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Citations sur Sans foi ni loi (70)

Je voudrais caresser ses épaules, moi aussi, et ses hanches. Et qu'elle se taise!

Je désire Jenny jusqu'à la douleur et sa colère attise mon désir. On dirait qu'elle brûle avec ses pommettes rouges, ses cheveux humides à la racine et ses mains qui s'agitent quand elle parle.
Je préfère sa colère au mépris qui menace, dans son soupir épuisé.
Je suis trop con, obtus comme celui à qui je ne veux pas ressembler, condamné à voir surgir mon père au coeur de ma vie d'homme.
J'attrape Jenny un peu brusquement, la serre contre moi, et l'embrasse...
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Elle se méfiait des gens de religion, et méprisait leur obéissance, mais elle savait leur pouvoir de nuisance, leurs certitudes portées en vérité. Elle savait qu'il ne fallait pas négliger ça : penser avoir raison et vouloir donner au monde la forme de ses convictions. Ces gens-là pouvaient être dangereux, et se mettre en danger tout autant.
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La solitude c'est précieux mais ça fait mal. Et au bout d'un moment on peut plus s'en passer, mais ça continue de faire mal.
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On peut pas être ce que d'autres veulent, ou alors pas longtemps.
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Au village, les gens plaignaient notre père qui se retrouvait seul avec quatre enfants sur les bras, lui qui donnait tant à la communauté par ses sermons et sa sagesse. Quand maman est morte, la vie est restée la même qu’avant mais en pire. Faut pas croire qu’elle savait nous protéger. Mais elle distillait de la douceur, et par son abnégation nous laissait imaginer que tout était supportable.
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Je n'avais pas envie d'en dire plus. Ce n'était pas pour cacher des choses à mes amis, simplement je n'en voyais pas la nécessité. Ils étaient mes amis. Ils n'avaient pas besoin de détails pour comprendre ; ils n'avaient même pas besoin de comprendre pour accepter. (...) On pouvait compter les uns sur les autres, c'était important, je me le répétais sans oser le formuler à haute voix. Au lieu de ça, je me suis mis à chanter "Red River Valley", et mes amis ont chanté avec moi. C'était doux sans être triste, ou triste sans oublier d'être doux, et j'ai compris que la nostalgie n'était pas une histoire de vieux - j'avais déjà de quoi en savourer la délicieuse amertume.
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Au seuil de nos vie d'hommes, nous sommes lui et moi des demi-orphelins, bancals, déjà froissés de secrets et de grandes douleurs - notre amitié naît de cela, et d'une évidence qu'on ne saurait nommer ; on tombe amis comme on tombe en amour.
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Parfois, la fuite, c'est le truc le plus courageux à faire.
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- Quand on sait pas rester à sa place, on a plus de place du tout.
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On peut pas être ce que d’autres veulent, ou alors pas longtemps.
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