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EAN : 9781092145299
Mirobole (19/09/2014)
3.69/5   77 notes
Résumé :
Pauvre Andy Warner. L’ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l’Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s’échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait… À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu’i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a quelques années, j'ai fait la connaissance d'Andy Warner dans Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour et ça avait été une formidable rencontre. C'est avec plaisir que je l'ai retrouvé pour une nouvelle aventure qui se situe dans la période de Noël.

Andy est zombie connu pour manifester pour ses droits et ceux de ses congénères. En effet, dans cette duologie, les mort·e·s-vivant·e·s ont des capacités de réflexion et de parole, contrairement à ce qu'on peut voir avec des séries comme The Walking Dead. En revanche, afin de ralentir leur décomposition, les zombies doivent manger de la chair humaine, ce qui n'est pas bien vu par ces derniers... Ainsi, les revenant·e·s sont complètement objectifié·e·s. Les "respirants" les enferment dans des zoos, pratiquent d'horribles tests sur elleux...

Il ne fait pas bon vivre (si on peut dire) dans ce monde quand on revient à la vie. Et cette fois, Andy va devoir libérer ses amis emprisonnés mais sa rencontre avec une fillette laissée de côté par sa mère va chambouler tous ses plans. En effet, elle va le prendre pour le Père Noël et le suivre partout...

Encore une fois, S.G. Browne nous a offert un ouvrage à la fois glauque et drôle, à base de chair humaine avalée et d'humour zombiesque décapant !

En plus de cela, il y a un véritable engagement de la part de l'auteur. En effet, j'avais plus que jamais envie de militer pour les droits des mort·e·s-vivant·e·s ! Il y a quelques références qui sont faites à l'exploitation animale et à ce que nous faisons subir aux animaux, et cela n'a pas échappé à mon regard d'antispéciste convaincue.

Pour conclure, l'auteur parvient, tour à tour, à nous dégoûter, à nous faire rire, à nous donner envie de pleurer, tout en portant des messages engagés. C'est une belle réussite !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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« Je m'appelle Andy Warner et je suis un zombie.
Ce n'est pas quelque chose qu'on est vraiment prêt à admettre. L'alcoolisme, l'addiction sexuelle, les problèmes de jeu… Ça oui. Ils sont indissociables de la condition humaine. Mais jamais vous ne prévoyez de vous réveiller un jour avec un cathéter dans la carotide et vos cavités bourrées de fluide conservateur d'autopsie.
Se réveiller d'entre les morts demande un gros effort d'ajustement. Un peu comme traverser la puberté, sauf qu'on ne se débarrasse jamais totalement de l'acné ni de l'odeur. »

Depuis Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l'amour, Andy Warner n'en finit pas de revenir d'entre les morts. Après ses actions militantes en faveur des droits sociaux des zombies contées dans le précédent volume, le plus télégénique des morts-vivants a atterri dans un laboratoire dans lequel des scientifiques ont tout loisir pour faire des expériences sur lui et ses congénères. Mais, c'est sans compter sur la ressource de notre héros qui, à la veille de Noël, réussit à s'évader et à retrouver quelques compagnons. Déguisés en Père Noël dans une ville où il se trouve que ces derniers sont en congrès, ils devront échapper à ceux qui entendent bien les retrouver et poursuivre leurs essais cliniques.

Après un premier roman de zombies efficace et bourré d'humour, S.G. Browne a décidé de continuer à mettre en scène son héros à l'encéphalogramme plat à notre plus grande joie.
On conviendra sans problème que l'intrigue tient à un rien et que l'auteur peine toujours à trouver un ton adéquat lorsqu'il aborde la question des sentiments d'Andy Warner au risque de frôler dangereusement le temps de quelques lignes la bluette larmoyante, mais il faut bien admettre qu'il sait par contre manier l'ironie avec talent. Ce que le lecteur déjà familier de ce drôle de zombie attend, ce sont avant tout ses réflexions personnelles sur sa condition – généralement agrémentées du désormais classique « si vous n'avez jamais… vous ne pouvez pas comprendre. » – et le sens du décalage de Browne qui crée constamment des situations totalement rocambolesques d'autant plus amusantes qu'elles tendent à se terminer par d'hilarantes orgies de viande humaine.

Voilà donc encore de quoi passer un bon moment de franche rigolade sans chercher plus loin que ce que nous proposent l'auteur et son héros grâce à leur verve et à cette capacité à créer des gags passant sans cesse du premier au second degré, du pur sketch visuel à l'ironie mordante. Bref, un bon remède contre la morosité.

Et n'oubliez pas : « Être un mort-vivant n'est pas une tâche aisée. Sans même parler des insultes et de l'absence de droits sociaux, on n'est jamais préparé à devoir gérer le quotidien d'un cadavre réanimé.
Si vous n'avez jamais eu à subir une invasion d'asticots tandis que votre cerveau se liquéfie et bouillonne en vous jaillissant par les trous de nez, les oreilles et la bouche, alors vous ne pouvez pas comprendre. »

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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"Le jour où les zombies ont dévoré le Père-Noël" est un roman Z sans grande prétention où l'humour est présent au fil des pages. Il n'est ni bon ni mauvais... En fait, j'avoue avoir acheté cet ouvrage sur un coup de tête : je cherchais une histoire de zombies originale qui changeait du scénario "classique" avec un groupe de survivants. Lorsque je suis tombée sur ce livre à la couverture et au titre amusants, j'ai cédé à la tentation. Une fois de retour chez moi, j'ai malheureusement découvert sur internet qu'il s'agissait d'un tome deux (le premier étant "Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour" que je n'ai toujours pas lu...). Tant pis me suis-je dit en espérant que cela devait être compréhensible malgré tout... Et ce fut le cas ! Un très bon point pour S. G. Browne qui, bien qu'il fasse quelques allusions à des scènes du premier volume, ne perd pas son lecteur pour autant.

Andy, le narrateur, est un zombie... Mais pas un zombie comme les autres : il sait réfléchir, parler et a gardé une part de son humanité. Même s'il a besoin de chair humaine, il se rend compte qu'il fait souffrir des gens et que ce n'est pas "normal" d'agir ainsi. Il éprouve également une certaine empathie pour quelques humains, notamment une fillette qu'il va prendre sous son aile. Cette dernière croyant qu'il est LE Père Noël, elle va lui faire passer un moment rempli de tendresse. Cette oeuvre à la fois divertissante et touchante a su me faire sourire tout en m'arrachant quelques gloussements de temps à autres. Il faut dire que les situations cocasses et loufoques ne manquent pas... Certes, j'ai lu des oeuvres Z avec des protagonistes plus drôles, cependant "Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël" est une lecture sympa.
Ce n'est pas une oeuvre Z comme on en a l'habitude, cependant c'est un roman relativement plaisant ! Cela change des rescapés qui tentent de survivre face à une horde de goules affamées. Bon, les zombies gentils, ce n'est pas ce que je préfère néanmoins cela fait du bien de changer un peu de registre de temps en temps... Laissez la magie de Noël vous envahir... E. C.
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En Résumé : J'avoue que je ressors de ma lecture de cette suite des aventures de Andy le zombie contestataire, avec un léger sentiment mitigé. Ce n'est pas une mauvaise histoire, l'humour et le divertissement sont toujours bien présents et se révèlent très sympathique. L'auteur joue de façon efficace sur le parallèle entre la magie et la pureté de noël et le côté sombre, violent et sanglant lié aux zombies. Sauf que voilà ce récit est très court, ce qui fait qu'on y retrouve pas la même densité que dans le premier tome, mais surtout l'auteur m'a paru un peu trop tomber dans la facilité, la simplicité et abuse légèrement de Deus Ex Machina à certains moments. Concernant les personnages autant Andy et Annie se révèlent vraiment intéressant, principalement dans l'émotion qu'ils arrivent à distiller, autant l'autre héroïne présentée m'a paru manquer d'intérêt se révélant un peu trop caricaturale pour vraiment s'imposer. Les personnages secondaires, malgré un certain manque parfois de profondeur, offrent une brochette de protagonistes décalés et entrainants. La plume de l'auteur se révèle simple, fluide et entrainante, nous plongeant finalement avec un minimum de facilité dans ces aventures. Au final si j'avais pris ce livre pour ce qu'il est, un simple conte de noël, et non rechercher ce que j'avais trouvé au premier tome, mon avis aurait été différent je pense.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Continuons dans mes lectures de la fin de l'année 2014 (promis j'ai bientôt rattrapé mon retard). J'ai toujours des coups de coeur pour les couvertures des Editions Mirobole, je les trouve toujours très réussies et j'adore leurs ouvrages. Ce sont de beaux objets mais comme ils sont un peu chers, je sélectionne les titres que je vais m'offrir. Et là, j'ai craqué sur un bouquin de SG Browne que je n'avais jamais lu encore ...

Pauvre Andy Warner. l'ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. le déguisement parfait ... À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout, convaincue qu il est vraiment le père Noël ... Une comédie horriblement délicieuse à lire sous le sapin.

Et comme je ne suis pas très dégourdie, il se trouve que "Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël" est le tome deux des aventures d'Andy Warner. Et bien entendu, je n'ai pas lu le tome un ! Mais j'ai quand même décidé de me plonger dans ce livre et au final, on comprend parfaitement la situation. Certes, il y a parfois des allusions à des moments passés qui m'ont échappé mais ça n'a pas nui à mon plaisir de lecture.

Nous découvrons donc Andy déguisé en Père Noël, rien de rare en période de fêtes de fin d'année me direz vous et pourtant ... Andy est un zombie qui a eu la chance de profiter d'une résurrection spontanée ! Découle de cette situation tout un tas d'aventures cocasses et tendres. Oui, car Andy n'est pas un mort-vivant tout à fait comme les autres, j'ai découvert qu'il était tout plein de bons sentiments. J'ai même parfois eu le coeur serré lorsqu'il prend conscience de sa condition de zombie et que ça lui fend le coeur parce qu'il doit se nourrir d'humains et que ça le rebute. J'ai trouvé ce personnage très attachant.

C'est un livre qui nous fait passer par différents sentiments, je me suis pas mal marré. Certaines situations sont totalement déjantées et c'est un régal, mais l'auteur nous propose aussi de passer par toute une gamme de sentiments. J'ai été très touchée par la petite fille, Anna je crois. Ce sont de jolis instants de lecture auxquels je ne m'attendais pas dans un ouvrage tel que celui-ci.

En tous cas, j'ai été séduite par la plume de l'auteur et par les personnages qu'il nous propose ici. J'ai lu ce roman en quelques jours à peine, j'étais très prise par l'histoire et j'avais vraiment très envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Une chose est sûre, je vais me procurer le premier tome rapidement car j'ai envie d'en savoir plus (ne serait ce que l'origine de cette épidémie zombie par exemple).

Bref, chouette lecture !!
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critiques presse (1)
Telerama
19 novembre 2014
Jouant avec habileté sur le paradoxe du « monstre plus humain que l'humain », Browne réussit à mélanger les genres avec brio. Andy Warner, dont le cynisme est des plus réjouissants, jette sur la société qui l'entoure un regard décapant.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
_Alors, on peut manger du respirant cru ? demande Mykle. Tu sais, genre en sushi ?
Dans un saladier, mélangez 1 Kg de viande fraîche de respirant coupée en cubes, 20 cl de sauce soja, un oignon émincé, 2 cuillères à soupe d’huile de sésame et 1 cuillère à soupe de graines de sésame grillées. Réservez au frai pendant 2 heures avant de servir.
_On peut, oui. Mais c’est un peu caoutchouteux. Personnellement, j’ai toujours préféré cette viande cuite à point, voire légèrement saignante. Comme ça, vous gardez toute la saveur sans perdre le côté tendre. Et puis, le respirant a tendance à être bourré de parasites et de microbes, alors il vaut mieux le faire cuire quelques minutes pour ne pas se choper les vers.
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Je m’appelle Andy Warner et je suis un zombie.
Ce n’est pas quelque chose qu’on est vraiment prêt à admettre. L’alcoolisme, l’addiction sexuelle, les problèmes de jeu… Ça oui. Ils sont indissociables de la condition humaine. Mais jamais vous ne prévoyez de vous réveiller un jour avec un cathéter dans la carotide et vos cavités bourrées de fluide conservateur d’autopsie.
Se réveiller d’entre les morts demande un gros effort d’ajustement. Un peu comme traverser la puberté, sauf qu’on ne se débarrasse jamais totalement de l’acné ni de l’odeur.
Commenter  J’apprécie          60
Être un mort-vivant n’est pas une tâche aisée. Sans même parler des insultes et de l’absence de droits sociaux, on n’est jamais préparé à devoir gérer le quotidien d’un cadavre réanimé.
Si vous n’avez jamais eu à subir une invasion d’asticots tandis que votre cerveau se liquéfie et bouillonne en vous jaillissant par les trous de nez, les oreilles et la bouche, alors vous ne pouvez pas comprendre.
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J'essaie de devenir l'un de ces arbres morts et d'aligner mes chakras de mort-vivants. Enfin, quand vous êtes un cadavre réanimé, trouver la paix intérieure est aussi difficile que de trouver un peu d'imagination dans un studio hollywoodien
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C'est un des avantages, quand on est un zombie. On peut se cogner l'orteil ou se faire arracher le bras sans remarquer la moindre différence entre les deux. Sauf que quand on se cogne l'orteil, on peut encore nouer ses lacets ou applaudir.
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Videos de S. G. Browne (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de S. G. Browne
"Fou" de Christopher Moore. Editions L'Oeil d'Or "Héros Ordinaires" de S.G. Browne. Editions Agullo "Zero K" de Don DeLillo. Editions Actes Sud
Retrouvez toutes les vidéos ici : http://goo.gl/23DkUZ
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