Mon père, c'est un lourd dossier. On ne construit rien en se voyant par intermittence. Nos relations ne sont pas géniales. Je ne sais pas si ça me manque ou pas… Concrètement, ça ne me manque pas. Mais inconsciemment, je me suis sans doute construit là-dessus. Et du coup, je me suis fabriqué pas mal de papas de rencontres.
Tu as 50 balais, et tu ne sais pas forcément quoi en faire...
Comme disait Descartes, le génie est une longue patience.
Toi aussi tu as changé de nom, et même de prénom…
- Ah non !
- Tu étais Maurice Benguigui, tu es devenu Patrick Benguigui…
- Bruel, c'était mon nom de scène, on me l'avait trouvé avec mon oncle, je ne me souviens même plus comment, avant le coup de sirocco ! Puis c'est devenu officiellement mon nom. En 2003, j'avais vécu plus longtemps sous le nom de Bruel que sous le nom de Benguigui, j'ai fait la demande officielle juste avant d'être père… Mais pour Maurice, désolé ! Je n'ai jamais été Maurice Benguigui. Je me suis toujours appelé Patrick…
Je crois que les âmes peuvent se toucher, oui.
Parfois, j'ai le sentiment de n'avoir pas accompli tout ce que je pouvais faire. Un acteur doit tourner plus de films, jouer plus de pièces, un chanteur sort plus d'albums. Moi, le fait de faire les deux, même si c'est un rêve, me pénalise quelque part
Dans toute cette histoire, au fil des jours,, revenait le nom d'un absent tant attendu, puis d'homme devenu un scandale. Patrick et moi avons beaucoup parlé de DSK que nous connaissions tous les deux...
Ce n'est pas à moi que le bonheur pose un problème, mais aux autres.
L'hypermnésique, c'est celui qui va se souvenir de tout ce que son cerveau a enregistré consciemment ou inconsciemment.
Ta solitude et ton coeur pour seules armes.