L'Iliade, tome 3 : La chute de Troie (BD)

Bien qu'ayant lu les deux premiers tomes il y a quelque temps déjà, je n'ai pas eu trop de mal à me replonger dans l'histoire, d'une part grâce au court résumé se trouvant en début de ce troisième et dernier volet et d'autre part parce que j'ai longuement étudié l'Illiade et l'Odyssée lorsque j'étais en fac dans un de mes cours intitulé "Etudes des textes fondateurs" (pour lequel je me suis passionnée soit dit en passant, d'où le fait que j'en garde un très bon souvenir même si mes années de faculté remontent un petit peu déjà).

Ici, dénouement tant attendu de la guerre qui opposa les grecs à la ville de Troie (légende ou réalité ou un peu des deux...j'opte pour la dernière option) car une fois encore ici, ce sont les dieux qui décident, d'une part de mettre un terme à celle-ci (après dix ans de lutte et de ravages) et sur ordre de Zeus, c'est à chaque dieu et déesse de se positionner vers l'un ou l'autre des parties.

ATTENTION SPOILER :
L'Histoire, je suppose que vous la connaissez tous et toutes donc je dirais que dans ce troisième et dernier volet, le lecteur assiste à la perte de nombreux de ses héros mais avec un dénouement heureux puisqu'Ulysse va enfin retrouver sa belle et douce dulcinée qui l'attend tranquillement chez elle, à savoir la belle et douce Pénélope...du moins c'est ce qu'il croit !

Des graphismes extrêmement bien travaillés et un scénario très bien adapté, même si je pense que ce dernier tome se finit un peu trop rapidement à mon gout (le découper en deux parties aurait été appréciable car là, les morts de nos héros arrivent à trop peu d'intervalle et cela est un peu dommage à mon goût !

Quoi qu'il en soit, j'ai été ravie, en faisant un peu de tri dans ma bibliothèque de retrouver ce dernier afin de pouvoir enfin boucler la boucle de cette trilogie commencée (en ce qui me concerne pour la lecture des deux premiers tomes) il y a déjà trop longtemps mais bon, j'aurai tout le loisir de les redécouvrir, comme je vous incite à le faire pour ces trois volumes !

Ce troisième et dernier tome de la vulgarisation de L'Iliade d'Homère continue d'alterner Achéens attaquant avec l'aide d'un Olympien (donc deus ex machina) et les Troyens contre-attaquant avec l'aide d'un Olympien (donc deus ex machina), et ainsi de suite... Les points clés du classique sont respectés mais ne j'ai vu aucun intérêt à s'appesantir sur des points secondaires voire ternaires du même classique. Sinon pour ce nouveau tome Zeus retourne une nouvelle fois sa veste, donc quand tu adaptes un mythe il vaut veiller à ce que toutes les versions du mythe ne se télescopent pas !
Le rôle d'Ulysse dans le récit est pas trop mal, comme le clin d'oeil au rôle d'Énée, car comme vous le savez ce sont les deux seuls protagonistes de l'épopée à échapper à un jugement trop brutal du destin... Et c'est le renouvellement de l'Alerte Enlèvement : en 150 pages on jamais vu Hélène ! C'est ridicule !!!

Les graphismes de Pierre Tarazano assisté de Stambecco aux couleurs (lui-même assisté par Clémentine Guivarc'h) sont plutôt satisfaisants si on omet quelques passages ou les personnages ressemblent à des playmobils ^^
En appendices Luc Ferry ne dit pas trop de conneries, mais force est de constater qu'en racontant à sa sauce ce qu'on vient de lire il a autant de poésie et de pertinence qu'un manager paraphrasant son propre powerpoint...

Dernier tome de cette trilogie dédiée à la guerre de Troie.
C est le dénouement inévitable.
Après 10 ans de combats, Zeus décide de mettre fin à la guerre en engageant les dieux de l Olympe à choisir leur camp. Tous les coups sont permis si j ose dire.

Du côté des humains, Achille reprend les armes pour venger la mort de son cousin Patrocle. Ulysse rêve quant à lui du fameux cheval qui va causer la perte de Troie.

J ai bien aimé le graphisme et la mise en couleurs dans l ensemble. Apollon est bien réussi.

Je déplore le manque de certains éléments dans cette trilogie. On ne voit pas Hélène ou si peu. On ne comprend pas non plus pourquoi les grecs se sont engagés dans cette guerre alors que ça me paraît essentiel. Il aurait fallu pour cela expliquer comment Hélène a choisi son époux.
Le rythme est un peu trop rapide aussi. Les guerriers semblent être des bêtes assoiffées de sang. Je n ai pas ressenti autant d émotion que le récit de la guerre de Troie m inspire d habitude.

La partie documentaire à la fin ne m a pas conquise une fois de plus. Pourquoi résumer ce qu' on vient de lire dans la BD?

Je n'ai pas plus apprécié le troisième tome que les deux premiers. Je reste avec cette impression que le récit, destiné à mettre un classique de la littérature à portée d'un plus large publique, ne remplit pas vraiment son rôle car les événements sont livrés avec très peu d'explications. En plus, certains personnages se ressemblent beaucoup ce qui peut encore ajouter à la confusion.

Ce tome m'a semblé plus brutal, notamment avec la mise à sac de Troyes, un déferlement de violence qui jette une ombre sur la victoire des Grecs.

Et puis, comme pour les précédents tomes, les dessins ne m'ont pas trop plu : les traits des personnages très marqués, les couleurs sont top franches à mon goût, pas vraiment à l'image de la couverture.

Enfin bref, j'ai un peu révisé L'Iliade, mais sans grand plaisir...

La chute de Troie confirme les constats déjà avancés dans le volume précédent. Après une entrée en matière des plus prometteuses, la collection La sagesse des mythes, parvient à maltraiter cette adaptation de l'Iliade.

Il n'est ici clairement plus question de vouloir faire des efforts, de proposer un scénario intéressant au lecteur. Bien au contraire, le récit suit ici une ligne directrice plutôt simpliste : Troie va tomber et l'ouvrage se propose de raconter une nouvelle fois comment. Et pour ce faire, il va surtout être ici question de batailles.

Le texte ne tient pas ici grande place, la place la plus importante est laissée à l'action. La scénariste a toutefois fait l'effort d'intégrer des passages qui se veulent plus bavards (notamment l'introduction du cheval dans la ville de Troie), mais tout cela n'est que prétexte à insérer des séquences actives. Même les dieux, sont clairement oubliés lorsque l'intrigue n'a plus besoin d'eux…

Les dessins restent à leur même niveau. Ils sont agréables à suivre. le trait est tout à fait adapté aux batailles et à l'action. Un dessin en pleine page viendra rendre hommage au fameux cheval.

Il ne faudra pas compter sur le propos de Luc Ferry pour sauver l'album. Comme souvent, celui-ci nous gratifie d'une magnifique séquence de paraphrase et des nombreuses citations à rallonge. Contrairement à l'album précédent, il n'y aura pas de place ici pour une démonstration philosophique.

Ce troisième album est clairement le volume de trop. Cette trilogie n'est certainement pas l'adaptation qui marquera la postérité.

Fin de l'adaptation de L'Iliade dans la série de vulgarisation de la mythologie : la sagesse des mythes.
Achille reprend le chemin de la guerre, Hector est vaincu puis au terme de 10 longues années de combats Ulysse a enfin l'idée géniale pour sortir de l'impasse : c'est le fameux épisode du cheval de Troie qui se termine par un énorme massacre et l'incendie de la ville. Dans tout cela chaque dieu y va de son petit soutien et c'est au final le clan de Héra qui gagne.
Pour ceux qui connaissent bien le mythe l'intérêt est un peu limité mais c'est un bon ouvrage de vulgarisation. le dossier final est assez redondant par rapport à ce qui se dit dans la BD en dehors du petit passage sur le devenir des différents personnages croisés.

Voici le dernier volet qui s'achève avec la chute de Troie grâce au fameux cheval.
L'album est haut en bataille, le sang coule à tout va, les dessins restent toujours aussi bien détaillés, les couleurs sont chaleureuses.
Le supplément reste un vrai plus qui donne plus de précisions sur cette guerre.
Une belle façon de faire découvrir ce pan de l'histoire et les légendes qui ont germé avec.

Troisième tome d'une énième adaptation de la guerre de Troie, la chute de Troie nous conduit évidemment à la fin du conflit qui opposait Achéens et Troyens depuis une bonne dizaine d'années. Ce qui devait arriver arriva: Hector paye la mort de Patrocle avant que notre furibard d'Achille succombe à la fameuse blessure au talon provoquée par la flèche de Pâris, le berger trouillard. Agamemnon obtient ce qu'il voulait, à savoir le contrôle de la ville de Troie et toutes ses richesses, jusqu'à mettre la ville à feu et à sang, en passant par le massacre et les viols... Plusieurs personnages comme la reine Hécube font enfin leur apparition et même Hélène a le privilège d'être vue de dos à la fin de la bande-dessinée...Le protagoniste qui tire, selon moi, le mieux son épingle du jeu reste Ulysse puisque l'on sait pertinemment qu'un flot d'aventures lui sera réservé après l'Iliade et même Enée, qui apparaît seulement le temps de quelques vignettes a son quart d'heure d'importance.
Les dieux, surtout Zeus, sont contents d'avoir fait le ménage sur Terre puisqu'une nation entière a été anéantie pour leur bon plaisir.

Les dessins et les couleurs restent superbes et c'est ce qui aura fait le charme de cette adaptation!

Que de sang pour si peu de gloire finalement…

Il faut en finir avec cette guerre qui s'éternise et même Zeus s'ennuie, le jeu ne l'amuse plus. La chute de Troie se fera donc par la ruse et la belle et fière cité sera brûlée et son peuple passé au fil de l'épée. Une fin tragique et surtout d'une violence extrême pour un résultat qui interroge car les grecs survivants rentrent tous chez eux sans un regard en arrière.

Si le cheval de Troie reste dans mon imaginaire d'enfant quelque chose d'extraordinaire, il s'avère que la vérité archéologique soit un peu plus classique et que le coup du cheval soit juste un terrible coup de bélier. Coup suffisant pour faire une percée dans les remparts de la ville, percée suffisante alors pour permettre aux Grecs de la détruire de l'intérieur.

Si le graphisme reste beau et le scénario intéressant, il faut quand même préciser que la chute de Troie ne fait pas partie de l'Iliade qui se termine par la mort d'Hector mais qu'on en trouve une description dans l'Enéide qui raconte la création de Rome. Un peu déçue du coup...

Le dessin et la mise en couleur sont toujours aussi parfaits. Les deux albums précédents m'avaient enchanté et j'étais persuadé que l'on tenait certainement les plus beaux albums de cette série. le troisième m'a déçu. le rythme est trop rapide. du coup, les personnages sont résumés à leurs instincts les plus primaires. Achille est un sauvage et Hector est transparent, voire un pleutre. On est assez loin de l'ambiguité et de la profondeur psychologique des personnages d'Homère. Quel dommage de finir ce récit de l'Iliade de cette façon.
que dire du cahier philosophique en fin d'album ? Cela frise l'indécence. je n'y ai repéré aucune analyse. Celui qui a écrit ce développement se contente de nous raconter ce que la BD fait déjà avec plus de talent et ne fait que résumer l'Enéidie. N'importe quel enfant de 12 ans sait faire cela er tous les lecteurs de la BD savent lire...