dans le pessimisme au contraire, ce livre est un concentré de rire et de bonne humeur même quand Sergio est au plus bas...et croyez-moi il va très très bas !

Le second très bon point du récit sont les dialogues, étant donnée que l'histoire est très dynamique, les dialogues suivent un rythme effréné de tac-o-tac. Les réplique s'enchaînent, il n'y a pas un personnages pour rattraper l'autre. D'ailleurs Sergio à une manière bien à lui d'introduire ses collègues.

Si vous êtes du genre à apprécier l'humour noir borderline, c'est fait pour vous. Autant dire que j'avais pas venu venir le bouquet final… mais c'était magique.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Selon la théorie des Boîtes, les humains sont des créatures d'habitudes qui, pour se sentir bien dans leurs vies et les circonstances qui les sous-tendent, bâtissent des boîtes autour d'eux. Si un changement dans leur existence les contraint à quitter leur boîte, ils font tout pour revenir à leur niveau de confort initial. Pour retourner à l'intérieur de cette boîte.
J'ai assez vu mes humains la mettre en pratique pour savoir que cette théorie n'a rien d'abstrait. On observe ce mécanisme chez toute personne pratiquant l'autodestruction.
Les athlètes de haut niveau et les gagnants du loto propulsés dans un monde où l'argent coule à flot mais qui finissent sur la paille. Les célibataires, hommes et femmes, qui s'arrangent pour faire fuir l'amour, car ils trouvent leur malheur plus douillet. Les aspirants artistes et autres écrivains talentueux tellement habitués à galérer qu'ils laissent des opportunités en or leur passer sous le nez...
Les humains ont souvent moins de mal à encaisser l'échec que la réussite.
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Evidemment, Amour, elle, te dira que rien ne brouille le jugement comme l'amour avec un grand A, le plus pur, l'amore, quoi, et elle fera tout pour t'en persuader, reprend Béguin, étudiant ses deux profils dans son verre à pied à demi vide. N'empêche que les humains tombent amoureux malgré les défauts et les lacunes de l'être cher. Alors que quand Désir, Passion, Luxure et moi-même entrons dans l'arène, ces travers fondent comme neige au soleil. Eh oui, bien avant l'alcool, les toutes premières lunettes roses, c'était nous !
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Je pense à tous ces humains qui ont tant de mal à maintenir le cap. Tous ces humains qui peinent à accomplir leur potentiel. Tous ces humains que les possessions matérielles, l'alcool et le divertissement sous toutes ses formes font dévier de leurs futurs optimaux. Peut-être ne cherchent-ils pas tant à échapper à leur sort qu'à se soustraire au combat de tous les instants qu'est la condition humaine, en fin de compte.
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Convaincre les humains de renoncer à leurs modes de vie et de consommation autodestructeurs se révèle plus difficile que je ne l'aurais cru. Inutile de préciser que je peinerais moins si Bon Sens était toujours de ce monde, mais il a disparu de la circulation pendant la guerre du Vietnam, et jamais on n'a retrouvé sa trace.
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Ma dernière incarcération remonte à l'époque où les humains croyaient toujours que le soleil tournait autour de la terre et voyaient les exécutions publiques d'hérétiques comme un divertissement familial, sain et tout ce qu'il y a de plus moral.
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Videos de S. G. Browne (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de S. G. Browne
"Fou" de Christopher Moore. Editions L'Oeil d'Or "Héros Ordinaires" de S.G. Browne. Editions Agullo "Zero K" de Don DeLillo. Editions Actes Sud
Retrouvez toutes les vidéos ici : http://goo.gl/23DkUZ
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