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Critique de Vermeer


Essai très riche (quelques longueurs) et novateur puisqu'il date de 1995.
Depuis le XVIIIème siècle et surtout les années 1960, l'individu s'est affranchi des autorités traditionnelles : Eglise, communautés, royauté. Il est donc libre mais a du mal à assumer cette liberté car il faut donner soi-même un sens à son existence, accepter le jugement d'autrui. Pour cela il est tenté par "l'innocence", l'infantilisation, la déresponsabilisation. Les hommes ou les peuples s'affirment victimes pour être reconnus, échapper au Droit, fuir les responsabilités.
Pour échapper à l'ennui et à l'angoisse, l'homme a voulu réenchanter le monde par la consommation et les loisirs. Les années 1960-1970 ont mêlé rêve libertaire et publicitaire, monde féerique et matériel.
La deuxième partie de l'essai étudie les rapports Hommes/Femmes, la guerre de l'ex Yougoslavie et la position de l'agresseur devenue victime de la Serbie, le statut du Juif comme victime absolue, le trop plein d'information qui implique sélection ou survol, le rôle de l'humanitaire qui succède à la charité de proximité.
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