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OSS 117 tome 47 sur 71
EAN : 9782377355105
216 pages
Archipoche (10/09/2020)
3.54/5   23 notes
Résumé :
Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, décide de prendre quelques jours de repos bien mérités à Tokyo, lorsqu'une histoire de chantage dont est l'objet l'une des secrétaires de l'antenne locale de la CIA éveille son intérêt. À plus d'un titre... L'idée de jouer le mari de la jeune dame n'est pas pour lui déplaire, mais un Nippon bien nippé va lui donner du fil à retordre.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il s'appelle Hubert Bonisseur de la Bath, avec un nom pareil, on pourrait se croire dans un roman de parodie, mais pas du tout. C'est le vrai nom d'OSS 117, on peut quand même se moquer. Cette série a eu son heure de gloire dans les années 50, exhumé en 2006 par Michel Hazanavicius et Jean Dujardin dans une version bien parodique, elle.
Personnellement, j'aime ressortir de vieux romans de gare des oubliettes, ils possèdent un charme désuet, une légèreté et une insouciance qui fait du bien, on ne se prend pas la tête, c'est loin d'être parfait, mais justement, on s'amuse à trouver les failles, les petits défauts, et les plus gros, comme dans un jeu.
Au niveau du suspense, on démasque les méchants dès leur première apparition, OSS 117, soit disant affublé d'une intelligence supérieure, est franchement godiche de ce point de vue. On pourrait s'offusquer de quelques remarques à la limite du racisme, s'appuyant lourdement sur les stéréotypes, mais on est dans l'esprit de l'époque, et finalement, il n'y en a pas tant que ça, par contre, concernant la femme, là, on sort la grosse armada des stéréotypes machistes, et franchement, l'idée de mettre en films dans le style parodique parait tout à fait justifiée.
Pour l'histoire, on est dans le roman d'espionnage classique, et il y a de l'action, des sentiments, des mystères, ça se laisse lire et le plaisir de lecture est au rendez-vous. Certainement qu'on ne le lit plus comme en 1958, tant de séries télé sont passées sur ce registre au point de dévoiler toutes les ficelles, le rouleau compresseur du temps lui est passé dessus, il y a un petit côté ringard (comme mon allégorie du rouleau compresseur, j'avoue), mal vieilli, et le lecteur de 2020 n'est pas celui de 1958, mais, et c'est souvent le cas pour les “romans de gare”, une lecture au second degré révèle des petits plaisirs dans ses faiblesses.
On a le droit de se moquer de ce héros un peu bancal, et ce n'est surement pas le meilleur roman d'espionnage, mais je me demande si je ne préfère pas ce genre, ici on peut se permettre de ne pas le prendre trop au sérieux, c'est une manière de ne pas se prendre soi-même au sérieux, et donc je voudrais le conseiller à tous ceux qui ne pète jamais et qui ne rient jamais aux éclats, à ceux qui serrent tout le temps les dents et les fesses, à ceux qui méprisent l'imperfection et qui pensent que tout doit être pris au sérieux dans la vie… Moi j'aime l'imperfection, et ce genre de romans de gare, ça fait juste du bien, et ça, c'est déjà beaucoup.
Franchement, je crois que je lirais volontiers d'autres OSS 117 et les rééditer aujourd'hui est un bonne idée.
Petite remarque sur la présente édition : les marges sont trop étroites, le pouce qui tient ouvert le livre déborde sur le texte.
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Merci à Babélio et à Mylène des éditions de l'Archipel de m'avoir permis la lecture de ce bon roman d'espionnage dans le cadre d'une masse critique.Hubert Bonisseur de la Bath,alias OSS117,de retour de mission ,compte prendre quelques jours de villégiatures à Tokyo quand on lui propose de se faire passer pour le mari d'une secrétaire des services de l'armée américaine ,Eva Davidson,victime d'un horrible chantage.Il ne peut résister devant la beauté de la victime sans savoir dans quoi il allait mettre les pieds.
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Faut-il encore présenter Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, agent secret héros de dizaines d'aventures écrites par Jean Bruce dans les années 50 et 60 ? Pour le lecteur de 2020, il y a de grandes chances pour que ce héros ait les traits de Jean Dujardin qui a incarné avec brio le rôle titre des films consacrés au susdit OSS 117.
La réédition dans un très joli format par Archipoche et le bon souvenir que je gardais des films m'ont incitée à me plonger dans la version livresque des aventures de Hubert sans trop savoir à quoi m'attendre. Et finalement ce fut un vrai plaisir de lecture que de plonger dans les aventures japonaises d'OSS 117 : le rythme ne faiblit pas, l'intrigue bien que cousue de fil blanc tient la route et on s'amuse beaucoup à comprendre avant le héros quels sont les méchants qui le mènent en bateau. Difficile de savoir si à l'époque de la parution l'ironie et la parodie étaient déjà voulues par l'auteur mais clairement à la lecture 60 ans après on s'amuse autant de la misogynie, du racisme latent, de la prétention et de l'incompétence d'OSS 117 que de ses aventures proprement dites. S'y ajoute le petit plaisir coupable de se plonger dans de la littérature faite uniquement pour distraire, sans prétention aucune, et j'ai eu la bonne surprise de trouver que ce roman était finalement plutôt mieux écrit et construit que ce à quoi je pouvais m'attendre.
Enfin, ce fut un vrai plaisir de me replonger dans l'atmosphère des années 50, surtout dans un roman qui à l'époque était fait uniquement pour distraire et pas spécialement pour informer ou éduquer son lecteur : dans Atout coeur à Tokyo, on découvre le Japon de l'immédiat après-guerre qui, sous occupation américaine, commence petit à petit à se libérer du joug de son occupant (eh oui, fini le bon vieux temps, les ressortissants américains coupables de crime peuvent maintenant être traduits en justice !!!), la CIA et son homologue des services secrets japonais qui espionnent tranquillement sans que les citoyens s'en émeuvent et toute une atmosphère désuète qui ajoute au plaisir de lecture.
Et puis rien que pour lire comment Hubert Bonisseur de la Bath démonte une mâchoire ou met au tapis un adversaire d'un simple coup de doigt bien placé, il ne faut pas rater ce roman ! Amis de l'ironie, du second, troisième ou quatrième degrés, historiens du roman de gare ou simples lecteurs ayant envie de passer un bon moment sans se prendre la tête, je vous recommande cette lecture. Pour ma part, je vous laisse, je pars à Karachi (ou serait-ce Bangkok ?) suivre Hubert dans ses nouvelles aventures.
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Encore un réussite dans cette réédition des romans de Jean Bruce. Cette fois, alors qu'il devait prendre quelques jours de repos bien mérités, OSS 117 va reprendre du service dans une histoire d'espionnage pour sauver une belle dame.
Grâce à son intrigue légère et virevoltante, pleine de rebondissements et d'aventure, ce roman au charme désuet nous plonge dans un univers certes bien connu et sans réelle surprise, mais offre un divertissement sans prise de tête qui ravira les amateurs du genre.
Encore une très bonne surprise avec cette reprise, pour laquelle je remercie Mylène, des éditions de l'Archipel.
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En découvrant les quatre tomes à paraître chez Archipoche, ils ont tout de suite rejoint ma liste d'achats. Les couvertures sont tout particulièrement réussies. Colorées, sobres et jouant à la fois sur la modernité et les sixties, elles donnent envie de se lancer dans la collection.

OSS 117 (ou Hubert Bonisseur de la Bath), je ne le connaissais que de réputation. Je n'ai encore vu aucun des films, ancien ou nouveaux et lui ai toujours préférés 007 (ou James Bond). Outre l'attrait visuel précédemment abordé, le genre espionnage n'a pas manqué de facilité cette lecture. Et pour me lancer, j'ai choisi l'un des plus exotiques des quatre.

En repos à Tokyo, OSS 117 se retrouve à jouer les maris d'une secrétaire aux fascinants yeux bleus pâles. Cette dernière, au service de la CIA, subit le chantage d'un mystérieux "Nippon bien nippé". Hubert est chargé de démêler cette étrange affaire…

Des femmes, de l'espionnage et des jeux de mots, on se représente assez facilement l'univers déployé par Jean Bruce. Plus classique et intimiste qu'un Bond tonitruant, ici le monde n'est pas à sauver d'un mégalomane et il ne s'agit pas d'évoluer dans les hautes sphères politico-économiques. C'est de l'espionnage, plus proche de ce que devait être la réalité de la fin des fifties.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Elle portait un de ces masques de chirurgiens dont beaucoup de japonais se couvrent la bouche et le nez pendant la mauvaise saison, dès que le temps devient humide, ce qui ne les empêche pas d'attraper des rhumes ou la grippe comme tout le monde.
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Hubert aperçut un jardin, une autre maison un peu plus loin. Il faisait sombre. Il passa en crabe, soucieux de ne pas tourner le dos au Japonais, mais l’attaque arriva d’un autre côté. Un hatemi à la carotide. Il n’eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait et tomba en syncope...
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Il se gratta légèrement l'occiput, ce qui l'aidait parfois à réfléchir.
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Il ferma les yeux et des images défilèrent comme un film sur l'écran de ses paupières baissées.
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