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Velvet tome 1 sur 3
EAN : 9782756062129
128 pages
Delcourt (08/10/2014)
3.91/5   33 notes
Résumé :
Velvet Templeton est l'assistante du Directeur d'une agence de renseignements. Officiellement du moins. Lorsque le plus grand agent secret du monde est tué en mission, elle se trouve engluée dans un imbroglio de mystère et de meurtre. Envoyée sur le terrain, dans un milieu qu'elle avait abandonné, son propre passé lui revient alors en pleine figure. Heureusement pour elle, elle n'a rien perdu de ses talents.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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À l'image des éditeurs de comics américains, Delcourt Comics avait décidé pour le Free Comic Book Day 2014 de proposer un fascicule comics gratuit, comme Panini Comics a pu le faire avec une histoire de Spider-Man.

Ce petit volume d'une vingtaine de pages est ici découpé en trois temps, pour illustrer au mieux le catalogue de Delcourt Comics. Tout d'abord, nous avons une bande-annonce exclusive de Velvet par Ed Brubaker et Steve Epting, puis un récit inédit de B.P.R.D. par Mike Mignola, Scott Allie et Guy Davis, et enfin une preview de la nouvelle série du label Comics Fabric, Fox-Boy, par Laurent Lefeuvre.
La bande-annonce exclusive de Velvet est l'occasion de découvrir une série qui arrivera bientôt en V.F. avec surtout un duo de créateurs qui a déjà opéré de concert sur des séries comme Captain America chez Marvel Comics. La thématique en est d'ailleurs très proche avec du complot et de l'espionnage de haute volée. La plus longue partie de ce fascicule est malgré tout consacrée à la série B.P.R.D., dont nous avons ici un épisode qui peut paraître incomplet puisque l'histoire nous laisse un peu en plan au moment de se finir. C'est malgré tout l'occasion de découvrir l'univers de Mike Mignola centré autour du fameux personnage du Hellboy. Enfin, l'ultime preview représente la branche « French Comics » de Delcourt avec leur « Comics Fabric ». Laurent Lefeuvre présente très très brièvement son Fox-Boy, jeune super-héros en herbe qui fera son apparition prochainement dans leur catalogue.
Ces trois présentations très différentes ont des caractéristiques paradoxales mais inhérentes à leur statut. Chacune des trois paraît très intéressante dans son genre : espionnage, fantastique et super-héros sont autant de thèmes présents chez les comics Delcourt. Toutefois, tout cela est évidemment trop court pour être totalement fixé, mais le but est sûrement réussi : on est happé par l'intérêt suscité par ces bonnes idées. le gros point faible vient enfin du but même du FCBD : faire du gratuit oblige à faire de la publicité et là nous n'en manquons pas du tout, puisque Delcourt Comics n'y va pas avec le dos de la cuillère pour défendre son bout de gras. C'est l'intérêt, me direz-vous.

Un comics gratuit très intéressant, qui incite évidemment à découvrir ces trois nouvelles séries inédites à venir (Velvet, la suite de B.P.R.D. et Fox-Boy). La publicité inhérente à ce genre d'initiatives ne doit pas gâcher le plaisir de la découverte.

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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2013/2014, écrits par Ed Brubaker, dessinés et encrés par Steve Epting, et mis en couleurs par Elizabeth Breitweiser.

L'histoire commence à Paris en 1973. Jefferson Keller (X-opérateur 14) exécute froidement sa cible dans un restaurant. Il est lui-même abattu froidement au cours de sa fuite par un tireur non identifié. Manning, le directeur de cette agence secrète d'espions (ARC-7), fait le point de la situation le lendemain avec les agents de l'agence, en présence de Velvet Templeton sa secrétaire. Cette dernière se remémore sa liaison avec Keller en 1968. Quand Colt l'agent de Londres indique que les indices désignent Frank Lancaster comme étant le coupable, elle sait qu'il y a quelque chose de pourri. Sa mémoire eidétique lui fait se souvenir d'une bizarrerie dans une note de frais de Keller, il y a quelques semaines. Velvet Templeton n'a pas toujours été la secrétaire du directeur Manning.

En 2005, Ed Brubaker et Steve Epting replacent Captain America en tête des ventes, de manière magistrale, à commencer par La légende vivante. le lecteur se lance dans la découverte de leur collaboration sur leurs propres personnages avec un haut niveau d'attente.

Ed Brubaker a choisi de situer son récit en 1973, pour une raison qui n'apparaît pas dans ces épisodes. Par contre, le lecteur a le plaisir de constater que Steve Epting a joué le jeu, et qu'il a effectué ses recherches de référence avec soin. C'est d'autant plus visible pour un lecteur français quand apparaît un policier coiffé d'un képi, avec un uniforme conforme à celui de l'époque. Epting ne dessine dans un registre photoréaliste obsessionnel ; les quelques éléments qu'il dessine de ce policier dans une scène de nuit suffisent à le rendre plausible et substantiel.

Tout au long de ces 5 épisodes, le lecteur peut ainsi apprécier la qualité de la reconstitution, qu'il s'agisse d'un carrousel d'appareil de projection de diapositives, des modèles de voitures, d'une salle occupée par des ordinateurs massifs à bande magnétique, des modèles de maillots de bain (sur une plage des Bahamas en 1956), etc. Epting se révèle être un chef décorateur et un accessoiriste rigoureux et intelligent. Il reconstitue avec aisance l'atmosphère des casinos de la principauté de Monaco, où Velvet Templeton arbore une robe magnifique.

Le degré d'investissement d'Epting se perçoit également dans la régularité de la présence des arrières plans. Il y a bien quelques suites de cases pendant lesquelles il appartient à Elizabeth Breiweiser de maintenir l'ambiance de la séquence par le biais de la couleur, mais jamais sur une page entière. Epting trouve un savant point d'équilibre entre des cases avec des décors détaillés, des cases avec le rappel d'un élément de décor, et des cases sans arrière plan. le lecteur n'a jamais de mouvement de recul le faisant sortir du récit, parce qu'il a l'impression de voir des acteurs s'agiter sur une scène de théâtre.

Steve Epting dessine les personnages de manière naturaliste, avec des postures réalistes. Il conçoit les scènes d'action de la même manière. Il est possible de percevoir dans certaines images des hommages discrets (il faut savoir ce que l'on cherche pour le reconnaître) à James Bond ou Modesty Blaise, ou encore à Nick Fury (version Jim Steranko, avec la combinaison permettant de planer). Epting compose des planches comprenant une moyenne de 4 ou 5 cases, aboutissant à une narration fluide et rapide, sans être creuse. Il a gagné en maîtrise des aplats de noir, jouant avec les ombres de manières sophistiquée et esthétique.

Ce jeu d'ombres est en cohérence avec la recherche de la vérité dans laquelle se lance Velvet Templeton, dans le monde de faux-semblants qu'est l'espionnage. Comme à son habitude, Ed Brubaker maîtrise les conventions du genre et les utilise avec maestria. Au départ, le lecteur peut sourire de l'idée de voir Miss Moneypenny (la secrétaire dans la série James Bond) transformée en espionne clandestine. Brubaker dépasse vite le stade de cette référence, pour faire de Templeton un personnage complexe, séduisant et fascinant, de plus de 40 ans. Il ne révèle que quelques bribes de son passé, qui suffisent largement à la légitimer (et bien plus encore) dans le rôle d'enquêtrice sur l'exécution sommaire de Jefferson Keller.

Ed Brubaker ne transforme par Velvet Templeton en une superhéroïne, ou une Nick Fury au féminin, encore moins en James Bond en jupon. Il déroule d'abord une intrigue haletante, avec l'enquête sur les circonstances de l'exécution de l'opérateur 14, et en même temps l'histoire personnelle de Velvet Templeton dépourvue de toute niaiserie, et plausible dans le cadre du récit de genre de type "espionnage". Brubaker gère à la perfection le rythme de son récit, alternant scène d'action et scène d'interaction entre les personnages, dosant avec intelligence les révélations du passé, et les quantités d'informations.

Dans un récit d'espionnage, le lecteur peut vite se sentir perdu du fait de ce que l'auteur ne lui dit pas, ou du fait de situation rendue complexe à loisir par des personnages jouant double ou triple jeu, sans qu'il en ait conscience, tissant une tapisserie inextricable de fils entremêlés au-delà de tout espoir de compréhension sans prendre de note. Ici, rien de tout ça. Brubaker et Epting ont soigné le rythme de leur récit et la structure de leur narration de telle sorte à intégrer les conventions du genre, sans jamais donner au lecteur l'impression qu'il a raté une marche, ou qu'il doit revenir plusieurs pages en arrière pour vérifier un événement ou un propos.

Avec ce premier tome, Ed Brubaker et Steve Epting proposent un récit d'espionnage solidement ancré dans une époque clairement identifiée, respectant tous les codes de ce genre, sans jamais tomber dans des séquences stéréotypées. Ces 5 épisodes constituent une entrée en la matière substantielle, divertissante à souhait, avec un personnage principal immédiatement attachant, mystérieux tout en restant plausible, femme d'action sans oublier de réfléchir, perspicace sans être infaillible.
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Un comics à lire rien que pour le personnage principal. Une femme Velvet Templeton qui est sexy, intelligente avec des qualités de tueuse. Assistante de Direction mais une espionne formée pour l'action. Ce tome un nouvelle série présage de belles aventures. A lire.
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Visiblement, les deux auteurs ont réussi par le passé à ressusciter Captain America. Partis sur cette lancée, ils ont décidé de réhabiliter cette bonne vieille Velvet. C'est un peu comme si on faisait naître à nouveau Bécassine en agent secret. Je plaisante un peu sur ce dépoussiérage car ce n'est pas vraiment cela. Velvet, c'est un peu une James Bond des années 50 ou un agent OSS mais sans le blue.

Il est sans doute bon de voir une quadragénaire à l'action après 18 ans d'inactivité ou plutôt dans le rôle d'une assistante secrétaire. On remarquera qu'elle n'a rien perdu de ses talents. le scénario utilise de grosses ficelles mais c'est habilement exploité. Et pour une fois, le rôle titre est féminin dans un monde d'espionnage dominé par la gente masculine.
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Velvet est un comics écrit par Ed Brubaker et dessiné par Steve Epting.

Dans ce premier tome, on nous présente le personnage de Velvet, assistante du directeur d'une agence de renseignement. Au fil des années, Velvet a eu de nombreux amants parmi les espions de l'agence. Un jour, l'un d'eux, X-14, le meilleur agent de l'agence, aussi considéré comme le plus grand agent secret du monde est retrouvé mort.

Velvet va enquêter de son côté pour comprendre ce qui a bien pu se produire et comment son amant favori a pu être tué. Elle va vite se retrouver prise au piège et ne va avoir d'autre choix que de ressortir ses talents d'espionne qu'elle avait délaisser près de 20 ans plus tôt.

A mi chemin entre James Bond et Jason Bourne, avec à la place de ces messieurs une héroïne sexy et charismatique, le récit est mené tambours battants.
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critiques presse (3)
ActuaBD
02 décembre 2014
Passionnant de bout en bout, à la fois grâce au graphisme d’un Steve Epting qui se prête à la perfection à ce jeu de piste et à une narration rythmée à la première personne qui aide totalement le lecteur à s’immerger et à s’attacher à une personnalité aux multiples facettes. Velvet prouve une nouvelle fois la qualité et l’intelligence d’écriture d’un scénariste qui n’a pas fini de surprendre.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
17 novembre 2014
Au dessin, Steve Epting, complice de Brubaker sur Captain America, offre des planches époustouflantes au dessin réaliste brillant, aux cadrages dynamiques et aux ombres finement ciselées. Dès lors, Velvet se pose comme un divertissement haut de gamme, un pur moment de plaisir.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
07 novembre 2014
Velvet sait dépoussiérer les canons du genre grâce à un rôle-titre féminin qui n'a aucun mal à assumer sa part de masculinité !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Sueur. Souffle court. Fumeur.
Un objet lourd dans sa poche. Glisse sur du nylon à chaque pas. Flingue ?
Gaffe, Polo. Une DS ça se remplace. Pas une tête trouée... ni une colonne vertébrale, d’ailleurs.

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L'un des aspects les plus étranges du renseignement, c'est que c'est un monde d'agents qui détestent obéir aux règles mais savent pourtant très bien obéir aux ordres.
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Les signes ne peuvent pas figurer, dans un rapport d'espion, aussi avantageusement que des paroles.
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Alors, on va la faire, cette descente du Danube au claire de lune.
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Personne ne vit une nuit d'amour comme un homme qui part pour une mission potentiellement mortelle.
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