Je crois que là, c'est vraiment le récit de
Bill Bryson que je préfère.
J'ai ri, et pour une fois, je l'ai trouvé magnanime, tendre et respectueux.
Non pas que je n'apprécie pas son irrespect, au contraire, mais pouvoir rire des Anglais tout en leur vouant une tendresse et un respect inconditionnels, enrichit drôlement le récit, qui du coup prend une autre dimension... moins moqueuse, tout en restant drôlissime.
Bill Bryson quitte l'Angleterre pour retourner vivre aux Etats-Unis quelques temps, pour faire découvrir à ses enfants le pays des hamburgers géants.
J'ai ri, disais-je, à ses descriptions, ses frayeurs, ses ennuis, ses parcours infinis en train ou à pieds sous une pluie fine et réfrigérante.
J'ai ri de ses rencontres avec une propriétaire de pension plus encline à délivrer tous les interdits de son règlement intérieur qu'à accueillir ses clients.
J'ai ri de ses déconvenues devant un bâtiment en béton et de ses enthousiasmes devant un magasin de farces et attrapes.
Il a un art de décrire tout ça qui me fascine.
Mais quand j'ai refermé le livre, lu ses dernières lignes, quitté mon cher Bill que j'ai considéré comme un frère le temps de ma lecture, j'avais presque les larmes aux yeux face à sa nostalgie et peut-être aussi parce que je ne savais pas quand je le reverrais, quand je le relirais...
Vraiment, je pense que c'est le meilleur roman que j'aie lu de lui.
Jusqu'à ma prochaine lecture, j'espère !!