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EAN : 9782266333245
416 pages
Pocket (05/10/2023)
3.89/5   217 notes
Résumé :
Trois Géants endormis rêvent l’île d’Oestant et ses habitants, du plus grand roi au dernier des paysans. Ils rêvent de batailles et de musique, d’amour et de récoltes, de courage et de trahisons, de châteaux et de chasses, leur sommeil veillé par d’immortels serviteurs.

Dans l’un des royaumes de l’île, les princes Ianto et Bran se rendent chez leur voisin, soupçonnant les prémices d’une guerre visant les terres de leur père. L’empoisonnement d’un de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 217 notes
Après un début en demi-teinte entre aller-retours dans le récit pour m'y retrouver dans les personnages, pétard c'est qui déjà celui-là ? J'ai fini par entrer vraiment dans le récit et à apprécier ma lecture.
A Oestant, dorment les géants. Leur sommeil est une véritable religion dans le royaume et garantit la survie de celui-ci.
Bran est le fils cadet du seigneur. C'est un jeune homme désinvolte et enjoué, bon combattant et proche de ses soldats. Il est tout le contraire de son frère, Ianto sujet à la colère. le conflit avec un autre seigneur s'embrase lorsque ce dernier tente d'assassiner les princes. Les deux territoires se livrent alors une guerre féroce. Dans le même temps, les relations entre les deux frères se dégradent brutalement alors même qu'une mystérieuse brume noire apparaît et réduit à néant tout ce qui s'approche d'elle.

Un récit de fantasy médiévale des plus classiques. L'histoire est racontée par un barde qui nous invite à chaque chapitre à nous rapprocher un peu plus du feu, à profiter de la boisson et à nous laisser bercer par sa voix.
J'ai beaucoup aimé la dimension que prend le conte dans le conte et la fin offre une conclusion poétique réussie.
Le récit fait la part belle aux batailles et rend un bel hommage aux combattants.

En revanche j'ai trouvé qu'il manquait beaucoup de détails et d'imagination pour un récit qui aurait pu être parfait sans ces défauts.
L'intrigue est en effet très prévisible de bout en bout.
Le triangle amoureux puise dans les légendes arthuriennes et les connaisseurs de Tristant et Iseult ne manqueront pas de références.

On retrouve tous les ingrédient de ce type d'histoire : intrigues, retournements de situation, une bravoure exaltée et un héros à qui rien n'est épargné, ni la douleur, ni les affres de sa conscience.
Les Chant des Géants est une tragédie.

En sortant de ma lecture, j'ai longtemps eu un sentiment mitigé sur le roman.
Un peu agacée par des intrigues prévisibles et l'inévitable triangle amoureux, intéressée par la description des batailles et le mythe des géants, dépitée par la caricature que forment parfois les personnages, intriguée par cette mystérieuse brume noire, le moins que l'on puisse dire c'est que cette lecture ne m'aura pas laissée indifférente.
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Il y a des auteurs qui nous touchent dès la première oeuvre et avec qui ça se confirme à chaque lecture. C'est le cas avec David Bry pour moi. Sa façon de capturer les ambiances fantastiques, de faire surgir les contes et la nostalgie, entre totalement en résonance avec moi et chaque lecture est un superbe moment.

Découvert avec La Princesse au voyage de nuit, il m'avait déjà fait forte impression avec ce texte à l'ambiance doucement angoissante. Ce fut à nouveau le cas dans Que passe l'Hiver et son mélange de thriller, nature writing et récit mythologique nordique. Exploit renouvelé dans le Chant des géants avec ses allures de conte celtique qui m'a rappelé le travail de Camille Leboulanger sur le chien du forgeron mais avec moins d'âpreté et plus de poésie.


Je suis très sensible aux ambiances et à la plume des auteurs. Ici, j'ai été embarqué dans l'univers imaginé par l'auteur dès le résumé et la couverture de ce bel objet relié édité par L'homme sans nom où telle une tapisserie ancienne, elle nous conte l'aventure que nous allons vivre. Tout est en symbiose et le lecteur est directement invité à laisser son présent pour plonger dans ce monde de contes et de légendes. La plume de David Bry nous y conduit avec douceur et poésie, rappelant bien des classiques de la littérature courtoise et des romans de chevalerie mais avec une teinte poétique et celtique qui emporte ou plutôt m'emporte totalement.

En soi, l'histoire n'a rien de révolutionnaire. Si vous avez déjà lu Tristan et Yseult, les romans des Chevaliers de la Table de ronde de Chrétien de Troyes où toute adaptation moderne de récit dans ces univers, vous ne serez pas surprise par ce récit de deux frères convoitant le même trône et la même femme, emportés par des légendes de géants rêvant l'avenir de leur peuple, et déchirant par là même ceux-ci à travers une guerre de pouvoir intestine. Pourtant, avec David Bry, il y a le petit truc en plus.

Grâce à sa narration qui joue avec les lignes temporelles, nous faisant faire des sauts de cabris à plusieurs reprise. Grâce à ces en-tête de chapitre et cet objet qui rappelle sans cesse le vieux livre de contes, j'ai été totalement dépaysée et j'ai eu l'impression de me retrouver au coin du feu face à vieux conteur me racontant le drame de cet ancien royaume et des deux frères qui ont tout fait basculer. J'ai d'emblée été charmée par l'opposition de ceux-ci avec le cadet doué et l'aîné jaloux. J'ai de suite vu le drame qui allait se jouer quand le premier déclenche une guerre quand il se dit attaqué par le pays voisin lors d'une visite qui tourne mal, mais aussi lorsque le cadet pose les yeux sur la fille de ce seigneur voisin. Tout est là, tout est dit, ne reste plus que le drame à se jouer.

Dans une ambiance un peu à la Shakespeare, j'ai vu se dérouler les écheveaux classiques de cette toile vouant leur pays à la guerre. J'ai adoré la façon dont les drames intimes de ces princes se mêlent à la politique de leur royaume et aux légendes qui font battre le coeur de leurs habitants. La magie se mêle insidieusement à ce conflit à travers des prophéties détournées pour mieux s'emparer du pouvoir. La transmission orale vient en appuis d'une campagne de propagande judicieusement employée. Les querelles avec les pays voisins sont utilisées pour mieux asseoir la soif de pouvoir de celui qui a vu son âme pervertie par des proches peut-être trop ambitieux et on ne peut qu'assister tristement à ce désastre en puissance.

On retrouve chez l'auteur son intérêt pour le rôle des femmes dans les conflits et j'ai aimé la finesse avec laquelle il les a utilisées. de la reine mère, passive - active qui tente de réconcilier les deux frères, apaiser leurs haines, mais le tout en vain et qui se retrouve prise entre deux feux. de la princesse, qui vit avant tout pour son peuple et accepte de se mettre de côté pour lui, quitte à être une épouse-otage. Mais c'est encore plus la femme guerrière qui brise les interdits, qui ose tout défier par amour, mais qui n'oublie pas qu'on peut être femme et guerrière, mère et guerrière, c'est cette femme qui m'a émue et pour laquelle j'ai eu un coup de coeur.

Certes le tome est un peu court. Il se lit vite. On aurait peut-être aimé un décor plus riche encore vu ses possibilités, ou des personnages masculins encore plus développés, notamment le roi qui finit fou, dont la peinture reste quand même un peu en retrait. Mais pour être honnête, ce sont des détails qui ne m'ont nullement gênés personnellement car le rythme choisit par l'auteur collait bien au récit développé, l'ambiance et les zones d'ombre collait bien au type d'histoire qu'on souhait nous conter. Tel le troubadour qui va de château en château raconter les hauts et tragiques drames et faits d'armes d'autrefois, ce conte a des zones d'ombres nécessaires. Y aurait-il eu plus de développement, je crains qu'on aurait perdu en charme et vivacité.

Le chant des géants a donc frôlé le coup de coeur pour moi. J'ai été totalement séduite et ravagée par le drame qui s'est joué entre ses deux frères autour non pas d'une femme comme je le vois souvent écrit, mais plutôt autour de ce pouvoir qui a rongé l'un et de cette jalousie qui l'a rendu fou, sous le regard d'un cadet désarmé à aider son aîné à sortir de cette spirale. Une dualité fraternelle bouleversante et tragique contée de main de maître ici avec un décor à l'ancienne qui m'a fait plonger dans une très belle ambiance celtique comme j'en souhaitais. Bravo M Bry, j'attends avec impatience votre prochain texte !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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L'histoire qui nous est contée (oui oui le roman commence comme un conte, mais sans vous spoiler, il n'y a pas de fées), va nous emmener sur l'ile de Oestant, où dorment trois géants, et ces différents royaumes.

Il m'a fallu une centaines de pages pour bien rentrer dans l'histoire, mais une fois ce cap franchi, je n'ai pas lâché ma lecture. Trahison, complot familial, conquête, tous les ingrédients utilisés par l'auteur font de ce roman un vrai régal de lecture.

L'attachement aux personnages est inévitable, même pour les plus antipathiques. D'un côté Bran, fils cadet, et de l'autre Ianto, à qui il voue une admiration sans borne. Mais c'est sans compter sur la soif de pouvoir du futur Roi. Les deux frères vont donc s'affronter, autant sur le champ de bataille que pour le coeur de Sile, fille de leur ennemi. J'ai également apprécié la relation entre Bran et son lige Caem, une belle complicité et un dévouement sans faille de ce dernier.
La mère des deux princes a également sa part dans l'histoire, et ce sentiment de déchirement d'être entre ses deux fils.

Tout va s'enchaîner avec beaucoup d'action, et j'avoue que certaines parties m'ont laissé un peu sur ma faim, J'aurais aimé avoir plus de détails sur les fameux géants, à l'origine de l'ile de Oestant, mais aussi sur les motivations de Ianto. Bref, c'est un roman que j'ai beaucoup aimé, et forcément j'aurais aimé qu'il dure un peu plus :) .

Un roman qui était dans ma PAL numérique, mais je suis ravie que le livre ait été disponible dans ma médiathèque. Car il faut bien avouer que l'objet livre est magnifique, la couverture tout autant que les illustrations intérieures, qui nous plongent complètement dans un vieux grimoire, parfait pour ce conte. C'était donc un vrai plus pour cette lecture particulièrement.
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David Bry est un auteur de fantasy écrivant aussi bien pour la jeunesse que pour un public adulte et dont j'avais particulièrement apprécié le roman fantastique « La princesse au visage de nuit ». Avec « Le chant des géants », il opte pour une fantasy relativement classique, de type médiéval-fantastique et fondée sur des luttes de pouvoir entre puissants. Empruntant aussi bien à Shakespeare qu'à la légende arthurienne, le roman s'inscrit pleinement dans le registre de la tragédie et met en scène le combat de deux frères, autrefois proches mais de plus en plus éloignés par les ambitions et la jalousie. L'aîné, Ianto, est celui qui héritera du royaume à la mort de son père. Grand guerrier, fin stratège, ce dernier possède toutefois un tempérament colérique et se montre volontiers solitaire et taciturne. Bran, le cadet, est tout le contraire : désinvolte, séducteur, solaire, le jeune homme ne prend rien au sérieux et se lie sans difficulté avec tout le monde, simples soldats aussi bien que grands seigneurs. L'insouciance du prince va toutefois rapidement voler en éclat à mesure que les relations avec son frère se dégradent et que les dangers s'accumulent aussi bien au sein du royaume de Lonan qu'en dehors. Après une tentative d'assassinat ratée fomentée par un seigneur local, la guerre civile embrase en effet la région, mettant ainsi un terme à des décennies de paix savamment entretenues par le roi Arthus, père de Ianto et Bran. Une autre menace, moins directe mais plus insidieuse, plane également sur le royaume et ses habitants : une brume noire et terrifiante qui se lève par endroits et condamne au néant tout ce qu'elle avale. Tous se perdent en conjectures concernant l'origine de cette brume, mais la plupart s'accordent pour y voir un signe des géants, déités endormies à l'origine de la création du monde de Oestant dont la survie ne tient qu'à leur sommeil. L'univers imaginé par David n'est ainsi que le fruit du rêve de ces géants, cachés aux yeux de tous mais protégés par des gardiens, les Immortels, dont certains ont visiblement fait le choix de s'intéresser de très près à la guerre civile qui couve.

Le roman met en scène un univers classique de part ses inspirations et ses thématiques, sa véritable originalité ne reposant finalement que sur cette poétique histoire de rêves de géants, mais le récit n'en demeure pas moins agréable et maîtrisé. Comme il est de coutume dans ce type d'histoire, l'ouvrage fourmille de petites trahisons, de retournements d'alliances et autres révélations qui permettent de relancer systématiquement l'intérêt du lecteur. le triangle amoureux, typiquement emprunté au cycle arthurien, entretenu entre les deux frères et l'épouse de l'aîné, est, là aussi, un classique mais force est de constater que les ressorts narratifs ayant court dans ce type de récit fonctionnent là encore. L'auteur est par ailleurs parvenu à insuffler un souffle épique à son récit, nous livrant de grandes scènes de bataille faisant la part belle aux actes héroïques et aux dénouements inattendus. Très dynamique, le roman enchaîne les rebondissements et évolue selon un rythme nerveux qui permet de passer outre les éventuels désagréments liés au manque d'originalité de l'univers ou de profondeur des personnages. Ces derniers sont en effet rapidement caractérisés mais cela suffit à se prendre d'affection pour la plupart d'entre eux. Les personnages féminins sont plus en retrait, même si l'auteur a pris soin de ne pas les cantonner au rôle de potiche et de tenter de les éloigner de l'archétype de la reine ou de l'épouse évaporée et réduite à un objet de convoitise. L'affection que l'on éprouve pour la plupart des personnages se renforce au fur et à mesure du roman, alors que les drames se multiplient pour le protagoniste à qui rien ne sera épargné et c'est en cela, entre autre, que le roman se rapproche de l'oeuvre de Shakespeare. En dépit de la légèreté de certains passages et de la trompeuse simplicité de l'intrigue de départ, « Le chant des géants » est une vraie tragédie, de celle qui marque le lecteur par son ampleur et par la violence du sort infligé à ses personnages. La plume de l'auteur est quant à elle agréable quoique trop épurée par moment au point de se résumer à une succession de sujet-verbe-complément. Efficace pour donner du rythme lors d'une bataille, moins dès lors qu'il s'agit de rendre compte de l'évolution de l'intrigue ou des sentiments des personnages.

« Le chant des géants » est un bon roman de fantasy, classique sur la forme et le fond mais efficace et émouvant. Les références aux drames shakespearien et arthurien sont légion et, si les ressorts narratifs utilisés sont traditionnels, ils n'en demeurent pas moins redoutablement efficaces. L'ouvrage se révèle d'ailleurs plus complexe que prévu et parvient à surprendre et à offrir une conclusion poétique douce-amère très réussie.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Salut les Babelionautes
Avec ce conte, David Bry m'a transporté sur une Ile Imaginaire ou va se dérouler une tragédie digne de l'Amour entre Tristan et Iseut.
C'est par le récit d'un témoin qui la raconte dans une auberge que commence cette histoire.
La Soif de pouvoir est à l'origine des évènements qui vont voir s'affronter des Armées et qui va générer le conflit fraternel entre Bran et Ianto, tout deux Princes d'un Royaume en Paix.
Nous sommes sur l'île d'Oestant, elle existe grâce aux rêves de trois géants, mais une brume plus noire que la plus noire des nuits la fait disparaitre.
On ne saura qu'a la toute fin d'où elle vient, mais ce n'est qu'un détail, ce qui m'a plut le plus c'est qu'au travers du récits, David Bry m'a emporté sur cette Ile imaginaire ou vont se dérouler des batailles, des complots, des trahisons.
Je regrette, étant un indécrottable romantique, le sors des Amants mais David Bry a choisi leur destinés.
Si David lit cet avis sur ce livre qu'il m'a dédicacé lors des Imaginales 2022, je ne lui en veux pas pour cette triste fin, car dans les toutes dernières pages une lueur d'espoir s'allume.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
08 mai 2022
En un peu plus de 300 pages, David Bry nous offre ce que la Fantasy a de meilleur. Et nous rappelle pourquoi nous en lisons : pour vivre des histoires comme ce Chant des Géants. Tout simplement.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
J'ai appris depuis que rien ne dure éternellement, dit-il. Qu'un père meurt. Qu'un frère change. Qu'une mère n'est peut-être pas aussi forte qu'elle le pensait ou qu'on l'espérait. Et que si rien ne dure, alors il faut s'accrocher à ça, à ces instants, si fugace soient-ils.
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Rêver. C'est comme ça que l'on peut modifier les songes des géants. Faire apparaître des libellules dans son poing. Gagner des batailles. L'amour. Ou repousser une brume plus noire encore que la mort.
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Il est plus facile de prendre des terres, de détruire des châteaux, que de bâtir une paix durable. Voilà ce que j’ai appris en une longue vie passée avec une épée.
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Les rêves façonnent le monde [...] Si tu ne rêves pas, tu ne peux rien créer. Rien changer.
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Il est plus facile de prendre des terres, de détruire des châteaux, que de bâtir une paix durable. Voilà ce que j'ai appris en une longue vie passée avec une épée. Et voilà ce que les jeunes seigneurs qui accompagnent ton frère ne savent pas.
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Videos de David Bry (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Bry
A l'occasion de la 39ème éditions du Salon du livre et de la presse jeunesse 2023 à Montreuil, David Bry vous présente son ouvrage "Le roi des Sylphes" aux éditions Nathan Jeunesse.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2910689/david-bry-le-roi-des-sylphes
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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