Si j'ai lu ce titre, c'est en partie sur un coup de tête, pour cette couverture très flashy que j'adore et aussi pour me replonger dans l'adolescence. Concernant le clin d'oeil à
Nos étoiles contraires de
John Green, j'avoue l'avoir ignoré. Je n'aime pas les comparaisons avec d'autres titres surtout quand ceux-ci sont best-sellers. J'ai plutôt tendance à m'en méfier. Et je dois dire que hormis des personnages mixtes atteints d'un cancer, la ressemblance s'arrête là.
Megan, treize ans, a la malchance d'avoir une tumeur au cerveau. Elle n'a pas d'autre choix que d'aller dans un service pédiatrique d'un hôpital pour y suivre une chimiothérapie. Rien de réjouissant pour elle. Megan se sent seule, loin de sa famille, de ses amies et entourée d'enfants dont la moyenne d'âge est de six ans. le seul autre adolescent s'appelle Jackson. Personne ne sait de quoi il souffre réellement et le pauvre cumule les allers et venues dans cette clinique… D'une joie de vivre et d'un optimisme à toute épreuve, il sympathise avec tout le monde. Mais Megan n'a pas envie de se faire de nouvel ami. Pour tout dire, elle est réticente sur beaucoup de points et très entêtée. J'ai eu mal au coeur pour Jackson quand Megan le congédiait et refusait de lui parler. Mais heureusement, la situation évolue vite.
A la vie, à la mort se lit très vite. Chapitres courts, grande police d'écriture et roman plutôt fin. C'est à la fois un point fort pour les adolescents qui ne raffolent pas de la lecture et un point faible car le texte n'est pas assez détaillé à mon goût. Les scènes sont courtes et la relation entre les deux personnages n'est pas approfondie. Au terme de cette histoire, je n'ai pas eu la sensation de les connaître. Côté maladie, on n'en parle pas énormément. Elle est souvent reléguée au second plan et je ne me suis pas totalement immergée dans l'histoire.
Malgré quelques défauts, l'histoire est belle et optimiste. Un roman idéal dès treize ans.
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