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Oswald Caine tome 3 sur 3
EAN : 9782253116172
255 pages
Le Livre de Poche (06/12/2006)
3.67/5   68 notes
Résumé :
Des rumeurs alarmantes circulent sur l’Oasis, cette luxueuse résidence californienne érigée aux abords du désert Mohave. Sous prétexte d’assurer la sécurité des locataires, on y pratiquerait le voyeurisme au moyen de caméras et de micros dissimulés. On raconte que tous ceux qui habitent là seraient les victimes consentantes de ce curieux rituel.

Est-ce une légende ? Est-ce possible de vivre dans un tel enfer sans devenir fou ?

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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Nouvelle immersion dans ce roman après une quinzaine d'années, et c'est avec satisfaction que je le referme.

Le style de Brussolo est toujours aussi simple et efficace.
Ici, il nous plonge au coeur d'une luxueuse résidence inviolable construite en plein désert du Mohave.
J'ai beaucoup aimé l'idée de l'architecte obsédé par la sécurité de ce lieu qu'il a érigé suite au meurtre de sa compagne.
Seulement, dans son nouveau projet, la domotique permettant d'assurer la sérénité des locataires est proche du voyeurisme. On peut donc ressentir une oppression et un certain malaise à la lecture de quelques passages.
Entre les micros cachés, la surveillance consentie des habitants, les mystérieuses disparitions et les rituels étranges qui ont lieu sur le parking... on se demande qui est véritablement Noman l'architecte, ainsi que Mama Dolorosa, cette vieille femme effrayante qui semble avoir un ascendant sur l'esprit des gens.
Nous suivons en particulier le personnage d'Oswald Caine tout au long du roman. À travers lui, nous allons à la fois découvrir ce qui se trame véritablement derrière ces murs, tout en essayant de retrouver la trace de Patti, son amie portée disparue après avoir mis les pieds dans cette fameuse résidence.

L'histoire, bien qu'assez prenante, met un certain temps à s'installer. Mais une fois lancée, les rebondissements sont nombreux.
On pourrait penser qu'il s'agit d'un huis clos, mais il n'en est rien. Plusieurs péripéties dans le désert viennent renforcer le rythme du récit.
La dernière partie du roman est celle que j'ai préféré. En effet, l'histoire prend une tournure que l'on ne soupçonne pas.
Par contre, j'aurais aimé que les personnages soient plus approfondis, notamment l'architecte et Mama Dolorosa. Excepté leur motivation, on ne connaît pas grand chose sur leur lien. Ils restent malheureusement énigmatiques.
Certaines questions restent sans réponses.
Quelques passages semblent peu recherchés et parfois dépourvus de crédibilité.
Malgré ces petits défauts, l'histoire reste néanmoins attrayante et plaisante à lire.
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"Etait-il en train de s'égarer dans un épisode de Star Trek?"
Oswald Caine "romancier populaire" est dépéché par son éditeur, suite à la disparition de la journaliste Patti Grizzle, pour enquêter sur "l'Oasis" une "cité futuriste" bâtiee au coeur du "désert de Mohave" par Ernst Julius Noman un "génie de la domotique" qui a perdu son épouse dans d'horribles circonstances.
C'est dans un décor de science fiction, régi par un réseau informatique qui surveille, commande, vérouille; un "délire sécuritaire" encore inhabité sauf par l'architecte et ses ouvriers, que nous retrouvons l'ambiance paranoïaque chère à Serge Brussolo, le thème de l'enfermement (on pense à Les emmurés), les bandes qui s'affrontent (comme dans le chien de minuit: prix du roman d'aventures 1994) et bien sûr l'imagination débordante et le suspense chers à l'auteur.
A part quelques séquences empreintes de sadisme qui m'ont déplu ici, mais sans doute fallait-il décrire l'horreur et frapper un grand coup poing our dénoncer les abus des sectes, j'ai aimé le "délire sécuritaire" décrit si bien perçu. La société actuelle, suite aux agressions quotidiennes n'a-telle pas tendance à se barricader. D'où dérives et surveillance vidéo à outrance.
L'auteur dénonce également ici les abus (dans les deux sens) de certains systèmes carcéraux, les rivalités des écrivains,les dérives du fanatisme et les droits de l'homme enfreints par la manipulation,l'avilissement ou la vente comme un vulgaire objet de marchandise.
C'est bien et rondement mené, plein d'humour, très fouillé psychologiquement...comme toujours.
Sans être fan genre "le barbu" (chut!!) j'ai presque tous les Brussolo chez moi.
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Avec "Sécurité absolue", Serge Brussolo nous emmène encore dans un univers délirant. Au milieu du Mojave, s'élève une forteresse en forme de rose des sables, capable de vivre en autarcie, construite avec des matériaux indestructibles, comprenant des chambres résidentielles totalement automatisées. Ernst Julius Noman, architecte spécialisé en informatique et en domotique, l'a imaginé, en plein délire sécuritaire, quasiment rendu fou par le meurtre horrible de sa femme dans leur appartement en ville. Il est aidé par des survivalistes qui s'entraînent en plein désert en prévision de l'apocalypse.
Patti Grizzle, journaliste, enquête sur ce bâtiment, persuadée qu'il est truffé de caméras, dédiées à l'exhibition mais celle-ci disparaît. Caine, son ex-compagnon part à sa recherche.

Cher lecteur, tu n'es pas au bout de tes surprises car Brussolo part dans des délires d'une grande force visuelle, avec son lot typique de personnages bizarres et son humour caustique bien à lui.
Un roman hybride, atypique, prolifique : ni thriller, ni fantastique ni polar mais qui part dans tous les sens.
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Ernst Noman, architecte visionnaire et obsédé par le tout sécuritaire depuis le meurtre tragique de son épouse, crée l'Oasis, une tour high-tech conçue comme un cocon inaccessible à toute forme de criminalité. Mais tout n'est pas rose sous le soleil... Une journaliste, venue rédiger la biographie de l'architecte, disparait mystérieusement, et son ami Oswald Caine se rend sur les lieux pour en savoir plus.

Serge Brussolo nous livre un thriller dont il a le secret. Avec son style si particulier, il nous brosse le portrait d'une galerie de personnages atypiques. Autre protagoniste du récit, l'Oasis, une tour futuriste décrite comme un vaisseau spatial échoué au centre d'un désert brûlant, est un décor parfait pour un hui-clos. Je regrette d'ailleurs qu'il n'ait pas été plus exploité. L'auteur a préféré se concentrer sur les gens plutôt que sur le décor, mais c'est dommage, il aurait très bien pu faire les deux.

Le roman est court, ce qui n'empêche pas un ventre mou au milieu. Heureusement, un rebondissement fait prendre au final un tour inattendu. L'intrigue est bonne, et dans l'ensemble cela m'a plu, mais ce n'est pas le meilleur Brussolo que j'ai lu. Il lui manquait un je ne sais quoi qui m'a laissé sur ma faim.

C'est un peu frustrant. J'aurais aimé l'aimer plus.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Suite à l'assassinat de sa femme dans son propre appartement, le célèbre architecte Noman décide de construire une forteresse en plein désert, où la domotique est reine. Des caméras sont installées dans les appartements afin que les résidents, triés sur le volet, se sentent en toute sécurité. Patti, journaliste, est envoyée sur place pour soit disant écrire la biographie de Noman. Elle y va en fait pour fouiner mais disparait. C'est Caine qui est alors envoyé par son éditeur. Il va de découvertes en découvertes. D'abord, l'installation de Mama Dolorosa, gourou d'une secte dont la philosophie est de souffrir pour mieux résister face au mal. Il va aussi au devant des survivalistes, des paumés marginaux, qui ont échappé à la justice et qui se cachent dans les galeries souterraines du désert. Il pense qu'ils sont responsables de la disparition de Patti. Fausse route et quand il comprendra son erreur, il ne sera pas au bout de ses peines. Un peu long parfois, seule la fin est vraiment palpitante. Beaucoup d'imagination encore une fois.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Parlons vrai ! Si on avait attrapé ses assassins, que leur aurait-on fait, hein ? On ne les aurait pas exécutés, non ; les psychiatres, les assistantes sociales, tous les charlatans de l'humanitarisme crétinisant en auraient vite dissuadé le jury. On les aurait, tout au plus, enfermés pour quelques années dans une sorte d'hôtel muni de barreaux, mais pourvu d'une bibliothèque, d'un cinéma, d'une salle de sport, d'une pioste de jogging... Un hôtel surnommé pénitencier, mais dont les murs effrayent davantage les honnêtes gens que les voyous. Vous savez que les prisons modernes ont de plus en plus tendance à devenir des centres de loisirs ? J'ai étudié la question. Les détenus ont désormais le droit d'installer la télévision dans leur cellule, de se livrer à différents hobbies, comme la peinture, le maquettisme. On leur distribue des préservatifs pour qu'ils puissent baiser entre eux sans danger. Ce serait tellement triste, n'est-ce-pas, que ces crapules meurent du SIDA ! La prison s'est humanisée... Il ne faut pas traumatiser ces pauvres gars, nous sommes bien d'accord là-dessus ? C'est qu'ils n'ont pas eu de chance tous ces violeurs, ces tueurs, ces assassins qui torturent les retraités pour leur faire dire où ils cachent leurs économies. Leur père buvait, leur mère se prostituait... alors bien sûr, on ne peut pas les tenir pour réellement pour responsables des excès qu'ils ont pu commettre... C'est la faute de la société, aux riches, aux honnêtes gens... aux victimes peut-être ? A ces insolentes victimes qui les ont provoqués sans doute.
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Victimes de leur ego boursouflé,les hommes et les femmes ont toujours tendance à se croire plus originaux et plus interessants qu'ils ne le sont en réalité.Quand on se penche sur leur cas,on réalise qu'ils sont en fait des personnages à peu près aussi stéréotypés que ceux qui peuplent les bandes dessinées.
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Je suis foutu!Il sentait s'approcher ce stade de la terreur où l'envie de courir et de hurler se change en une paralysie totale du corps et de l'esprit.Dans une minute il serait aussi vulnérable qu'un malade anesthésié sur une table d'opération,incapable de se lever.
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L'ennui avec les fans,c'est qu'ils commençaient par vous passer la pommade,et finissaient toujours par exhumer d'un tiroir secret un manuscrit rédigé d'une vilaine petite écriture et qu'ils s'empressaient de vous coller dans les bras en vous demandant votre avis.
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Une nuit, il avait rêvé qu'il n'était lui-même qu'un ballon de caoutchouc rose qu'une marchande à la tête couverte de bigoudis gonflait en lui soufflant dans la quéquette. Une amie journaliste frottée de psychologie lui avait décrété qu'il s'agissait là d'un symptôme schizoïde évident.
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Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
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