Quel beau livre, un moment intense de plongé à l'intérieur de ce qu'il y a de plus beau dans notre humanité.
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Chaque homme pris à part est une créature nouvelle dans le monde,et il est appelé à remplir sa particularité en ce monde.La toute première tâche de chaque homme est l'actualisation de ses possibilités uniques, sans précédent et jamais renouvelées, et non
pas la répétition de quelque chose qu'un autre, fût-ce le plus grand de tous,auraient déjà accompli.
Dans l'autre monde,on ne me demandera pas : "Pourquoi n'as-tu pas été Moïse?"
On me demandera : "Pourquoi n'as-tu pas été Martin Buber.
Chaque personne née en ce monde,représente quelque chose de nouveau, quelque chose qui n'existait pas auparavant,quelque chose d'original et d'unique.
C'est la tâche de toute personne de savoir apprécier qu'elle est unique en ce monde par son caractère particulier et qu'il n'y a jamais eu quelqu'un de semblable à elle, car s'il y avait eu quelqu'un de semblable à elle, il n'y eût nul besoin pour elle d'être au monde.
L'homme d'aujourd'hui est "non pas une fin, mais seulement un chemin, un incident, un pont, une grande promesse". Ce qui d'après Nietzsche, distingue l'homme de tous les animaux, c'est précisément qu'il est "un animal qui peut promettre", c'est à dire qu'il traite une parcelle d'avenir comme une chose qui dépend de lui et dont il prend la responsabilité. Cela nul animal n'en est capable.
Autant j’ai aimé le chemin de l’homme, autant le reste m’a ennuyé.
Le chemin de l’homme parle de philosophie au travers de métaphores.
Le problème de l’homme est un texte savant de conférence poussiéreux et ennuyeux.
Le reste des souvenirs autobiographiques.
S’il ny avait que le chemin de l’homme j’aurais cinq étoiles.
Robert Bober Il y a quand même dans la rue des gens qui passent - éditions P.O.L où Robert Bober tente de dire comment et de quoi est composé son nouveau livre "Il y a quand même dans la rue des gens qui passent", et où il est notamment question de son précédent livre "Par instants la vie n'est pas sûre" et la poursuite de sa conversation avec Pierre Dumayet, d'identité indéterminée et d'identités, d'innocence et de bonté, d' enfance et de rencontres, du yiddish et de Georges Perec, de Seth et de Julien Malland, de Martin Buber et de Gaston Bachelard, de Cholem Aleikhem et du film "Tevye le laitier" de Maurice Schwartz, de Zozo et de la rafle du Vel d'hiv, d'images et livres, de Robert Doisneau et de la photographie, de Pierre Reverdy et de la librairie du Désordre à la Butte aux Cailles, à l'occasion de la parution de "Il y a quand même dans la rue des gens qui passent" en octobre 2023 aux éditions P.O.L, à Paris, le 10 janvier 2024
"– Alors, toujours aussi gros ?
– Et toi, toujours aussi con ?
C'est comme ça que j'ai compris qu'ils étaient copains. le gros, derrière son comptoir, c'était le patron du bistrot-guinguette « Chez Victor » situé derrière la place des Fêtes au fond de l'impasse Compans. le con était accoudé au zinc en attendant d'être servi.
Plus tard, bien plus tard, je suis retourné voir le bistrot « Chez Victor », je ne l'ai pas retrouvé. Tout le quartier avait été détruit."
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