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Michael Lark (Illustrateur)Stefano Gaudiano (Illustrateur)
EAN : 9781401225438
288 pages
DC Comics (12/07/2011)
5/5   1 notes
Résumé :
Witness the gritty side of the Gotham City Police Department from their perspective, as they take on psychotic criminals like The Joker and grudgingly look to The Dark Knight for help.
This volume collects two cases of the Gotham Special Crimes Unit. First, The Joker terrorizes the city at Christmastime when he begins randomly executing people with a rifle, and no one from the Mayor on down is safe. A second story focuses on an old case and unfinished busines... >Voir plus
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Ce tome fait suite à In the Line of Duty (épisode 1 à 10) ; il contient les épisodes 11 à 22 publiés en 2003/2004.

Épisode 11 (scénario d'Ed Brubaker, dessins de Brian Hurtt) - du fait du statut officieux de l'existence de Batman, seul un civil a l'autorisation de faire fonctionner le signal permettant de projeter l'image de chauve-souris dans le ciel de Gotham. Stacy, la responsable du bat-signal, écrit à sa copine pour évoquer le personnel de police de Gotham Central.

Épisodes 12 à 15 (scénario d'Ed Brubaker & Greg Rucka, illustrations de Michael Lark pour l'épisode 11, puis par Stefano Gaudiano) - Un sniper tue le maire de Gotham, puis un superintendant de police. le Joker semble impliqué dans ces meurtres se déroulant juste avant Noël. Gotham Central est sur les dents.

Épisodes 16 à 18 (scénario d'Ed Brubaker pour l'épisode 16, puis Greg Rucka, illustrations de Greg Scott) - La police retrouve un cadavre de femme dans un gros conteneur à déchets. Elle a passé la soirée avec des copines et elle travaillait pour une entreprise pharmaceutique. Dans un premier temps, les soupçons pèsent sur le chauffeur de taxi qui l'a ramenée chez elle alors qu'elle se sentait mal.

Épisodes 19 à 22 (scénario d'Ed Brubaker, illustrations de Michael Lark et Stefano Gaudiano) - Il y a plus de 10 ans un attentat à la bombe a causé la mort d'une dizaine de joueurs de football américain d'une jeune équipe prometteuse. Un concours de circonstances impliquant une prise d'otages fait ressortir cette vieille affaire non élucidée. Elle semble impliquer un policier (tellement marqué par ce crime qu'il a emmené les pièces du dossier chez lui après avoir quitté la police), ainsi que l'un des pensionnaires de l'asile d'Arkham.

Ed Brubaker et Greg Rucka sont entrés en résonance à tel point qu'il devient impossible de distinguer les pages écrites par l'un et celles écrites par l'autre. Ce tome propose un trombinoscope en début, ce qui permet de savoir quel personnage est le partenaire de quel autre, et qui a quelle place dans la hiérarchie du commissariat. Cette double page permet de tout de suite rentrer dans chaque histoire, sans avoir à patauger quelques pages pour se rappeler de l'historique des uns et des autres. Brubaker et Rucka proposent dont 4 histoires différentes savamment dosées.

Le lecteur retrouve l'équipe de Gotham Central qui comprend des personnages réguliers de l'univers partagé DC, comme Renee Montoya ou Maggie Sawyer. L'existence de Batman est une certitude, mais ses interventions sont très limitées ; il n'y en a qu'une seule dans ce tome. Par contre, l'influence des supercriminels est bien réelle : il y a le procès de Mister Freeze pour avoir tué un officier de police dans le tome précédent, il y a donc l'influence du Joker, ainsi que l'apparition de 2 autres supercriminels ennemis de Batman. Les scénaristes les utilisent avec parcimonie, sans insister sur les aspects les plus fantastiques de leurs personnages.

La série s'appuie surtout sur ces policiers humains de Gotham Central. Comme on peut s'y attendre, leurs relations professionnelles ne se limitent pas à collaborer sur des enquêtes, il transparaît un peu de leur personnalité et de leur vie privée. Là encore, Brubaker et Rucka privilégient la retenue ; ils ne transforment leurs histoires en comédies dramatiques, ou en soap opéra. Les récits se focalisent sur les enquêtes, sur les démarches concrètes pour trouver des pistes, pour les développer, et les caractéristiques des uns et des autres ressortent incidemment, de manière naturelle.

Brubaker et Rucka savent aussi varier les intrigues, en introduisant un point de vue inattendu (celui de Stacy), en proposant une vague de crimes spectaculaires (le tireur d'élite abattant froidement des individus), ou ordinaires (la jeune femme morte), ou en allant piocher dans les affaires classées. À chaque fois le moteur de l'enquête (Qui a fait le coup ? Quel est le motif ?) introduit un suspense, une tension narrative qui tient en haleine. Les résolutions ne sont pas manichéennes et la composante feuilletonnesque (l'évolution de la situation de chaque policier d'une histoire à l'autre) lie les enquêtes entre elles, tout en générant de l'empathie pour ces policiers.

Michael Lark n'illustre qu'une partie des épisodes, sans pour autant que l'aspect graphique de la série n'en pâtisse de trop. Il a posé des bases solides dans les 10 premiers épisodes, et les éditeurs ont repris son style (encrage un peu appuyé et réalisme) pour l'imposer à tous les autres dessinateurs. Ils n'ont pas tous l'intelligence de Lark pour mettre en scène les dialogues, mais globalement l'unité stylistique de la série est respectée. Chacun reste dans un registre assez réaliste, en évitant les postures exagérément dramatiques, en fuyant tout les clichés propres aux histoires de superhéros et restant modérés dans les expressions des visages. Cette retenue permet à chaque enquête d'être dans un registre plausible, sans être trop noire, et de rester à un niveau humain, sans être dérivatif des aventures de Batman.

Brubaker & Rucka, et leurs illustrateurs, renouvellent l'exploit de proposer des récits policiers en images, qui n'ont pas à rougir d'une comparaison avec un roman policier. Il y a de vraies tensions, de vrais moments d'enquête et de déduction, de vraies horreurs face aux crimes, des individus assez développés pour que le lecteur puisse s'y attacher et quelques cas de conscience. Ils poursuivent de décrire les enquêtes des policiers de Gotham Central dans On the Freak Beat (épisodes 23 à 31).
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