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Critique de Yggdrasila


Quel bonheur de me replonger dans une des histoires fascinantes de Serge Brussolo !

Cet auteur à l'imagination débordante nous confine cette fois-ci dans un de ses huis-clos machiavéliques.
Nous suivons Jeanne, une journaliste en mission dans un immeuble de huit étages nommé la maison Malestrazza.
Un lieu à la réputation sordide puisque plusieurs crimes inexpliqués ont été commis par le passé.
Les résidents craintifs semblent croire que l'assassin se cache et hante toujours les lieux.
De plus, on dit que les cadavres des victimes sont entre les murs de la bâtisse, tel un cimetière vertical.
Jeanne va devoir s'installer au coeur de cette étrange endroit pour écrire son reportage.
Au risque d'y laisser sa vie...

Dans ce roman, le personnage qui m'a le plus fascinée est Pierrot, un adolescent de douze ans et fils de la concierge.
Pour son âge, il semble extrêmement tordu et malicieux.
Il boit du vin et vit à travers l'histoire du meurtrier de l'immeuble dont les crimes lui procurent un plaisir secret.
Joue-t-il un rôle pour se rendre intéressant aux yeux de Jeanne ?
C'est un personnage dérangeant. Même s'il est très jeune, on reste méfiant à son égard.

La première partie permet à l'ambiance de s'installer doucement.
On fait un tour d'horizon sur le passé de Jeanne, puis sur l'histoire de la maison Malestrazza.
On découvre aussi quelques résidants encore sur place.
J'ai apprécié le fait que l'auteur ne fasse pas de « remplissage » avec des personnages inutiles.
Un sentiment d'inquiétude s'installe alors, puisqu'on a l'impression que les lieux sont presque inhabités.
Jeanne mène sa petite enquête pour en savoir plus.
Peu à peu, les élucubrations qui occupent les pensées des habitants vont hanter l'esprit de la journaliste, jusqu'à faire naitre un sentiment de malaise.

Dans la seconde moitié, l'idée de huis-clos se renforce encore plus avec un rebondissement auquel on ne s'attend pas.
L'angoisse monte d'un cran.
C'est surtout cette partie du roman qui va marquer les esprits je pense.

Je n'ai pas visionné l'adaptation cinématographique qui, d'après les critiques, n'a pas eu l'air de convaincre.
Par contre, le roman mérite bien que l'on se penche dessus.
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