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EAN : 9782226398864
240 pages
Albin Michel (05/09/2018)
4.23/5   120 notes
Résumé :
« Le ciel si proche qu'il vous tombe presque sur les épaules. La voix omniprésente du vent. La lumière qui frappe de partout. Et devant les yeux, toujours, la mer, éternelle couronne de joie et d'épines. Les éléments s'abattent sur l'île sans rien qui les arrête. Pas de refuge. On y est transpercé, traversé par la lumière et le vent. Sans défense. »

Un père et un fils regardent l'Histoire se dérouler sous leurs yeux, dans l'immensité de la Méditerrané... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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03/10/2013: Au large de Lampedusa, le naufrage d'un bateau de migrants provoque la mort de 366 personnes...


Un poisson est revenu, à Lampedusa, le loup de mer.
"Tu sais ce qu'ils mangent?
Rien, il n'y avait rien à ajouter. "


Un plongeur se confie:
-En mer, toutes les vies sont sacrées. Il n'y a ni couleur de peau, ni d'ethnie, ni religion.
C'est la loi de la mer ! "


Une pause, une très longue pause, son regard s'était perdu.
- Quand tu as 3 personnes en train de couler près de toi, et 5 mètres plus loin, une mère et un bébé qui se noient, tu fais quoi ?


Mais, les embarcations n'arrivent plus. La Lybie bloque les bateaux, dans ses eaux et l'Italie les incercepte pour les escorter en Sicile...
Loin des projecteurs.
Zéro débarquement à Lampedusa!


Mais, en octobre 2013, les cadavres trouvés dans les filets, étaient rejetés à la mer, les femmes étaient violées dans les prisons syriennes, les bateaux continuaient à couler...


Enquêtes et témoignages des médecins, ONG et habitants de Lampedusa, mais il y a aussi l'histoire du cancer de l'oncle Beppe...
Aucun rapport ?
Sauf peut-être, l'évocation de la résonance de ces noyés, de ces cadavres, de la mort, sur les uns et les autres...
Un traumatisme collectif!


L'Aquarius n'a plus le droit de naviguer, ce bateau de SOS méditerranée qui portait secours aux migrants, en mer...
Changement de politique sur l'immigration.


"On parle d'êtres humains, sous forme de chiffres et de statistiques. Mais, une seule personne, c'est déjà beaucoup".
Le petit Aylan hante toujours nos mémoires, ce petit gamin retrouvé mort, sur la plage, le 03 septembre 2015...
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Voila, c'est fini…
La peur, l'égoïsme, la bêtise et la lâcheté auront eu raison de l'Aquarius. Pourtant, ce bateau affrété par SOS méditerranée respectait la loi de la mer, lui. Une loi qui dit qu'en mer on doit porter secours
à quelqu'un en difficulté, quelles que soient les circonstances.

Davide Enia, lors de séjours à Lampedusa, va recueillir des témoignages d'habitants de ce petit rocher perdu entre Sfax et Malte, entre Tripoli et la Sicile où tant de migrants on pu renaître, où tant d'espoirs ont pu sombrer.
Des habitants qui avouent avoir eu un reflexe de repli quand la première embarcation de fortune, en 1996, est venue accoster sur l'île avec ses premiers naufragés de la vie. Des portes fermées quelques minutes juste le temps d'avoir honte et de laisser parler l'humain.
Du plongeur qui pour toujours se demandera s'il aurait mieux fait de sauver cette femme et son enfant qui étaient à cinq mètres de lui plutôt que les trois personnes qu'il a sorti de l'eau et qui étaient plus près, à cet autre qui lors du naufrage du 3 octobre 2013 ( 350 morts, 150 rescapés) a vécu une plongée traumatisante, de celles qu'on imagine même pas dans les pires cauchemars, les témoignages sont bouleversants. Des habitants qui assurent l'après sauvetage aux pêcheurs sauveteurs, tous n'ont que faire des considérations économicomerdiques, la question de la solidarité et de l'aide ne se pose pas, les mains tendues ne sont qu'évidence.
Et puis il y a les témoignages de ceux qui ont vécu l'inimaginable, ceux qui se sont confiés pudiquement sur leur parcours.
Que de regards perdus, anéantis, dans ces pages…
Les jours, les mois, les années passent et toujours le même drame qui vient s'échouer sur le sable blanc. Et toujours les mêmes héros, meurtris, qui font tout leur possible pour repousser la mort qui règne dans ce coin de Méditerranée, faisant de leur île une terre d'accueil, n'en déplaise aux politiciens et autres fanatiques identitaires ou cravatés des « marchés ».
La faucheuse qui rode en permanence dans les parages renforce les liens entre les hommes.
Davide Enia fait aussi la part belle à l'amitié dans son ouvrage. Amitié entre les îliens, entre certains d'entre eux et lui. Et puis il y a la famille Enia, sicilienne. Les rapports distants (sicilien comme dans les plus belles caricatures, des rapports « d'homme ») avec son père. Davide Enia va lui demander de l'accompagner, le contexte fera évoluer la relation. L'oncle Beppe, comme un lien entre eux, un sacré bonhomme.
C'est à croire qu'il faut que le malheur s'invite pour qu'on se dise qu'on s'aime…
Ce livre est dur malgré une retenue dans les témoignages, une pudeur qui accompagne des gorges qui se nouent et des regards humides à travers les mots.
Loin des yeux de l'occident…
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Ce livre coup de poing correspond à une réalité dont on parle moins aujourd'hui parce que l'arrivée de migrants à Lampedusa n'est quasiment plus d'actualité : disparition des bateaux qui portaient assistance aux migrants en mer, politique récente de l'Italie et de l'Europe en matière d'immigration clandestine, forte baisse du nombre des migrants empruntant la voie méditerranéenne, rôle amplifié des garde-côtes libyens qui arraisonnent et ramènent les canots en Libye, etc… Il n'en reste pas moins que la réalité de cette immigration vers l'Europe est toujours présente avec son lot de drames ; sans compter que les importants camps de migrants en Libye et leurs conditions effroyables ainsi que l'instabilité politique de ce pays ne met pas l'Europe à l'abri d'une nouvelle vague massive d'arrivants.

Revenons au témoignage de Davide Enia… L'état des migrants lorsqu'ils débarquent à Lampedusa est indescriptible. L'auteur nous en fait effleurer la réalité avec ces petites filles enceintes suite à des viols répétés, ces femmes gravement brûlées parce qu'obligées de voyager assises dans le fond du canot et marinant dans eau+pétrole+urine (seuls les hommes ont le droit d'être assis sur les boudins bordant le canot), ces migrants qui, repêchés après naufrage et épuisés par de longs mois de souffrance, meurent de froid sur le pont du bateau avant l'arrivée au port, d'autres qui s'évanouissent en chaîne lorsque qu'ils mettent le pied à terre parce que totalement déshydratés, etc…, etc…
Comment concevoir que les bénévoles qui les assistent puissent moralement résister et trouver encore le courage de leur sourire ? Surtout quand plusieurs canots arrivent en même temps et qu'ils sont totalement débordés par l'afflux et le nombre de cas à prendre en charge médicalement ; et je passe sous silence les morts, surtout les enfants, l'obligation de faire des choix pour les sauveteurs en mer lors des chavirages (trop de naufragés ne sachant pas nager pour le nombre de sauveteurs-plongeurs)… des choix qui les hantent.
« On parle des êtres humains sous forme de chiffres et de statistiques, alors qu‘une personne, c'est beaucoup plus. Une personne, ça a des espoirs et des inquiétudes, des désirs et des tourments» dit l'une des bénévoles. Elle raconte que la première fois où elle a vu des migrants, c'était ceux qui s'étaient réfugiés sous l'auvent de sa maison pour s'abriter de la pluie et du froid ; « Il faut fermer » s'est-elle dit. Puis elle a eu honte de ce premier reflexe et est sortie pour aider dans la mesure de ses moyens ; son rôle parmi les bénévoles venait de commencer… « Les gens de Lampedusa n'accueillent pas les réfugiés par pitié ou par altruisme ; tout ce qu'ils veulent c'est pouvoir se regarder dans la glace le matin sans avoir honte » a-t-elle dit dans un interview pour Arte.

Deuxième thème du livre : les relations entre Davide Enia et son père. Pas de communication entre eux : « le Sud souffre d'une difficulté à communiquer venue d'une culture séculaire où se taire est une preuve de virilité. (…) Parler, c'est une activité de ‘'fimmina''. Les faibles parlent, les vrais mâles restent muets. ». Cardiologue à la retraite, son père pratique la photographie en amateur : « Il n'est pas étonnant que mon père ait trouvé dans la photographie le moyen d'expression idéal. Dans cet environnement asphyxiant (omertà), quasi analphabète sur le plan des sentiments, incapable de nommer son désir, je vois ses photos comme une ouverture sur le réel ».
Pour tenter d'établir un début de communication et illustrer son reportage, il invite son père à l'accompagner à Lampedusa. Et là, il va découvrir que celui-ci est bien plus présent qu'il ne le croyait : « Si je ne m'étais jamais aperçu de sa présence, c'est que je donnais plus d'importance à ce qui manquait, les paroles, au lieu de comprendre la valeur de ce qui avait toujours été là, son regard. S'il n'était pas intervenu, c'est parce qu'à un moment donné je lui avais interdit de m'aider. » La fin de vie de Beppe, oncle très proche de Davide et frère cadet de son père avec lequel il avait un lien très fort va finir de les rapprocher.


Pour conclure, je reprendrai ces mots de l'auteur : « Des centaines de milliers de personnes ont transité par cette île. (…) Nous n'avons pas les paroles pour dire leur vérité, (…) eux qui sont partis pour aborder nos rivages à un prix qu'on n'imagine même pas. (…) C'est eux qui auront les mots pour décrire ce que veut dire aborder sur la terre ferme après avoir échappé à la guerre et à la misère, pour suivre leur rêve d'une vie meilleure. Qui nous expliqueront ce que l'Europe est devenue, qui nous montreront, comme dans un miroir, ce que nous somme devenus. »
Et je ne suis pas sûre que cette image soit à notre gloire…
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Mare nostrum, notre mer Méditerranée où des hommes, des femmes et des enfants luttent pour leur survie. Des migrants par dizaines qui s'agrippent au bateau pour ne pas se noyer, des mains tendues hors de l'eau, des visages qui se crispent, des vies qu'il faut sauver, et des cadavres qui flottent.
Pour les plus chanceux, ceux qui sont secourus, c'est l'île de Lampedusa qui leur donne temporairement un peu de répit dans leur quête d'un monde meilleur, un eldorado, sans guerre, sans violence, sans peur.
Même si Lampedusa n'est pas leur but, c'est un lieu de transit, une étape dans leur odyssée.

Dans ce récit bouleversant Davide Enia tente de mettre des mots sur ces souffrances. Il a passé trois ans à Lampedusa pour témoigner de la tragédie des migrants qui risquent leur vie pour arriver en Europe.
Il a écouté les récits des sauveteurs, des médecins des pêcheurs mais aussi des habitants de l'île et des rescapés.

Même si cette réalité, je la connais par les images qui nous parviennent de ces être à bout de souffle, lire ce texte empreint d'humanité m'a laissée hébétée. L'auteure y insuffle tant de souffrance, tant d'humanité qu'on ne peut qu'y être sensible. Il y transmet, avec talent, une émotion intense, qui m'a touchée. C'est un livre que je garderai longtemps en mémoire.

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En mer, toute vie est sacrée. Si quelqu'un a besoin d'aide, on lui porte secours. Cette loi de la mer est celle qui règne sur Lampedusa, cette île au coeur des vents, ce roc en pleine mer. Cette loi de la mer est celle que suivent ceux qui habitent les maisons aux volets colorés, ceux qui travaillent et portent secours, ceux qui viennent écouter les histoires que racontent les vagues…

Je connaissais l'auteur, son talent de conteur, la musique de ses mots, la magie de son univers. Si on ne peut pas vraiment qualifier ce récit de roman, il est cependant évident qu'il s'agit d'une histoire qui frappe, qui cogne, qui remue et qui bouleverse.

Davide Enia mêle avec virtuosité la vie de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants qui affrontent le danger, à celles de ceux qui les regardent s'échouer en tendant une main, en offrant un sourire. Il décrit avec tact et pudeur, la peur qui envahit le corps, face à cet inconnu, malgré sa faiblesse, ses douleurs, sa vulnérabilité. Et puis cette honte d'avoir presque tourner le dos, d'avoir presque refuser d'ouvrir ses bras. Et enfin cette chaleur qui envahit l'âme quand on accueille avec le coeur.

Bien sûr, Lampedusa est loin d'être la fin du voyage. Il reste encore tellement de chemin, escarpé, sinueux, difficile. Mais les voix qui résonnent dans ces pages sont lumineuses et elles rendent toute l'humanité qu'on doit à ces êtres en souffrance.

A travers les silences, les mots qu'on tait, les sentiments qu'on cache, c'est l'amour, le pardon et la solidarité qui donnent la force d'avancer et de croire qu'un jour, peut-être, chacun puisera le courage, au fond de lui, de tendre la main…
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critiques presse (1)
Lexpress
29 octobre 2018
Avec La Loi de la mer, le Sicilien Davide Enia signe un récit aussi personnel que littéraire sur la tragédie des migrants.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
Il y aura une épopée Lampedusa. Des centaines de milliers de personnes ont transité par cette île. Il manque encore une pièce dans la mosaïque, aujourd’hui : l’histoire de ceux qui migrent. Nous n’avons pas les paroles pour dire leur vérité. Nous pouvons nommer la frontière, le moment de la rencontre, montrer des documentaires sur les corps des vivants et des morts. Raconter les mains qui soignent, et celles qui érigent des barbelés. Mais l’histoire de cette migration, c’est eux qui nous la raconteront, ceux qui sont partis pour aborder sur nos rivages, à un prix qu’on n’imagine même pas. Il faudra des années. Ce n’est qu’une question de temps, mais c’est eux qui nous expliqueront leurs itinéraires et leurs désirs, qui nous diront les noms de ceux que les trafiquants d’êtres humains ont massacrés dans le désert, et la quantité de viols à laquelle une très jeune fille peut survivre pendant vingt quatre heures. Eux qui nous diront le prix exact d’une vie sous ces latitudes. Ils feront le récit, pour nous et pour eux même, des prisons libyennes et des coups reçus à toute heure du jour et de la nuit, de la mer aperçue soudain, après des jours et des jours de marche forcée, du silence qui tombe quand le sirocco se lève et qu’on est cinq cents sur un bateau de pêche de vingt mètres où l’eau monte peu à peu depuis des heures. C’est eux qui auront les mots pour décrire ce que veut dire aborder la terre ferme après avoir échappé à la guerre et à la misère, pour suivre leur rêve de vie meilleure. Qui nous expliqueront ce que l’Europe est devenue, qui nous montreront, comme dans un miroir, ce que nous sommes devenus.
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Il raconta qu'il avis pris la petite dépouille dans ses bras, espérant que c'était une erreur, que l'enfant était peut-être encore vivant, qu'il y aurait peut-être un très léger battement cardiaque, une veine qui pulsait, un souffle de vie à ses narines.
Mais non.
Il était mort.
Cet enfant était mort pour de vraii.
Ce fut le premier cadavre de la tragédie du 03 octobre qu'il examina.
"Comment on peut laisser mourir une créature comme ça? "accussi nica" (petite comme ça) ? On envoie des hommes sur la Lune et on laisse mourir des gens "accussi".
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Ce n’est qu’une question de temps, mais c’est eux qui nous expliqueront leurs itinéraires et leurs désirs, qui nous diront les noms de ceux que les trafiquants d’êtres humains ont massacrés dans le désert, et la quantité de viols à laquelle une très jeune fille peut survivre pendant vingt-quatre heures. Eux nous diront le prix exact d’une vie sous ces latitudes. Ils feront le récit, pour nous et pour eux-mêmes, des prisons libyennes et des coups reçus à toute heure du jour et de la nuit, de la mer aperçue soudain, après des jours et des jours de marche forcée, du silence qui tombe quand le sirocco se lève et qu’on est cinq cents sur un bateau de pêche de vingt mètres où l’eau monte peu à peu depuis des heures. C’est eux qui auront les mots pour décrire ce que veut aborder sur la terre ferme après avoir échappé à la guerre et à la misère, pour suivre leur rêve d’une vie meilleure.
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Deux amoureux s'embrassent près d'un bateau dans l'air tiède de ce début d'octobre. Le ciel offre son bleu en cadeau, et dans l'image que l'eau renvoie, les reflets des lumières étincellent comme des lucioles, brèves et vite englouties par ce qui est trop paisible et trop distant pour englober vraiment les angoisses et les joies de ceux qui habitant de ce côté ci de la vie.
Ici, au coeur de l'Europe, on a gardé la mémoire de la force de la mer. C'est écrit dans la peau de cette ville, au visage marqué de rides de sel.
Une ville qui a compté autant de marins parmi ses habitants connaît ses lois.
La mer respire, à la différence du ciel.
La mer donne et prend quand elle le décide, comme le ciel.
La mer, cette même mer où je viens d'arriver accompagné par les canaux, qui baigne toutes les côtes d'Europe, est maintenant remplie de corps morts, ces migrants naufragés dans l'Odyssée du désespoir.
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Le Sud souffre d’une difficulté à communiquer venue d’une culture séculaire où se taire est une preuve de virilité. « Omo di panza » est une manière flatteuse de désigner celui qui est supposé avoir assez d’estomac pour tout garder pour lui : les doutes, les secrets, les traumatismes. C’est un trait distinctif du paternalisme : les garçons apprennent dès l’enfance l’art de se taire. Parler, c’est une activité de fìmmina. Les faibles parlent, les vrais mâles restent muets. La consigne du silence, seuil de ce roc presque inébranlable qu’est l’omertà, est une condition sine qua non d’intégration. Bref : « A megghiù parola è chìdda ca’ un si dice » la meilleure parole est celle qu’on ne dit pas. » (p. 41-42)
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