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3,31

sur 102 notes
Coupe mulet, moustache, tee-shirt de Fleetwood Mac, tee-shirt de Debbie Harry, radiocassette, langues baladeuses, gros dards, gros nibards, foufounes, poppers, toisons velues, jouissances et fluides corporels. Ce que l'on m'a vendu comme un roman d'horreur n'est en réalité que la rencontre pornographique et divergente, entre une bande d'étudiants lascifs des années 80 et des ploucs en salopette libidineux sans éducations.

Dans toutes les pages, il y a au moins un personnage qui se tripote ou tripote un autre (avec ou sans consentement). Et même si c'est très très bien écrit, je me suis quelque peu ennuyée devant cette orgie de mots évoquant orifices, odeurs de fruits de mer et cadences.

Alors oui, certains passages sont assez horribles et dégoutants pour rappeler la scène de viol dans La Colline à des Yeux ou l'épisode des Contes de la crypte avec Tim Curry (mort d'un pigeon voyageur, où un représentant de commerce se fait violer par la femme la plus laide et la plus rebutante du monde).

Il paraît que c'est un hommage à Russ Meyer. Je ne saurais le dire car le seul de ses films que j'ai essayé de regarder était Faster, Pussycat ! Kill !!Kill !! et ça m'a assez rapidement ennuyé.

Les plus : je l'ai déjà signalé mais c'est vraiment très bien écrit. Et c'est un roman qui a le mérite d'être original et provocant. Mais bon un roman entier de "ça-va-ça-vient" à toutes les pages, je trouve personnellement que c'est redondant.
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Dirty Sexy Valley est un roman porno-horrifico-hilarant diablement bien écrit que j'ai dévoré en peu de temps. C'est une énième belle découverte des éditions le Tripode, qui ont décidément du talent pour dénicher des romans originaux.
C'est trash à souhait, ça gicle dans tous les sens, et c'est la surenchère à chaque nouvelle scène. J'ai souvent eu l'impression de lire le scénario d'un film (de malade, certes).
Bref, âmes sensibles, abstenez-vous !
J'attends avec impatience le prochain roman d'Olivier Bruneau.
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En attrapant le livre d'Olivier Bruneau, planqué derrière un tas de bouses d'écrivains français chiffes molles comme pas deux, je m'attendais à lire l'équivalent littéraire des premiers films d'horreur, ces "slashers" où un fendu du bocal se faisait un plaisir de tuer avec une imagination débordante et un sens de la mise en scène génial, des adolescents explorant H24 leur sexualité débridée. Cela faisait un joyeux cocktail, le plus souvent amusant, d'hémoglobine et de cul. Et c'était, évidemment, jouissif.
Mais je me suis tout de même trompé, car "Dirty Sexy Valley" n'est pas tout à fait le strict équivalent de ces slashers. En tout cas, ce n'est pas seulement cela. Car si la dimension violente et les boogeymen sont de sortie, c'est sur le côté "cul" et "sexualité" que le livre de distancie de ces films. Car autant se le dire, le livre d'Olivier Bruneau est bel et bien pornographique, ce qui en fait bien, finalement, un mix entre un film d'horreur et un film porno.

Mais tenez-vous bien, cela va encore plus loin. En effet, le livre revêt également une troisième casquette, bien plus difficile à obtenir. C'est celle d'un "nanar". Un véritable "nanar", c'est-à-dire un film qui par ses mauvais choix et son mauvais goût, devient fabuleux. Alors évidemment, c'est très volontaire de la part d'Olivier Bruneau, qui semble cultiver un côté ultra-trash sans limite. Tout le livre est effectivement très violent: les morts sont dégueulasses et aussi visuelles qu'absurdes, les scènes de sexe ne connaissent aucune limite (avec peut-être la scène qui m'avait le plus révulsé, celle avec la Mère...).
Alors je vais simplement nuancer un peu mon propos. le côté "nanar" est réussi. Vraiment: on lit ce concentré de mauvais goût avec beaucoup de plaisir. Néanmoins, je dois avouer qu'en approchant de la fin du livre, je n'étais guère loin d'un sentiment de trop-plein, d'excès difficilement maitrisé. Je vous l'ai dit: le cul est par exemple omniprésent. Au début, c'est assez jouissif, d'autant plus que c'est plutôt bien écrit. Mais c'est vraiment constant, et c'est vrai qu'après deux-cents pages non-stop, on commence un peu à être excédé.

Bon, rien de grave: cela ne gâche absolument pas la lecture, qui reste extrêmement agréable. Et autant se le dire: la légèreté et l'ultra-décalage assumé du scénario en font une lecture très adéquate à cette saison où il fait bon de déconnecter et se relaxer un peu. Alors n'hésitez pas, "Dirty Sexy Valley", aussi extrême soit-il, est je pense une grande réussite du genre (c'est peut-être aussi le seul livre du "genre"). Vous pouvez y aller les yeux fermés, donc.
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Ah l'été, la forêt avec ses splendeurs et ses senteurs, ses randonneurs égarés et... sa famille dégénérée qui y habite. Car oui , quand nos six jeunes étudiants débarquent dans une cabane isolée à la montagne afin de se livrer à une orgie monumentale pour fêter leur diplôme et la fin de leurs études, ils ne s'attendaient pas à une telle surprise. Dans la plus pure tradition redneck, une famille de bouseux vit dans le coin et a de biens étranges occupations. Ils sont d'une bêtise crasse, lubriques et pervers à souhait, la Mère, Jules et Jim, deux jumeaux à la taille colossale et à la force herculéenne et la douce et innocente Marie semblent tout droit sorti d'un croisement entre Délivrance et Massacre à la tronçonneuse.

Horreur, sexe et humour sont les ingrédients qui composent Dirty Sexy Valley ! Olivier Bruneau joue avec les codes et les clichés du genre (le capitaine de l'équipe de football, le geek, les étudiantes en mini-short, les gros pick-up tout déglingués et les bouseux en chemise à carreaux). C'est une sorte de nanar porno qui a des airs de films d'horreurs de série B, l'humour en plus. C'est à la fois trash, malsain et drôle, un roman terriblement jouissif quoi ! Vous l'aurez compris, il s'agit d'un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour les fans du genre, à noter les playlists de films et de musiques conseillées par l'auteur au débit et à la fin du livre. Encore un coup d'éclat, le Tripode ne cesse de me surprendre et de m'enchanter avec ses parutions. Vraiment un de mes éditeurs préférés !!!
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Comme un film d'horreur porno, ce livre ose tout et pire et pire encore. Tellement qu'on se sent intrigué, amusé et nauséeux comme devant un massacre à la tronconneuse revisité par Russ Meyer. Répugnant et hilarant.

Un livre qu'on peut jeter au feu après 20 pages tout comme il serait possible de lui donner 5 étoiles tant il va au bout de son délire.

Et même si c'est trop, j'ai quand même bien rigolé
Lien : https://www.noid.ch/dirty-se..
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Vous êtes-vous jamais demandé s'il était possible de recycler dans un même bouquin tous les poncifs les plus ringards du cinéma porno italien des années 70 et du slasher gore sans concession ? Personnellement, ça ne m'avait jamais traversé l'esprit. de toute évidence, Olivier Bruneau s'est posé la question. La réponse est oui.

Respectant scrupuleusement la règle du « plus c'est mauvais, plus c'est bon », l'auteur du stupéfiant Dirty Sexy Valley a réuni tous les clichés du genre dans un concentré de nanar totalement jouissif.

La suite sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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Un groupe d'étudiants qui part dans une maison de campagne familiale, située en forêt montagneuse, afin de s'adonner à une orgie sexuelle dans le but de sceller leur amitié (sic). On y rajoute une famille de timbrés qui vit non loin du lieu , sans que personne ne le sache, et une ribambelle de randonneurs qui ont disparu au fil des ans dans les environs. Vous vous attendez à quoi ?

Dirty Sexy Valley, ou le massacre annoncé d'une multitude de personnages caricaturaux, dans une projection foutraque de jets des différents fluides corporels, où le lecteur (avisé) se retrouve à parcourir de son regard graveleux (qui a dit "sadique" ?) des situations drôles/malsaines/rocambolesques/érotico-porno.

Comme dans toute série Z qui se respecte on retrouve dans Dirty Sexy Valley tous les ingrédients qui font le succès des films horrifiques (à tendance pornographique dans ce livre, il faut bien le rappeler) : des personnages très caricaturaux donc (le beau gosse sportif possessif et jaloux, la fausse pudique, le couple d'obsédés, le nerd, les rednecks consanguins, etc...), des lieux emblématiques (la cabane isolée, la ferme dépotoir, la station essence en...déliquescence), les ustensiles pour faire mal ou pour le plaisir, les habits sexy, des situations prévisibles au possible car tellement vues et revues ailleurs mais dont on a pourtant du mal à décrocher tant on est en attente du moment ou tout bascule/explose (combo gagnant de foutre, de sang, de cyprine, de violence).

Ce bouquin n'est bien sûr pas à mettre entre toutes les mains, il vaut mieux savoir à quoi s'attendre avant de plonger dedans. Mais une fois qu'on y est ça se lit très facilement, et ce petit jeu de massacre, de déviances, et de coucheries multiples, se parcourt tout de même avec pas mal de plaisir.

Bien sûr il n'y a finalement rien de très original, il faut cependant souligner qu'à de rares passages près le tout est plutôt bien écrit, que le rythme est agréable, et qu'on se surprend de nombreuses fois à rire ou à faire une moue dégoutée.

Amusant en somme, divertissant pour qui aura assez de recul ou d'humour noir, émoustillant parfois, repoussant à d'autres moments : mission accomplie !
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Avec "Dirty sexy valley" Olivier Bruneau nous fait le coup de la bande d'étudiants confrontée à une famille de péquenots sadiques et dégénérés.

On subodore heureusement la parodie "à l'américaine" mais la mayonnaise, pour moi, s'avère fadasse.

L'humour décalé qui balise quasi systématiquement actions et dialogues se fait vite trop prévisible. Comme je l'avais mentionné ici à propos d'une farce du même type, on entend presque les rires enregistrés à chaque réplique.

Au crédit de l'auteur, la succession fantasque des allées et venues, rencontres fortuites et quiproquos façon vaudeville est bien huilée et le rythme très soutenu.

Quant au volet érotique, hypocrite, on le pourrait penser dédié à adoucir le récit entre deux scènes gores, réaliste on le percevra plutôt comme racoleur et multiplicateur de pages.
Pas de quoi grimper aux rideaux, toutefois on ne reprochera pas à Olivier Bruneau ce sentiment de "dèjà-lu", dans le domaine, reconnaissons-le, le choix des combinaisons s'épuise plus vite que les corps.

Le tout se lit vite et peut se concevoir comme lecture de détente.
Pour ma part j'en resterai à San-Antonio.
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Bruneau Olivier – "Dirty sexy valley" – Ed. le Tripode, 2018 (ISBN 978-2-37055-165-8)

Les bras m'en tombent !
Ce roman oscille entre l'ignoble, l'imbécilité, l'ordurier, bref, l'auteur se vautre dans les égouts avec une rare complaisance. Bien évidemment, la quatrième de couverture proclame des appréciations fort flatteuses signées de plumitifs de France-Culture et de Libération...

Dieu sait si le lecteur de polar doit aujourd'hui impérativement s'habituer aux scènes gratuites de sang et de sexe pour accéder à des romans à intrigue, mais là, ces scènes deviennent un but en soi, l'intrigue étant réduite à une escalade de scènes pornographiques alternant avec de la torture.
Comme d'habitude, les cultureux sortiront leurs références à Sade, Bataille et autres auteurs illisibles, sans mentionner le navet littéraire absolu que sont les "onze mille verges" d'Apollinaire.

Il fut une époque où ce genre d'ouvrages ne connaissait qu'une diffusion restreinte : ce qui me stupéfie le plus dans ce roman innommable, c'est de l'avoir trouvé chez ma libraire habituelle, qui l'avait bien bravement mis en pile (en reconnaissant ne pas l'avoir lu et se fier aux critiques)...

Poubelle, évidemment, et encore, un truc pareil, ça vous salit même votre poubelle.
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Oui, mais non. Je crois que c'est la première fois que les éditions du Tripode me déçoivent un peu. Attention, je ne remets absolument pas en cause leurs qualités d'éditions (car je les aime d'amour), mais là... non.
Si tu as lu la quatrième de couverture que je t'ai mis juste en-dessus, tu attendras peut-être, comme moi, un livre complètement dingue mêlant le cul à l'horreur, le tout dans le but d'avoir un rendu assez burlesque ? Et en réalité, les ingrédients de bases auraient tout pour avoir ce rendu. Dès les premiers chapitres, on part vraiment dans une sorte de Scary Movie en version papier, la situation initiales est bonne. Des lycéens insouciants partent faire une virée perdus dans un chalet lui-même au fin fond d'une forêt, isolés. Mais petit à petit le soufflé retombe, le sexe prédomine sans jamais sortir de son côté "sérieux" (en tout cas, pas assez pour être véritablement dans le nanar), l'horreur se fait attendre...
Non. En fait, quand la quatrième de couverture parle de "gode-tronçonneuse", on s'attend à plein de choses complètement frappés, à des situations sordides... mais on se retrouve à la fois avec un mauvais livre d'horreur et un mauvais livre érotique (et un mauvais nanar livresque aussi). Je dirai même qu'un gode-tronçonneuse n'aurait pas été de trop.
On peut cependant préciser qu'il y a pas mal de scènes référentes à des oeuvres cultes, et que celles-ci sont subtilement utilisées, car l'oeuvre originelle ne prend jamais le dessus sur Dirty Sexy Valley.
C'est dommage, car ce livre avait tout pour être original, drôle, et trash. Mais peut-être que ce sont mes attentes qui n'étaient pas en adéquation avec l'oeuvre, peut-être même que le côté burlesque n'était pas du tout prévu à la base. Mais en ce qui me concerne, c'est la déception.
Lien : http://oukouloumougnou.blogs..
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