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Je ne connaissais pas du tout cet auteur. C'est grâce à Asphodèle, qui m'a gentiment prêté ce livre et que je remercie, que je l'ai découvert. Disons-le tout de go : j'ai adoré ce polar qui ne ressemble en rien aux autres : les personnages ne coupent pas les cheveux en quatre, le langage n'est pas châtié et les méthodes sont non réglementaires. En même temps, nous ne sommes pas chez Derrick, ça bouge dans tous les sens, au point que le lecteur halète lui aussi face à tant d'actions menées allègrement au joyeux rythme des coups de poing ou, plus sympathique, de drague en tout genre. Car nos deux compères sont des hommes, vous voyez ce que je veux dire ! Et il faut bien compenser ce rude boulot de flic par quelque chose, n'est-ce pas ?

Bref, c'est endiablé, déjanté, complètement foutraque... et on tourne les pages avec avidité. Tout comme Asphodèle, la fin m'a un peu frustrée quand même mais en lisant ce livre, on se dit qu'en définitive, ce n'est peut-être pas l'essentiel !

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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L'inspecteur Roberts , la soixantaine encore très alerte est flanqué du sergent Brant, une brute, un sacré branque qui a tout d'un Pitbull, rageur et expert en bavures ...Ce coup ci faudra un bon coup, euh plutôt un gros coup pour se faire oublier des beef carrots et se refaire une petite blancheur. ça tombe bien, des petits malins dont un arbitre fou s'amusent à suspendre des dealers en haut des lampadaires.. pas des lumières à faible consommation ....ça fait mauvais genre dans le quartier. Brant compte bien faire le ménage à sa façon et décrocher les félicitations du Jury !
Le gros coup de Ken Bruen c'est d'avoir trouvé une paire de flics à la démesure de l'inspecteur Roberts, une grande gueule dépassée par l'âge et par la libido de sa femme et du sergent Brant brute de décoffrage qui ne fait pas dans la dentelle...
Les secondes classes comme la plantureuse agent Falls valent le coup d'oeil, toute en rondeur mais un sacré caractère !
C'est vrai que le scénario est un peu faiblard pour cette série R&B, en tout cas un peu moins fouillé que la série du racé détective Jack Taylor brassé à la Guiness mais le style affuté et futé de Ken Bruen est toujours là , ses nouveaux flics caractériels ont du répondant, les dialogues crus et décalés font mouche et l'action est au rendez-vous, que demander de plus ?
ça me fait toujours un bien fou de lire du Ken Bruen, ça dé-méninge !
Ce n'est pas le gros coup... de coeur , pas le genre à vous prendre par les sentiments mais c'est vachement bien.

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ON VOUDRAIT QUE CELA NE FINISSE JAMAIS
Je vais la faire courte. J'avais besoin de respirer. En lisant une critique d'un des abonnés d'un des livres que je viens de lire, sa commettante faisait allusion à Ken Bruen. Connais pas. Patrick Bruel: oui. Ken Bruen: non.

Illico presto je fis Wiki. Oui c'est mieux que la fiche Babelio, un peu niveau pipeau. Et que vis-je? Deux séries de cet inconnu. Dont R&B. Banco pour R&B. Pas parce que je suis Errendebie, Beurk, mais très Rythm and Blues.

Et je vais vous dire. Rack et Boum. Un feu d'artifice. Un Tchernobyl. Un Fukushima d'humour noir. Les intrigues tu t'en fous. de toute façon elles n'y moussent pas plus qu'une Guiness. Et tout pareil, elles finissent au trou. Et si tu te tapes ça avec un cruchon de Tue la Mort d'Illou. T'es mort.

T'es mort de Rire et de Bonheur. Faut dire que quand dans le mois tu viens de te taper les 3 Dierstein. Plus la série Sallisienne sur Turner. T'as envie grave de changer d'air. Et comme le fond de l'R très Brantignole est frais dans ces petits bouquins de Ken l'irlandais, ça te ventile un max. de l'R conditionné tout Benef.

Je ne vous raconte rien. Il y a toujours tout plein de loukoums de plein de pages pour le faire. Vous allez vous régaler. Rappelez-vous. Sept petits bouquins. Sept jours. Une semaine de grande vacance. Vous êtes aux abonnés absents. On voudrait que cela ne finisse jamais.



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R comme Roberts et B comme Brant, deux flics véreux d'un commissariat miteux du sud de Londres. Deux séries de meurtres devraient accaparer leur attention et leur permettre de redorer leur blason auprès de leur hiérarchie. D'un côté, un gang semble décidé à nettoyer le quartier de quelques-uns de ses criminels, et de l'autre, un tueur en série s'attaque aux joueurs de l'équipe nationale de cricket.

Avec un langage fleuri et des dialogues savoureux, Ken Bruen offre un portrait sans grand espoir des quartiers londoniens défavorisés. Ce roman débordant d'humour noir, franchement réjouissant, laissera toutefois les amateurs de polars classiques un peu sur leur faim tant les enquêtes demeurent un sujet secondaire. Un livre jubilatoire et décalé qui provoque autant de grincements de dents que d'éclats de rire!
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Roberts et Brant, dits R&B, flics dans les quartiers populaires de Londres, ont un peu de mal avec leur hiérarchie : violents, machos, indisciplinés et légèrement ripoux, ils se demandent si, en cas de coupe de balai dans la police métropolitaine, ils ne seraient pas les premiers à passer à la trappe.... Un polar bien noir, à déguster sur le zinc !
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bon il paraît que c'est son premier roman en série noire ah tant mieux mais il y a du chemin à faire pour intéresser un amateur ce début n'est pas prometteur des flics londoniens ripoux et carriéristes l'un grossier à souhait...et brutal des petites gouapes en veux-en voilà des sketchts mis bout â bout ça ne fait pas forcément un polar!
On aurait aimé quelque chose de plus consistant ,de moins conformiste, de plus original dans le sujet,dans le style , dans l'écriture d'ailleurs horriblement simplette un humour moins suranné moins gras plus léger
bref faut bosser Ken
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R&B, ce sont Roberts et Brant, deux flics londoniens borderline, brutaux et n'ayant aucun respect pour leur hiérarchie. Deux séries de meurtres devraient accaparer leur attention et leur permettre de redorer leur blason auprès de leur hiérarchie, avec d'une part un gang d'un quartier populaire de Londres qui veut nettoyer le territoire, et de l'autre l'Arbitre, un tueur en série qui s'en prend aux joueurs de cricket. le style est bon, avec des personnages hauts en couleur, de l'humour grinçant et quelques belles expressions fleuries qui sont en prime bien traduite. Mais l'auteur en oublie l'essentiel : l'histoire et sa trame. J'ai rarement lu un polar où l'enquête en elle-même était aussi secondaire. Si ça se lit très vite, l'intrigue n'est pas assez prenante pour que ce soit marquant.
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Pour ceux qui hésiteraient encore à se lancer à la découverte de Ken Bruen, n'hésitez pas à vous plonger dans le gros coup.
Roberts, c'est le rythme, Brant, c'est le blues : voici comment sont présentés les deux enquêteurs dès la première page. Leur amitié ? Elle est totalement incompréhensible, et je ne suis pas certaine qu'eux-même sachent réellement pourquoi ils sont aussi liés. Roberts a 62 ans, il est marié à Fiona, 46 ans, jamais contente. Sa fille unique, incapable de parler anglais correctement, vient encore de se faire renvoyer du prestigieux établissement privé qui coute extrêmement cher à Roberts et surtout à sa santé. Brant, lui, est seul, définitivement : pas d'enfants qu'il n'ait reconnu, pas de femmes, juste l'intégralité des oeuvres d'Ed McBain et un chien pelé, Meyer.
Je n'ai garde d'oublier le superintendant qui, déjà, dans ce premier opus, poursuit un rêve même pas secret : se débarrasser de Brant, contre lequel les plaintes diverses et variées s'accumulent. du coup, Brant n'a pas le choix, il lui faut résoudre une enquête, un "gros" coup, si possible, et entre l'assassinat méthodique des membres de l'équipe de cricket, sobrement évoqué dans le cour du récit, et la mise à mort de dealer de manière bien plus violente, il n'a que l'embarras du choix – encore ne faut-il négliger aucune piste, et ce n'est pas toujours facile, la fatigue et la lassitude aidant.
En effet, tenter de mettre de l'ordre dans le quartier Sud-Est de Londres nécessite :
- du temps.
– des agents.
- des moyens.
Et ce n'est pas avec les baisses de crédit que les policiers y arriveront. Déjà, dans ce premier volume, Ken Bruen pointe par son écriture acéré tout ce qui ne va pas dans la société anglaise, tout ce que l'on ne veut pas voir. Il ne s'agit nullement d'effrayer, de donner des arguments à ceux qui jouent sur l'obsession sécuritaire, mais d'examiner des personnages sans aucun repaire. La famille n'est pas un refuge, l'amour non plus, comme le lecteur peut le voir en passant du point de vue de Brant à celui de Falls, ou même de l'Arbitre, tueur et incendiaire sans scrupules. le feu, ici, n'a rien de purificateur, il est dévastateur, arme préférée des sadiques de tout bord qu'il fascine.
C'est peut-être là aussi un tournant du roman policier : le mobile. Avant, nous avions l'argent, la vengeance, l'amour (!), maintenant nous avons la recherche du plaisir immédiat et l'assouvissement de besoins primaires, et peu importe le choix des victimes.
Ou plutôt si : elles importent énormément pour Brant, qui perd coup sur coup son nouvel agent, Tone, et son chien Meyer. La mort de Tone n'est pas sans rappeler celle du jeune stagiaire dans Vert Palatino de Gilda Piersanti. Comme lui, sa disparition laissera des traces, mais ne vous en faites pas : justice sera faite, même s'il faudra attendre. Parfois, tout ne se passe pas comme dans un roman.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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C 'est avec plaisir que je relirai ce roman .
Je me souviens d 'un roman vivant , un peu déjanté , et tellement drôle !
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Je n'ai pas trop mordu au style de l'écriture, beaucoup trop décousue et familière, alternant les chapitres du point de vue du meurtrier dit l'arbitre, de celui du gang E et de celui des policiers... Pas toujours facile à suivre. Mais le directeur de la série a dit qu'il fallait laisser le temps aux auteurs de s'installer, d'évoluer, je continuerai donc la série, en sortant les livres de la médiathèque (voir le mutant apprivoisé et Les Mac Cabés) et en les abandonnant au besoin. Mais c'est très vite lu, pas épais et petites pages très aérées. J'ai aussi lu Delirium Tremens, une enquête de Jack Taylor (tome 1).
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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