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Benoît Berthezène (Traducteur)
EAN : 9782354080143
416 pages
Mnémos (27/09/2007)
3.26/5   27 notes
Résumé :
Ils sont quatre compagnons fidèles. Ils ont juré de servir l'empereur et sont entrés comme Gardes Phénix dans la compagnie du capitaine G'aereth. Leur esprit est aussi tranchant que leur lame, et tout aussi dangereux pour leurs ennemis. Khaavren a fière allure, un grand sens de l'honneur et une bonne épée ; Aerich, son meilleur ami, cache un lourd secret ; Tazendra est toujours prête à en découdre, surtout quand les ennemis sont en surnombre et qu'elle peut utiliser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Véritable hommage de Steven Brust à Alexandre Dumas et ses fameux « Trois Mousquetaires », « Les Gardes Phénix » retrace les aventures de quatre compagnons récemment engagés au service de l'empereur sous les ordres du capitaine G'aereth : le distingué et talentueux Khaavren , le sage et posé Aerich, la fanfaronne et impétueuse Tazendra et le secret et laconique Pel (vous aurez évidemment reconnu sans mal D Artagnan, Athos, Porthos et Aramis). L'initiative est louable et peut-être que les amateurs de Dumas et de son oeuvre apprécieront l'hommage, mais en ce qui me concerne le charme n'a malheureusement pas du tout opéré. Il est possible que le fait que je n'ai pas l'habitude de lire des pastiches ait joué, tout comme celui que ma lecture des « Trois Mousquetaires » remonte à maintenant un certain temps, en tout cas rien à faire, pas une seconde je ne me suis sentis enthousiasmée ou même seulement intéressée par l'histoire à tel point qu'il m'a fallu bien des efforts pour terminer ma lecture.

Évidemment, je ne nie en rien l'impressionnant travail fourni par l'auteur qui multiplie abondamment les clins d'oeil à l'oeuvre de Dumas, tant en ce qui concerne l'intrigue (un complot ourdi par des courtisans et visant la stabilité du couple royal, des duels en veux-tu en voilà, des missions secrètes et périlleuses...) que des personnages ou du style, mais le tout me paraît trop lourd, trop caricatural. Pas à moment on oublie qu'on a avant tout à faire à une réécriture plutôt qu'à un récit qui se suffit à lui même et pourrait s'apprécier sans avoir une connaissance poussée de l'oeuvre de Dumas. Les dialogues, dont la longueur et la lourdeur frôlent parfois (souvent) le ridicule, m'ont notamment gâché presque tout le plaisir du livre (lire deux pages de dialogue où les personnages déclament au mieux une phrase entière chacun et au pire se contentent d'onomatopées alors que l'auteur aurait aisément pu résumer ça en trois lignes, il avouer que cela devient très vite lassant). Dommage.
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Khaavren s'en va-t-en guerre, mironton, mironton, mirontaine… Sur le chemin de la gloire, il croise trois compagnons : le noble Aerich, la tempétueuse Tazendra et le discret Pel. Tous trois sont jeunes – enfin pour des elfes, pas plus de cinq cents ans, quoi ! – talentueux, susceptibles à l'excès et courageux. Ils décident de prendre ensemble le chemin de la capitale où le Roi Phénix vient tout juste d'inaugurer son règne pour rentrer dans la compagnie très distinguée du capitaine G'aereth, les Gardes Phénix. A peine ont-ils mis les pieds en ville que tout s'enchaîne : duels, complots, jolies donzelles en danger et autres rebondissement propres à divertir tout jeune casse-cou qui se respecte. A un contre dix, contre cent, contre mille même, ils sauront défendre leur honneur (d'abord) et celui de l'Empereur (ensuite), quitte à voyager jusqu'aux confins de l'empire, aux frontières des royaumes orientaux peuplés de tribus barbare et assoiffées de sang !

« Les Gardes Phénix » part d'une bonne intention et je tiens à remercier l'auteur pour cela : rendre hommage à Alexandre Dumas en reprenant les héros des « Trois Mousquetaires » et en les incluant dans un univers de fantasy, celui de l'Empire dragaeran peuplé d'elfes millénaires mais aux comportements bien humains. Mais les bonnes intentions ne font pas toujours les bons bouquins… Clairement, Steven Brust aime beaucoup et connait assez bien son Dumas mais il n'en a pas retenu forcément ce qu'il fallait. Dumas, ce n'est pas seulement des combats vides de sens où la bravoure imbécile triomphe toujours du bon sens. Ce n'est pas non plus des personnages monofaciaux, tout en gueule et rien dans la tête. Ni des dialogues à rallonge dans la verbosité masque mal l'inconsistance (« Vous avez une idée ? – Oui, j'ai une idée. – Vous allez me la dire ? – Oui, je vais le faire. » Etc, etc… jusqu'à l'indigestion). Bon, d'accord, il y a parfois un peu de ça, mais compensé par tant de qualités, par tant de richesses qu'on lui pardonne ses quelques défauts pas si récurrents que ça.

De Dumas, Steven Brust n'a retenu que le superficiel et, en tant que fan, j'avoue m'en sentir plutôt vexée que flattée. Vous me direz qu'il faut lire tout ceci au second degré, rire de la caricature sans rechercher la profondeur. Mais la caricature, c'est divertissant un temps seulement ! 650 pages, c'est trop long, beaucoup trop long et si j'ai un peu souri aux premiers dialogues de sourd de Brust et à sa narration ampoulée, je m'en suis très rapidement lassée. Bon, j'ai tenu jusqu'au bout et j'ai trouvé l'ensemble assez divertissant pour lui donner deux étoiles mais cela ne m'empêche pas d'être déçue, déçue, déçue. Pour ne pas partir sur une grimace, je conseillerais plutôt aux amateurs de mousquetaires et de fantastique la très sympathique trilogie « le Simulacre » de Jean-Luc Marcastel. A bon entendeur…
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Que du bonheur encore avec S. Brust à la barre ! Il faut signaler que le style est très différent des "Vlad Taltos".
Nous avons ici des faits relatés par Paarfi de Boisrond, qui se prétend historien, comme le dit lui-même S. Brust ! Pas de récit en "je", donc. Mais une histoire, et quelle histoire ! Les mousquetaires n'ont qu'à bien se tenir, nos 4 (et ensuite davantage) héros en ont la trempe, l'épée, et le goût du duel ! L'hommage à Dumas transpire partout, est fort réussi, avec, en plus, l'humour inimitable de Brust qui m'est un vrai régal, une gourmandise comme j'en trouve assez rarement dans les bouquins, et qui est traduit de façon excellente par B. Berthézène, "à l'ancienne", on va dire. Ce qui a tant ennuyé Boudicca m'a, pour ma part, bien fait rigoler, à chaque fois, j'ai vraiment adoré !
Mon prochain de lui sera en anglais, je vais vraiment m'y mettre, puisque malheureusement rien d'autre n'est traduit en français... ce sera donc "Five Hundred Years After", dans ma prochaine commande !
Un vrai gâchis, il y a vraiment de quoi râler, je suis d'accord avec Alfaric...
Et il faut que je retrouve "les trois mousquetaires" de Dumas, ça m'a donné envie de le relire...
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Grand amateur des Trois Mousquetaires, j'ai été attiré par l'accroche de ce livre, hommage à Alexandre Dumas. Si l'histoire est intéressante, les personnages aussi, bien que parfois un peu creux, ce qui dessert ce livre est son style d'écriture, en particulier dans les dialogues. Ce style, qui se veut "renaissance" rend les dialogues lourds. On a envie de dire au personnage "c'est bon, on a compris, racontes-nous l'histoire".
En revanche, le monde crée est assez intéressant. Différentes communautés avec des capacités spécifiques, des complots, un empereur qui change régulièrement, des personnages aux grandes durées de vie, ce qui bouleverse la manière de voir le récit. Ce monde est prometteur et pourrait offrir de beaux récits. (Et peut-être est-ce le cas dans Jhereg, Yendi... autres ouvrages de l'auteur).
Il est juste dommage que dans ce livre, la volonté trop appuyée de l'hommage à Alexandre Dumas alourdisse le récit.
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Un roman de fantasy de cape et d'épée sympathique et drôlatique, où les clins d'oeil sont nombreux.
Certes on peut reprocher aux personnages de sembler un peu... "épais" pour ce qui est de la comprenette et du raisonnement, surtout Tazendra, ce qui en tant que seul membre féminin de notre quatuor m'a fait un peu grincer des dents... mais aucun ne manque de courage.
Après je pense qu'il faut avoir lu pas mal de roman de cape et d'épée à l'ancienne pour trouver le charme dans ce roman.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Ma chère amie, écoutez-moi. (Khaavren)
- Oui ? (Tazendra)
- Imaginez qu'au lieu d'être entrée dans cette excellent établissement, vous vous en soyiez vu interdire l'entrée par un gentilhomme. Qu'auriez-vous fait ?
- J'aurais pris mon épée et j'aurais séparé sa tête de son corps, tout simplement.
- Bien. Et si quelqu'un venait vous voir dans le jardin pendant vos exercices matinaux et vous disait "Votre entraînement m'agace. Je vous ordonne de cesser." Que feriez-vous ?
-Oh, eh bien, si je n'ai pas mon épée avec moi, je prendrais ma plus grosse pierre de feu pour voir le trou qu'elle pourrait faire dans son corps.
- Bien. Maintenant, imaginons qu'un soir vous diniez seule à l'hôtel des Longues Lances et qu'un individu insiste pour avoir la table à laquelle vous êtes assis et qui a une vue sur la rivière.
- Eh bien je lui offrirai la meilleure vue sur la rivière qui soit, en le jetant directement dedans. Mais pourquoi toutes ces questions, cher Khaavren ?
- Parce que je ne comprends pas comment vous pouvez laisser la tendance du moment décider pour vous de vos choix, alors que vous ne laisseriez personne se tenir devant vous.
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- Les enjeux sont bien trop importants et vous n'êtes pas de taille. C'est un service que je vous rends, si vous voulez, en vous demandant de vous éloigner de cette histoire ; vous devriez me remercier. Vous avez franchement intérêt à m'écouter. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? (un homme masqué)
- C'est très clair, répondit Khaavren. C'est aussi très clair que vous n'avez rien d'un gentilhomme.
- Oui, c'est vrai. Mais que ce soit moi ou un gentilhomme qui vous tue, vous serez mort de toute manière.
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- Vous avez raison, mon amie. Ce qui nous ramène à la question du vicomte Uttrik. (Lythra)
- Oui, le pauvre fils du marquis de Champoivré donc Kaluma a si gentiment ôté la tête pour nous. (Seodra)
- Exactement. Il doit être à la recherche de Kaluma, à l'heure où nous parlons. Et s'il la trouve...
- S'il la trouve, il la provoquera en duel et elle le tuera. C'est un pauvre imbécile.
- C'était. Il a participé à des batailles, depuis. Peut-être qu'il s'est aguerri.
- Impossible. C'était un pauvre imbécile et il restera un pauvre imbécile.
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- Nous sommes jeunes, nous sommes courageux, et nous sommes quatre, unis. Si nous laissons la peur nous gagner aujourd'hui, qu'en sera -t-il quand nous aurons tous mille ou deux mille ans de plus et que nous aurons vu toutes les horreurs de ce monde ? (Pel)
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Il faut dire que Khaavren avait un esprit d'intuition et une curiosité qui, chez une personne plus studieuse, l'auraient amené à travailler dans la branche la plus ésotérique et la plus folle de la magie, peut-être même à découvrir des sorts qui n'avaient jamais été découverts auparavant. Mais, parce qu'il était un Tiassa, il n'avait aucune des prédispositions nécessaires.
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Video de Steven Brust (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Steven Brust
Fantasy au Petit Déjeuner épisode 38 consacré aux "Gardes phénix" de Steven Brust, véritable hommage fantasy aux "Trois mousquetaires" d'Alexandre Dumas.
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