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Critique de paulmaugendre


Il y a 70 ans, le 15 août 1949, sortait des imprimeries de la S.L.I.M., 37 boulevard de Strasbourg (Paris Xe) le premier titre de la collection Spécial Police du Fleuve Noir.

Tu parles d'une ingénue mettait en scène pour la première fois un héros récurrent qui connaîtra moult aventures, aussi bien au début dans la collection Spécial Police, puis dans la collection Espionnage du Fleuve Noir, enfin aux Presses de la Cité dans la collection Un mystère avant de continuer dans la collection Jean Bruce Espionnage, toujours aux Presses de la cité.

Ce héros a pour nom Hubert Bonisseur de la Bath, plus connu sous son matricule d'agent des services secrets américains de OSS117. Héros de romans, 88 au total sous la plume de Jean Bruce, et à la mort de celui ci dans un accident de voiture le 26 mars 1963, par sa femme Josette Bruce aidée par un collectif de romanciers pour 143 volumes, et enfin sous la signature de François et Martine Bruce pour 24 nouvelles aventures, mais aussi de nombreux films dès les années 1957.

Le premier film a été réalisé par Jean Sacha sous le titre de OSS117 n'est pas mort avec Yvan Desny dans le rôle principal. Puis ce sera tour d'André Hunebelle de prendre la relève de 1963 à 1968 pour cinq titres. OSS117 est alors interprété successivement par Kerwin Matthews, Frédéric Strafford et John Gavin. Enfin Michel Hazanavicius en réalisera 2 en 2006 et 2009 avec Jean Dujardin dans le rôle titre.

Lequel de ces comédiens s'approche le plus physiquement du personnage de fiction ? le mieux est peut-être de reprendre la description qu'en fait l'auteur dans ce premier roman :

Hubert Bonisseur de la Bath était vraiment un phénomène. de nationalité américaine, il était de lointaine descendance française. Héritier de traditions jalousement conservées, il faisait très « vieille France » et n'avait pas du tout le genre américain. Mais sous des apparences d'amabilité et de nonchalance, Hubert dissimulait une terrible personnalité. Son intelligence, très vive, était lucide et froide comme une lame d'acier. Doué d'une facilité d'adaptation véritablement extraordinaire, il était toujours dans le ton quel que soient la situation et le lieu. Son flegme était souvent exaspérant, il le savait et en usait à bon escient. C'était avant tout un homme d'action. Ses nerfs d'acier et une absence totale de scrupules faisaient de lui un adversaire particulièrement redoutable. Il menait toujours le jeu sans ménagement et avec une brutalité désirable. Hubert était un dur, Pierre ne lui connaissait qu'une faiblesse : c'était son penchant immodéré pour les jolies femmes.

En 1943, Hubert Bonisseur de la Bath, qui appartenait aux services de renseignements de l'Armé américaine, avait été parachuté en France pour y remplir une mission extrêmement dangereuse. Sa parfaite connaissance de la langue et des coutumes du pays, qui avait été le berceau de sa famille, le désignait particulièrement pour y opérer. Pierre qui commandait un réseau de résistance, l'avait connu à ce moment là. Il lui avait prêté son appui. Les deux hommes étaient faits pour d'entendre. Les dangers courus ensemble avaient scellé d'une solide estime mutuelle une amitié qui n'avait cessé depuis lors de s'épanouir.



Hubert Bonisseur de la Bath descendit le premier [de l'avion]. Pierre remarqua tout de suite qu'il n'avait pas changé physiquement. Il était grand et svelte. Ses cheveux châtain clair. Il portait toujours une abondante moustache, très R.A.F., qui n'était là, pensait Pierre, que pour détourner l'attention de ses yeux bleu métallique au regard perçant.


Hubert Bonisseur de la Bath est donc le prototype idéal de l'agent secret et il fera de très nombreux émules dans la collection Espionnage du Fleuve Noir et d'ailleurs. le résumé de ce roman se fera, si j'ai le temps et le courage, ultérieurement.


La collection Spécial Police fort prisée des collectionneurs pour les couvertures signées Gourdon terminera sa carrière en 1987 avec le numéro 2075 par un titre prémonitoire de Michel Quint : Bella Ciao !



Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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