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EAN : 9782228909167
342 pages
Payot et Rivages (02/05/2013)
3.91/5   443 notes
Résumé :
Rentré aux États-Unis au milieu des années 1990 après avoir longtemps vécu en Angleterre, le désopilant Bill Bryson nous avait raconté les péripéties de son quotidien dans American Rigolos (Payot, 2001).
Outre observer la faune de ses concitoyens, il a voulu redécouvrir aussi son pays par un retour à la nature. Alors il s’est courageusement attaqué à l’Appalachian Trail, un sentier qui serpente à travers les montagnes sur 3 500 kilomètres, du Maine à la Géorg... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (88) Voir plus Ajouter une critique
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Bill Bryson et son ami Stephen Katz sont loin d'être des pros de la rando, et pourtant ils décident de s'embarquer sur l'Appalachian Trail, sentier de randonnée de l'Est des Etats-Unis aussi prestigieux qu'exigeant. Un défi, un challenge, un monstre : 3500 km, rien que ça, entre la Géorgie et le Maine, dont des portions non négligeables en totale autonomie. Tente, réchaud, couchage, vêtements, nourriture pour dix jours, au bas mot 20 kg sur le dos, autant dire que le moindre dénivelé (et ce n'est pas ce qui manque sur l'AT) fait figure d'Everest. Sans compter la pluie, la neige, le froid, la chaleur, les ours et la pire engeance : certains autres randonneurs spécialisés dans la boulet-attitude. Les statistiques refroidissent d'emblée les ardeurs des plus téméraires : moins de 10% des candidats à l'AT qui tentent de le faire d'une seule traite (soit 5 à 7 mois) en viennent à bout.
Vaille que vaille nos deux compères se mettent en route, et l'auteur nous raconte de façon désopilante leurs (més)aventures, avec humour et auto-dérision, et surtout sans se prendre au sérieux le moins du monde. Les anecdotes cocasses alternent avec la description des états d'esprit successifs qui submergent les randonneurs, de l'euphorie à l'abattement. Mais à côté de ce compte-rendu proprement dit, l'auteur nous en apprend tous azimuts : l'histoire de la création du sentier, ses drames, ses records et ses mythes, sa préservation et son entretien (ou pas) par les autorités américaines. Bill Bryson nous livre aussi ses inquiétudes quant aux menaces environnementales qui pèsent sur l'AT et sa région (parasites s'attaquant à certains arbres, pollution, urbanisation) et dénonce avec virulence le tourisme de masse, le consumérisme et la sédentarité de ses compatriotes.
Ce récit a été écrit en 1997 ; je me demande comment l'Appalachian Trail a évolué entre-temps...
Lien : https://voyagesaufildespages..
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....pour voir si l'ours n'y est pas? Drôle d'idée avant de décider de parcourir le plus long sentier de randonnée des États Unis, alors qu'on n'est pas du tout familier de cette activité, de commencer par se documenter sur les attaques d'ours, les façons de les prévenir (rien n'est efficace, à part de pas marcher là où ils sévissent ) ou de les contrer (même commentaire que précédemment). C'est néanmoins décidé : Bill s'équipe. Et c'est la première d'une série d'occasions d'apprécier le comique de la situation. le sac à dos à 250 dollars qui nécessite des accessoires pour être pleinement fonctionnel (protection pour la pluie, cordes ... Bill demande au vendeur si le fond du sac est en option ou inclus dans la facture ! )
Une fois équipé, le recrutement d'un compagnon de souffrance. Personne? Si, de façon inespérée, un vieil ami pas vu depuis longtemps est prêt pour l'aventure. Belle surprise lors des retrouvailles : l'ami a considérablement augmenté son volume!
Les statistiques le disent clairement : une grande majorité des partants pour les 3400 et quelques kilomètres de l'Appalaches Treck y renoncent dans les premiers kilomètres et à peine 10 pour en viennent à bout. On parierait volontiers pour un cuisant échec pour notre couple de débutants. Et pourtant .... Certes, les premières étapes donnent lieu à des situations plutôt comiques, mais le récit ne se limite pas à cela, loin s'en faut. Les rencontres sont souvent riches sur le chemin. Et puis et c'est une part importante des confidences que nous livre l'auteur, c'est aussi un constat sans appel de la dégradation progressive des ressources naturelles de la planète : certes il est sans doute impossible d' en établir un bilan in vivo au cours d'une marche si attentive fut-elle à l'état des végétaux ou à la présence d'animaux : ce que nous livre Bill Bryson résulte d'un travail de documentation parallèle. Peu importe c'est suffisamment bien intégré dans le texte pour être informatif sans donner l'impression de copié-collé.
C'est aussi l'histoire d'une amitié improbable entre deux gars pas si assortis que ça. C'est aussi cela la magie du parcours, créer des liens sur lesquels on n'aurait pas parié 10 cents.

Un récit parfait peut tous ceux qui rêvent de faire le premier pas (GR 20, diagonale des fous, ou chemin de Compostelle) et qui peuvent en attendant souffrir avec nos deux compères et en rire avec eux. Même un chemin de mille lieues commence par un pas, dit le sage.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Un grand merci à Marple qui a eu le gentillesse de m'envoyer ce livre l'année dernière. Que ne l'ai-je ouvert avant ! Il fait désormais partie des rares lectures à m'avoir fait pleurer... de rire. J'ai tellement ri, notamment quand Bryson se prépare à entreprendre l'un des trails les plus audacieux au monde : le Sentier des Appalaches qui traverse treize Etats de la Côte Est américaine sur plus de 3 500 km de forêts et de zones sauvages préservées, que j'ai été aphone pendant plusieurs heures, du jamais vu.

Bien équipés et peu entraînés, Bryson et son compère Katz - plus ou moins fiable - se lancent donc à la découverte de la vie sauvage : le Wild. Tout en redoutant de croiser en chemin ours et pumas - dont la population américaine est bien supérieure à la pyrénéenne -, ils relèvent le défi de marcher plusieurs dizaines de kilomètres chaque jour, sacs de vingt kilos et tente dite imperméable sur le dos, canif et Snikers en poche. Péripéties et fous rires garantis.

Ce récit n'est pas un roman mais il se lit absolument comme un roman. A la fois témoignage autobiographique et information généraliste sur la faune, la flore et l'histoire de la préservation (ou pas) de l'environnement de cet immense pays aux paysages contrastés que constituent les Etats-Unis. Derrière un abord burlesque, ce sont de vraies connaissances que l'on acquiert ; c'est à une sympathique initiation que nous sommes conviés.

Les Etats-Unis comptent peu voire pas du tout de chemins de pèlerinage vers des lieux saints ou sacrés mais ils ont aménagé depuis presque deux cent ans des itinéraires "pleine nature" très ambitieux, moins pour les promeneurs du dimanche (rares, étant donné que l'immense majorité des Américains (plus de 90%) ne parcourt pas dix mètres sans sa voiture) que pour les randonneurs de l'extrême. Ces derniers sont prêts à affronter dénivelés, rivières en crues, nouilles gluantes cuites au réchaud, hypothermie et animaux sauvages pour le bonheur de ne faire qu'un avec Dame Nature.

Etant moi-même randonneuse et pèlerin, c'est donc avec autant de plaisir que de curiosité que j'ai suivi les pérégrinations de Bryson et Katz, souffrant avec eux à chaque crissement de lombaire et à chaque ampoule enflammée. Toutefois, les beautés naturelles minutieusement décrites, une fois mises en balance avec ce que l'auteur révèle de la mentalité de ses concitoyens, ne m'engagent toujours pas à franchir le pas (huit heures d'avion et l'Atlantique) pour aller physiquement à leur rencontre.


Challenge MULTI-DÉFIS 2018
Challenge Petit Bac 2017 - 2018
Challenge USA
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Je m'interroge : pourquoi les randonneurs randonnent-ils ?
Fatigue, ennui, soif, froid, faim, douleurs de toutes sortes, climat cruel, peur de rencontrer des bêtes féroces, ou des gens féroces…oui, je m'interroge.
Et ma lecture de Bill Bryson n'éclaircit nullement ma question.
Car cet écrivain a parcouru, en partie en compagnie de son ami Katz, 1400 km du fameux sentier des Appalaches qui compte à lui seul 3500 km, de la Géorgie jusqu'au Maine.
Forêt profonde : « Depuis 300 ans la forêt américaine a été le lieu de toutes les angoisses ».
Aucune trace de civilisation : « le sentier des Appalaches a conservé un mépris magnifique pour toute forme de commercialisation »
Refuges pour le moins inhospitaliers. Autres randonneurs souvent exaspérants par leurs petites manies ou leur sans-gêne.

Peut-être est-ce la vacuité de l'esprit qui attire ?
« En randonnée, la vie revêt une simplicité bien ordonnée. le temps cesse d'avoir une signification. Vous n'avez aucune obligation, aucun engagement, aucune ambition particulière ; vos désirs dont des plus modestes. Vous existez dans un ennui tranquille ».

Je soupçonne Bill Bryson de s'être beaucoup plus éclaté dans la rédaction de sa randonnée, car je peux vous assurer que l'Américain moyen est rien moins que critiqué ! le mode de vie américain est vilipendé, et cela férocement, ironiquement, totalement !
« Quand on quitte le sentier, la réalité de la consommation nous saute à la figure : stations-service, supermarchés Walmart et Kmart, Dunkin'Donuts, boutiques de locations de vidéos. Un défilé continuel de monstruosités marchandes (…)
En Amérique, hélas, la beauté implique un trajet en voiture et la nature est affaire de tout ou rien : soit vous la domptez sans ménagement, soit vous la traitez comme quelque chose de sacré, de distant, tel le sentier des Appalaches ».

Oui, il s'est lâché, Bill Bryson. C'est dommage qu'il se soit aussi répandu dans la description de ses lectures sur « le sentier », où d'innombrables renseignements historiques, géologiques, géographiques, botaniques ( et j'en passe !) cassent le rythme.
Et le rythme en randonnée, il ne faut pas rigoler avec ça !

Robert Redford, qui a été un des 2 acteurs principaux de l'adaptation cinématographique, a déclaré : « Jamais un bouquin ne m'a fait autant rire ».
Un Américain, oui, s'y reconnaitra. Un Européen y retrouvera tous les clichés sur les Américains.
Et moi, ma foi, j'ai souri et me suis dit que mes petits bois et mes bouts de campagne me suffisent, oh oui.
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Comme son titre l'indique, 'Promenons-nous dans les bois' nous invite à un tour en forêt, plus précisément à un très grand tour de presque 3000 km dans les forêts des Appalaches, et plus précisément encore sur l'Appalachian Trail, AT pour les intimes.

Comme son titre le laisse deviner aussi, 'Promenons-nous dans les bois' est plein d'humour et de clins d'oeil, de références à la culture ou à l'histoire. Car les marcheurs qu'on suit ne sont pas n'importe quels marcheurs. Ce sont Bill Bryson, auteur talentueux de documentaires et de récits de voyages, et son ami d'enfance, le loser attachant Stephen Katz.

On suit leurs péripéties de randonneurs, des angoisses nocturnes aux égarements sur le sentier en passant par les ampoules ou les blizzards. Surtout, on suit l'évolution de leur état d'esprit : excitation, émerveillement, ennui, épuisement, colère, tristesse, angoisse, sérénité, plaisir, bien-être, solidarité...

On s'amuse avec eux des rencontres qu'ils peuvent faire, de leurs tentatives désespérées d'échapper aux boulets par la fuite ou la vengeance, de leurs conversations loufoques ou de leurs petits rituels. On apprend des choses sur l'Appalachian Trail, son histoire, son entretien, ses mythes ou ses paysages grâce aux nombreux passages documentaires.

C'est probablement le récit de voyage à pied que j'ai préféré, peut-être simplement parce qu'il ne se prend pas du tout au sérieux, échappant par là-même au mysticisme ou au drame, et laissant beaucoup de place à l'humour et à l'autodérision.

Pas de doute, je retournerai bientôt me promener avec Bill Bryson, en Australie, à la découverte de presque tout ou sur d'autres chemins...
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critiques presse (1)
Lexpress
11 avril 2012
Sous l'hilarant périple de deux quadragénaires, une satire de l'Amérique.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
"Dieu merci je t'ai retrouvé !" a-t-il soupiré avant de prendre place en face de moi dans le box.
Il transpirait abondamment.
"Il y a un type qui me cherche.
- De qui tu parles ?
- Du mari de Beulah.
- Beulah a un mari ?
- Je sais. C'est un miracle. Il ne peut pas y avoir plus de deux gars sur cette planète qui aient envie de coucher avec elle et nous sommes tous les deux dans la même ville."
Ça allait un peu trop vite pour moi.
"Je ne comprends pas. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Je me tenais devant la caserne des pompiers, tu sais, comme convenu, quand un pick-up rouge s'est arrêté en faisant hurler ses pneus. Ce type en est sorti l'air superénervé et m'a dit qu'il était le mec de Beulah et qu'il voulait me parler.
- Alors qu'est-ce que t'as fait ?
- J'ai couru. Qu'est-ce que tu crois ?
- Et il ne t'a pas rattrapé ?
- Il pèse à peu près 270 kilos. Et il n'est pas du genre sprinter. Plus le genre à t'exploser les couilles. Il a fait des tours en voiture pendant une demi-heure pour me mettre la main dessus. J'ai filé à travers des arrière-cours, je me suis pris dans des fils à linge et tout le merdier. J'ai fini par avoir aux fesses un autre gars qui pensait que j'étais un rôdeur. Putain, qu'est-ce que je vais faire, Bryson ?
- OK. D'abord, tu arrêtes de brancher des grosses dans les lavomatics.
- Ouais, ouais, ouais, ouais.
- Ensuite, je sors d'ici pour voir si la voie est libre et je t'adresse un signe par la fenêtre.
- Ouais ? Et après ?
- Tu marches le plus vite possible jusqu'au motel avec les mains devant les couilles en priant pour que le type ne te repère pas."
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En Amérique, hélas, la beauté implique un trajet en voiture et la nature est affaire de tout ou rien : soit vous la domptez sans ménagement comme au barrage de Tocks ainsi que dans un million d'autres endroits, soit vous la déifiez, la traitez comme quelque chose de sacré, de distant, tel le sentier des Appalaches. On ne veut pas croire que les gens et la nature puissent cohabiter pour leur bénéfice mutuel : un pont sur le Delaware aurait pu mettre en valeur la splendeur qui l'entoure; l'AT aurait pu être plus gratifiant s'il n'était pas que nature sauvage mais vous emmenait de temps en temps , à dessein, à la rencontre d'une vache dans son pré.
J'aurais préféré de loin que le guide de l'AT dise: "Grâce aux efforts de l'Appalachian Trail Conférence, l'agriculture a été réintroduite dans la vallée du Delaware ; le sentier a été détourné pour inclure 25km de parcours au bord de l'eau parce que, ne nous voilons pas la face, il y a des moments où les arbres, ça commence à bien faire!"
Néanmoins, voyons les choses positivement. Si le corps des ingénieurs de l'armée était arrivé à ses fins, je serais en train de nager jusqu'à ma voiture à l'heure actuelle.
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Harpen Ferry est (...) une ville factice, gracieusement enchâssée entre deux colline abruptes, au confluent de la Shenandoah River et du fleuve Potomac.
Si elle est classée « national historical park », c'est qu'il s'agit bien sûr d'un lieu historique. C'est là que l'abolitionniste John Brown décida de libérer les esclaves d'Amérique et de fonder une nation dans la nord-ouest de la Virginie – un projet plutôt ambitieux si l'on considère que son armée ne comptait qu'une vingtaine de soldats. Dans la nuit du 16 octobre 1859, ils s'introduisirent furtivement dans la ville et s'emparèrent du dépôt d'armes fédéral sans rencontrer de résistance (il n'était garder que par un seule homme); ils réussirent cependant à tuer un malheureux passant, lequel, manque de bol, était un esclave noir affranchi. Quand la nouvelle éclata qu'un arsenal de 100 000 fusils et une quantité importante de munitions se trouvaient aux mains d'un petite bande d'illuminés, le président James Buchanan délégua le lieutenant-colonel Robert E. Lee – qui était toujours à l'époque un fidèle soldat de l'armée de l'Union – pour régler le problème. Il fallut moins de trois minutes de combat à Lee et ses hommes pour venir à bout de la malheureuse rébellion. Brown fut capturé vivant, rapidement jugé et condamné à mort.
Au lendemain de la petite aventure de Brown, le chaos s'installa. Des abolitionnistes du Nord firent de notre homme un martyr tandis que les loyalistes du Sud montaient au créneau, songeant qu'il s'agissait peut-être du début d'un mouvement. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la nation sombrait dans la guerre civile.

1314 - [PBPayot n° 922, p. 228/9]
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À un certain moment, vous atteignez une hauteur dépassant le faîte des plus hauts arbres et se détachant sur un ciel clair ; alors votre esprit chancelant s’agite : « Voilà, nous y sommes ! », mais ce n’est qu’une misérable déception. Ce sommet illusoire s’éloigne continuellement, peu importe la distance que vous franchissez, de sorte que chaque fois que la voûte du feuillage s’ouvre pour vous permettre de voir au loin, vous vous apercevez que les cimes des arbres sont aussi éloignées et inaccessibles qu’auparavant. Vous continuez encore en titubant. Que pouvez-vous faire d’autre ?
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Malgré sa taille imposante, un arbre est un être remarquablement fragile. Sa vie repose sur trois couches de tissus internes superposés, épais comme des feuilles de papier : le phloème, le xylème et le cambium. Situés juste sous l'écorce, ils forment ensemble une enveloppe humide autour du cœur plus sec. Quelle que soit la hauteur atteinte par l'arbre, ces couches ne représentent que quelques kilos de cellules vivantes chichement réparties des racines aux feuilles : avec zèle, elles réalisent tout le processus scientifique et mécanique sophistiqué indispensable à la survie du végétal. L'efficacité avec laquelle elles accomplissent leur mission est une des merveilles de la nature ; en silence, l'air de rien, chaque arbre de la forêt draine de ses racines à ses feuilles d'énormes volume d'eau, plusieurs centaines de litres dans le cas d'un gros individu par une chaude journée. Cette eau s'évapore ensuite dans l'atmosphère. Imaginez la débauche de machinerie nécessaire à une brigade de pompiers pour propulser verticalement autant de liquide. Et phloème, xylème et cambium ont encore bien d'autres talents à leur actif.

1210 - [PBPayot n° 922, p. 173]
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Videos de Bill Bryson (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bill Bryson
Bande annonce du film RANDONNEURS AMATEURS (A Walk in the Woods), adaptation du livre de Bill Bryson.
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