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Holmes (1854/1891?) tome 4 sur 5
EAN : 9782754809153
48 pages
Futuropolis (09/10/2014)
4.16/5   88 notes
Résumé :
"Alors que Wiggins suit la plaidoirie du docteur Parks au procès de Judith Brown, sous l'oeil attentif de Mycroft, dont l'issue va provoquer l'émoi dans le pays tout entier, Mary et John Watson sont au chevet de la nourrice de Sherlock, blessée par balles. Et les révélations de celle-ci vont les mettre sur la piste d'une femme dont le nom fut aussi au coeur du procès : Florence Nightingale, infirmière célèbre et pionnière des soins infirmiers modernes, qui mit en pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Ce tome 4 n'a rien a envier aux précédents. Il nous apporte des réponses (mais aussi des questions ) puisque les secrets de fins sont loin d'être dévoilés. Mais on en apprend plus sur la mère de Sherlock Holmes .
Les indices et les révélations sont donnés avec parcimonie.. juste de quoi nous tenir en haleine et nous donner envie d'attendre le prochain tome.
Mais que c'est long d'attendre parfois !!

Il faut avouer aussi que cette attente doit être mise a profit par Cecil. Quel talent dans la maitrise des détails... Je me suis encore prise a être époustouflée devant les rides d'un oeil. Tout est en finesse avec une colorisation monochrome, juste parfaite et qui met en valeur les graphismes (très certainement mieux que BD couleur).

Mes écrits ne sauront jamais retranscrire tout ce que je trouve dans ces graphismes. Je suis fan du Sherlock Holmes de Conan Doyle, et même si le scénario de cette BD est mené de main de maître.. mais si vous, vous aimez les beaux graphismes et même si vous n'aimez pas Holmes ça vaut franchement le coup de jeter un oeil sur cette BD... tellement le travail graphique est juste formidable
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Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L'ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui-même est absent (est-ce si sûr d'ailleurs...?).

La vedette de cet épisode est Florence Nightingale, celle qui a vraiment lancé l'activité des infirmières, en venant porter secours aux soldats pendant la guerre de Crimée. D'abord loin du théâtre des opérations à Scutari, puis directement en Crimée. le lien avec l'histoire en cours se fait par la mère de Sherlock Holmes, Violet, courageuse bourgeoise, qui est parti rejoindre l'infirmière en chef pour proposer son aide.

Le procès dans lequel le docteur Parks apportait son expertise et où il démontait accusations contre une nourrice connaît une triste fin. Watson continue lui son enquête dans le sud de la France. Cette série se poursuit, en évitant la facilité, en posant un climat et en laissant le lecteur impatient de connaître la suite. Une réussite.
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Enfin, enfin, enfin !!! Oui, enfin le quatrième tome de la série HOLMES (1854/1891 ?) est disponible dans les librairies ! Je n'y croyais plus à cette sortie : LA DAME DE SCUTARI devait sortir à l'automne 2014 pour voir sa date repoussée sans arrêt. Mais là, ça y est le petit bijou signé Cécil et Brunschwig va pouvoir trouver sa place sur les étagères de ma bibliothèque.

L'attente a été longue mais ça en valait la peine, je dois bien le reconnaître. LA DAME DE SCUTARI est une vraie réussite aussi bien sur le fond que sur la forme.
Nous avions quitté Watson en proie aux doutes sur le bien-fondé de son enquête et se posant de nombreuses questions sur la famille de Sherlock. de son côté Wiggins assistait bien malgré lui à une autopsie menée par un médecin étrange dans le but de faire innocenter une femme soupçonnée du meurtre de deux bébés.

Dans cet album, l'enquête progresse. On commence à y voir plus clair sur certains aspects de la vie de Sherlock à travers l'histoire de sa mère, Violet. On apprend qu'elle a participé à la guerre de Crimée peu après la naissance de Sherlock où elle vécut des événements qui la changèrent à jamais. On en sait un peu plus sur l'infirmière qui prend soin de Siger Holmes mais il y a encore beaucoup de zones d'ombre.
D'autant que le mystère s'épaissit encore autour de Mycroft qui semble jouer un rôle dans l'affaire de l'infanticide. Difficile pour l'instant de faire le lien entre ces événements dramatiques et la mort de Sherlock.

Luc Brunschwig nous a concocté une histoire aux petits oignons avec son lot de rebondissements et de mystères. C'est jouissif même si j'ai quand même hâte de connaitre les tenants et les aboutissants de toute l'affaire. le scénario est une fois de plus habilement découpé, lire cette BD m'apporte autant de plaisir qu'un polar.

Une fois encore je suis restée en extase devant les dessins de Cécil qui sont de toute beauté. Un tel niveau de maîtrise des détails est exceptionnel. Je sais que de nombreux lecteurs n'aiment pas le monochrome mais moi, j'adore. J'aime autant le sépia chaud et vibrant que le bleu grisé gothique.
J'ai déjà lu l'album plusieurs fois et je passe des heures à regarder chaque dessins tant je les trouve magnifique.

Si vous avez aimé les précédents tomes de la série, je vous conseille fortement de vous procurer LA DAME DE SCUTARI, vous ne serez pas déçus !

Maintenant il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts pour que le prochain tome sorte plus rapidement que celui-ci.
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Avec La Dame du Scutari, Cecil et Brunschwig parviennent l'exploit de créer un second chef d'oeuvre qui suit directement L'ombre du doute. Ce quatrième tome confirme définitivement la série Holmes comme une référence à suivre.

Cette fois-ci les combats de rues ont été remplacés par les suites des batailles de la Guerre de Crimée. L'utilisation de la couleur ocre confère une intensité particulière à ces scènes-là, leur donnant sans doute davantage de poids que des focus consacrés à la bataille. Nous y retrouvons Violet et Miss Dumbley (qui nous apparaîtraient presque sympathiques) accompagnées du docteur Parks (jeune) et d'une célébrité : Miss Nightingale.

Les enquêtes respectives de Watson et de Wiggins progressent, mais assez étrangement elles passent toutes deux au second plan. Ici l'histoire principale sublime le rôle des femmes, et de manière plus générale des laissés pour compte, par une figure de martyr. Quelle claque, mes amis ! Les auteurs nous offrent des planches d'une intensité rare qui interpellent et choquent. Il y a d'abord le procès puis un autre évènement tout aussi révoltant.

Le mystère est toujours au rendez-vous qu'il concerne le passé de la famille Holmes ou le présent. Ici c'est Mycroft qui retient l'attention. Quelles sont ses motivations ? Et que dire de l'enfant ? Difficile de pas s'attacher à un tel personnage malgré sa personnalité pour le moins froide et si holmésienne !

Assurément voici un doublé : un nouveau chef d'oeuvre qui doit être lu. L'absence de Sherlock (il ne sera pas ici question de la Commune) n'étonne ni ne surprend. La richesse de l'histoire, la qualité des dessins nous embarquent dans une histoire de grande qualité qui nous fait oublier le monde qui nous entoure. Et dire qu'il va nous falloir attendre la parution du tome cinq… le monde est injuste. Quoique, avons-nous le droit de penser cela après ce que le docteur Parks nous dit de l'East End ?
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Il faut savoir se montrer patient lorsqu'on entame cette série consacrée aux plus célèbres personnages créés par Arthur Conan Doyle, mais l'attente vaut chaque fois un peu plus le coup. Et pour ce quatrième tome, Brunschwig et Cecil se sont véritablement surpassés. Comme dans le volume précédent l'histoire est à nouveau scindée en deux : d'un côté les époux Watson qui poursuivent leur enquête en France auprès de l'ancienne nourrice de Sherlock ; de l'autre Wiggins qui continue ses investigations concernant l'antipathique infirmière affectée au soin de Siger Holmes, père du détective. Seulement cette fois, c'est la grande histoire qui s'invite dans la petite. le scénario nous transporte en effet en pleine Guerre de Crimée, et plus spécifiquement dans l'hôpital de Scutari, célèbre pour le taux de mortalité impressionnant des soldats qui y étaient envoyés faute de pouvoir être transportés ailleurs. Hygiène déplorable, personnel débordé, épidémies… : la situation sur place est catastrophique et ne manque pas d'émouvoir quelques Londoniennes qui n'hésitent alors pas à entreprendre un long voyage vers l'Empire ottoman pour porter secours aux blessés. Parmi ces femmes, deux noms ne manqueront pas de retenir l'attention du lecteur : celui de Florence Nightingale, infirmière britannique ayant réellement existé et à qui on doit une amélioration significative des services sanitaires de l'armée anglaise, et surtout celui de Violet Holmes.

Le deuxième tome de la série proposait déjà quelques flashbacks qui nous avait permis d'assister à la rencontre entre les parents de Sherlock Holmes. Luc Brunschwig nous propose cette fois de revenir sur les quelques mois ayant suivi la naissance de Sherlock au cours desquels sa mère, la fameuse Violet, pris la décision de quitter sa famille pour s'engager comme infirmière à Scutari. le caractère plus « historique » de ce quatrième tome implique un travail de documentation encore plus poussé de la part du scénariste comme du dessinateur, et de ce côté là on ne doute pas du sérieux des deux auteurs. Ces recherches se manifestent évidemment avant tout dans les passages concernant la guerre de Crimée mais aussi dans ceux mettant en scène le docteur Parks, invité à témoigner lors d'un procès pour infanticide et révélant par son expertise la misère et les conditions de vie effroyables des habitants des quartiers populaires de Londres. Si on en apprend ici relativement peu à propos de Sherlock Holmes, les révélations concernant ses proches sont pour leur part croustillantes ! Les graphismes restent encore et toujours le principal point fort de la série, avec des dessins très réalistes (tant en ce qui concerne les personnages que les décors) et des teintes de couleurs plutôt sombres ou au contraire très lumineuses en fonction de l'époque concernée par le récit.

Sans doute le meilleur album jusqu'ici : un compliment d'autant plus flatteur quand on sait la qualité déjà remarquable des trois tomes précédents. Il faut maintenant se résoudre à une longue attente avant la sortie du cinquième volume...
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critiques presse (1)
Sceneario
18 novembre 2015
C'est extrêmement subtil, avec une écriture qui prend son temps, qui sait habilement doser ses effets, et un graphisme d'une grande virtuosité !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
L'armée nous fournit nombre d'anciens soldats qui sont chargés d'entourer et de soigner nos blessés. Malheureusement, ces gens souffrent d'une parfaite incompétence pour tout ce qui touche au médical et à l'organisation d'un hôpital moderne. Leur ignorance de l'anatomie humaine lors des amputations... des soins à apporter aux convalescents... leur incapacité à conserver un semblant d'hygiène dans ces salles, ont fait plus de morts depuis les débuts de la guerre que l'ensemble des balles et des obus de nos ennemis.
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- Et vous messieurs, vous êtes comme eux... Vous non plus, vous ne voyez rien... Rien des incroyables et destructifs changements que le monde moderne a occasionnés pour les plus humbles d'entre nous ! Tant que vous resterez aveugles à tout cela, ce sont eux, les petits, les sans-grades, qui continueront de payer le prix de votre aveuglement !!!
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Docteur Parks : Regardez, vous autres... Regardez à qui l'on a demandé de juger cette pauvre femme... Des hommes !!! Rien que des hommes... Tous riches et nobles, chargés d'évaluer la vie et les motivations de cette modeste créature... Comme si ils avaient la moindre idée de ce qu'est le quotidien d'une femme du peuple, aujourd'hui, à Londres !
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- Votre maman vous manque-t-elle déjà ?
- Non, père !
- C'est vous qui m'inquiétez !
- Voici 71 heures et 43 minutes que vous vous tenez assis derrière cette fenêtre... comme si vous comptiez y attendre mère jusqu'à son retour.
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"Et vous messieurs, vous êtes comme eux... Vous non plus, vous ne voyez rien... Rien des incroyables et destructifs changements que le monde moderne a occasionnés pour les plus humbles d'entre nous ! Tant que vous resterez aveugles à tout cela, ce sont eux, les petits, les sans-grades, qui continueront de payer le prix de votre aveuglement !!!"
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