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1er Novembre, Halloween...
Quel goût à la chair humaine?
"Le cannibale de Rouen", Nicolas Cocaign répondait, après avoir dévoré son compagnon de cellule:
-"Ce qui est terrible, c'est que c'est bon. Ca a un goût de cerf, c'est tendre!"


Willow, une bourgade en Floride, une nouvelle vague de cannibalisme... Dans la moiteur des Everglades, où même les alligators se cachent dans les marais.


Ces cannibales n'ont pas le regard hagard, ni la démarche hésitante ou des vêtements en loques.
Ils ne sortent pas du cimetière...


Ces cannibales ressemblent à vous et à moi, et sont conscients de leurs actes. Ils ne peuvent résister à leurs plusions et regrettent leurs meurtres, après avoir dévoré leurs victimes.


J'ai demandé son avis au shérif Mays, un shérif noir au milieu de tous ces Rednecks au sang chaud, qui ont pris les armes contre les cannibales. Mais contre qui?
-Il faut se méfier de son voisin, de son mari ou de sa femme, de ses enfants... Car le "virus" peut contaminer n'importe qui!


En Floride, "l'autre" est devenu un étranger, un danger pour soi-même. "L'autre", c'était le Noir, puis un Hispanique, enfin un "Immigré"... Maintenant, c'est son prochain, depuis l'attaque du Capitole...


Une Amérique alcoolique, violente et poisseuse, où le héros Cash Hansen (qui aime cogner) a une copine go-go dancer, où Jimmy, un gamin de 14 ans doit travailler dans les bars.
Jimmy sera le premier à être dévoré...
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La seule chose que j'ai bien aimé dans ce comic c'est le décor: les Everglades !

L'histoire est intéressante sur le papier : des cannibales infectés par des morsures qui sèment la panique dans le patelin et donne suite à une série de morts (c'est à dire qu'on est dans une histoire sauce zombies mais la conscience en +).
Sauf que je n'ai pas du tout réussi à accrocher. Autant sur l'histoire que j'ai trouvé un peu décousue, presque dure à comprendre, que sur les graphismes qui n'avantagent et ne facilitent pas la lecture. J'ai trouvé que ça maquait cruellement de fluidité et que la compréhension n'était pas facilité.

Désolée pour la critique négative, ce n'est qu'une affaire de goût ! le mieux reste de vous faire votre propre opinion, je suis peut-être passée à côté de quelque chose ;)
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L'album a été lu en numérique, donc hormis la maquette reprenant l'habillage d'une bouteille de Whiskey, aucun bonus hormis les couvertures des épisodes, ce qui est rare dans les comics.

Cannibal vous transporte dans l'Amérique profonde, celle que les scénaristes américains illustrent de plus en plus dans leurs récits de genre, en cette période de Trumpisme où une Nation s'interroge sur son sort et sur la viabilité à faire encore cohabiter des populations si différentes et notamment un Sud réactionnaire, violent, anti-autorité. Car sous un habillage d'histoire d'horreur se cache surtout la chronique d'une fratrie de la Louisiane, un endroit où le centre est le bar, où tout le monde se connaît et où on chasse les étrangers (entendre "étranger au comté"...) à coups de barres de fer. Surtout, un endroit où comme jadis dans l'Amérique pré-Union, les habitants se font justice eux-même en vague forme de milice et où le Shériff bien loin de sa tutelle ferme les yeux. Un univers où la petite amie est gogo-danseuse et où le héros défonce un concurrent juste au cas où...

L'esprit des scénaristes n'est donc pas à dresser des proximités entre lecteur et personnages. Je ne sais si c'est le dessin ou la construction mais on a du reste un petit peu de mal à suivre qui est qui entre tous ces grands gaillards redneck. La seule once de fantastique reste cette rumeur lancinante qui revient discrètement qui nous fait comprendre que certains deviennent cannibals et l'album s'ouvre et se termine sur une telle scène. C'est tout. Pour une série titrée Cannibal on peut considérer qu'il y a tromperie sur la marchandise. Je ne dirais pas cela mais simplement que l'action tarde un peu à venir comme l'enquête de ce shériff noir très zen qui sait gérer sa population de sang chaud. le coeur de l'histoire, très bien dessinée (un peu à la manière de Sean Murphy) est intéressant à suivre et l'on a envie de connaître la suite. Ce premier volume de Cannibal est à consommer tranquillement, au calme, sans s'énerver. Il ne vous retournera pas mais vous fera voyager dans un lieu où l'on a pas très envie de vivre et cette immersion convaincante justifie sa lecture.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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La mode a d'abord été aux zombies, on en a dégusté à toutes les sauces et aujourd'hui encore on leur tire dessus dans des jeux vidéo shootemup de plus en plus réalistes. Et puis, Dracula est redevenu branché, ce qui a déclenché des sagas de vampires de plus en plus mignons, idoles des jeunes générations. Il ne manquait plus que les cannibales. On prend souvent le sud des états Unis, des villages isolés à l'image de cette petite ville de Floride comme point de départ d'histoires sordides. Dommage, car je préfère les ballades d'Huckleberry Finn à ces bagarres et crimes anthropophages.
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de tout autre. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2016/2017, écrits par Brian Buccellato & Jennifer Young, dessinés et encrés par Matias Bergara, et mis en couleurs par Brian Buccellato.

L'histoire se déroule dans la ville de Willow, quelque part en Floride, et aux alentours. le récit débute un soir dans le Bar & Grill de Roy. Jimmy, un adolescent qui sert d'homme à tout faire, sort les poubelles. Il repère un individu qu'il connaît et qui lui conjure de rentrer à l'abri. Jimmy le prend à parti en lui indiquant qu'il doit arrêter de rôder autour du bar. L'autre se jette sur lui et le mord sauvagement. le hurlement fait sortir les clients et Roy, et la police arrive rapidement en la personne du shérif Lee Mays. Ce dernier demande à tout le monde de rester calme, mais Roy est persuadé qu'il s'agit d'un cas de cannibalisme causé par une épidémie. Pendant ce temps-là, Danny est parti en douce pour se planquer. Cash Hansen est parti chercher Jolene, sa copine, qui est danseuse exotique dans un établissement du coin.

Les mecs du bar ont décidé d'organiser une battue dans les bois avoisinants pour essayer de retrouver le fugitif et l'un d'eux retrouve sa trace. Danny demande à Grady s'il peut s'installer chez lui en attendant que ça se tasse pour lui. Louise est en route pour Willow, amenant Boone (un jeune garçon) à Danny (son père) parce que Nicole (l'ex-femme de Danny) ne veut plus avoir à s'en occuper. Peu de temps après son passage dans une station-service, une autre agression par cannibale a lieu sur le pompiste. Se rendant chez elle, Cash Hansen constate que la maison de Jolene est sens dessus dessous, et qu'elle a été enlevée.

Le titre de la série indique immédiatement qu'elle présente une dimension horrifique basée sur un acte tabou. La couverture indique que l'histoire se déroule dans une partie rurale des États-Unis, où les gens du coin partagent leur temps entre la pêche et la bibine, sans oublier les armes bien sûr. le lecteur s'attend donc à une ambiance bien poisseuse avec quelques ploucs bas du front. Effectivement, il y a quelques conventions du genre : les individus armés, les bagarres, une forme de romantisme des plus primaires (un des personnages qui se répète des phrases pour demander sa copine en mariage), des gros pickups, une partie de pêche, et une suspicion vis-à-vis de l'étranger qui se transforme rapidement en haine. Brian Buccellato installe une ambiance un peu pesante, un peu crépusculaire, avec des pages qui baignent dans des nuances de brun et de gris, évoquant une luminosité imprégnée du règne végétal, de la terre, et pas toujours suffisante pour y voir bien clair.

Matias Bergara réalise des dessins descriptifs, avec un bon niveau de détails, et une légère déformation des traits de contour pour donner plus de vie aux personnages. Au cours de ces 4 épisodes, il emmène le lecteur boire un coup dans le bar & Grill Hog's River, à plusieurs reprises. C'est une construction spacieuse et bon marché, abritant pas mal de tables. le dessinateur ne s'attarde pas sur le menu détail des tables et des chaises, mais il donne un bel aperçu du comptoir et de la décoration qui le surplombe dans l'épisode 4. À plusieurs reprises, ce dessinateur prend le temps de représenter différents lieux avec soin : la station-service, le salon d'accueil de la maison de repos où réside grand-mère Pearl (la grand-mère de Jolene), l'intérieur du commissariat, ou encore la maison de Louise quand Danny y séjourne. Ces endroits représentent une Amérique bon marché, des constructions qui ne sont pas faites pour durer, des ameublements prêts à l'emploi. de la même manière, les tenues vestimentaires reflètent une préoccupation utilitaire, sans grande préoccupation des modes passagères.

Matias Bergara crée une importante galerie de personnages ; Roy, Grady, Cash, Danny, Boone, Nicole, Jimmy, le shérif, Louise, Jolene, Pearl, Carl Moore et sa fille, Giley (responsable de la station-service), Richie, Peggy, les frères Jesse & Andrew Gilroy, et quelques autres encore. Il s'attache à les rendre reconnaissables par des morphologies et des visages différents, avec des coiffures différentes. Il réalise des traits de contour un peu irréguliers, des aplats de noir aux formes également irrégulières, et quelques rares traits secs à l'intérieur des surfaces pour leur donner un peu de texture. Cela aboutit à des dessins vivants, parfois un peu chargés en noir, et à quelques gueules un peu marquées, comme celle du shérif. Ce dessinateur connaît les trucs et astuces pour éviter d'avoir à dessiner les arrière-plans, mais il les utilise à bon escient, sans en abuser. Il développe une ambiance oppressante, sans pour autant recourir à des gros plans sur les blessures, ou les plaies.

Les coscénaristes plongent le lecteur dans cette région, au milieu de gens qui se connaissent, sans prendre le lecteur par la main. Celui-ci a intérêt à être concentré dès le début de sa lecture pour bien assimiler qui est qui. En particulier, les personnages ne prononcent qu'une fois ou deux le nom des uns et des autres, ce qui exige un effort de mémoire pour le lecteur pour savoir de qui quelqu'un parle s'il n'est pas présent. Il doit donc être attentif à la quinzaine de personnages qui évoluent, ne sachant pas s'ils sont importants ou non, dès ce premier tome. Il ne découvre également que dans la deuxième moitié la raison pour laquelle Danny se dérobe à chaque fois que le shérif Lee Mays arrive dans le secteur. Il appartient donc au lecteur de retenir les informations, pour pouvoir les lier entre elles ultérieurement. Par exemple, les personnages ne font que quelques remarques éparses concernant le cannibalisme et il appartient au lecteur d'en déduire qu'il s'agit d'une épidémie d'un genre non précisé, qui a conduit le gouvernement à prendre des mesures, comme par exemple détenir tout suspect pendant une durée minimum de 72 heures. Cela permet de constater s'il souffre d'une faim dévorante ou non, et donc de se constituer une certitude raisonnable d'infection ou non.

Sous réserve de se montrer participatif, le lecteur comprend les liens qui unissent les différents personnages, à commencer par qui sont les fils de Roy. L'intrigue principale tourne autour de plusieurs fils : l'existence d'individus se livrant au cannibalisme (selon des règles qui ne sont pas explicitées dans ce tome), la disparition de Jolene, les raisons pour lesquelles Danny se cache, et l'enlèvement brutal de Sam Lang qui se livrait à la pêche. Les coscénaristes ont donc prévu une intrigue bien fournie dont ces 4 épisodes ne permettent que d'entrevoir le début. Ce premier tome constitue donc un prologue, une entrée en matière, comprenant déjà beaucoup d'informations et de scènes d'action.

Ce récit se situe dans le genre polar, avec plusieurs enquêtes (la disparition de Jolene et celle de Sam Lang) mâtinées d'une touche d'horreur (le cannibalisme), le tout dans un environnement très particulier (les marais de Floride). le lecteur établit une comparaison avec la série Scalped de Jason Aaron & RM Guéra. La comparaison est flatteuse, mais dangereuse pour Cannibal au vu de la qualité de Scalped. Pour commencer, les auteurs ne réussissent pas aussi bien qu'Aaron & Guéra à établir une personnalité pour chacun de leurs protagonistes. Ils sont trop nombreux pour pouvoir tous exister au-delà de leurs actes, les dialogues ne portent pas leur caractère et il n'y a pas de voix intérieure qui viennent commenter ce que voit le lecteur. En outre la dimension sociale de ce milieu est pour l'instant plus caricaturale que dans Scalped. Aaron & Guéra commençaient dès le premier tome à montrer la pauvreté régnant dans la réserve. Ici il s'agit d'une classe populaire, avec certains proches du seuil de la pauvreté, mais sans que cela ne dicte leur conduite, ou ne les emprisonne dans une condition sociale. Enfin, la violence est moins viscérale que dans Scalped. Certes Cash Hansen se laisse emporter par son inquiétude générée par la disparition de Jolene, jusqu'à tabasser celui qu'il croit coupable, et à le faire sous les yeux de sa fille. C'est glauque, primal, sans que le lecteur ne soit complètement emporté par cette fureur faute d'assez bien connaître les personnages. La réaction très communautariste des frères Jesse & Andrew Gilroy sonne juste tout en restant assez proche d'un stéréotype.

À la fin de ce premier tome, le lecteur se dit que les auteurs ont réussi à donner vie à ce coin des États-Unis et à le peupler d'individus plausibles. Ils ont également réussi à développer plusieurs fils de l'intrigue, sans que la narration ne ploie sous la masse des informations à ingérer. Les pages montrent des endroits et des individus pleins de caractère. Mais le lecteur ne saurait dire si cette série est promise à un brillant avenir, ou si les auteurs privilégieront la mécanique de l'intrigue, aux dépends des autres dimensions de l'histoire, restant ainsi dans le récit de genre. 4 étoiles en restant prudent, 5 étoiles en étant déjà sous le charme.
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L'histoire a de quoi séduire à première vue : des cannibales au coeur des Everglade, dans une petite bourgade de l'Amérique profonde, crasseuse et étouffante à souhait. le graphisme est d'ailleurs parfait pour ce type d'ambiance. Bref j'ai adoré l'univers, l'atmosphère, mais beaucoup moins... tout le reste.
On suit beaucoup de personnages sans trop savoir à qui s'attacher, il m'a manqué un "héros" ou au moins un personnage central à suivre sur cette aventure. J'ai eu du mal à cerner le "degré de connaissance" des personnages sur leur univers : est-ce le premier cannibale qu'ils rencontrent ? A l'inverse, est-ce un phénomène reconnu et "banal" ? En ont-ils peur ou les chassent-ils ? de ce côté-là, l'histoire m'a perdue, je l'ai trouvé décousue. le fait qu'elle saute sans cesse d'un personnage ou d'un lieu à l'autre n'aide pas non plus.
La lecture de cet album a été compliqué et je ne tenterais malheureusement pas la suite, je ne me suis pas assez attachée aux personnages pour cela. Même si la fin est surprenante et plutôt "punchy", elle n'a pas suffit à me convaincre de poursuivre la lecture.
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Imaginez : vous êtes dans les Everglades (Floride, USA). L'ambiance chaude et moite, les locaux un peu demeurés, un peu trop impulsifs, des autorités au mieux négligentes, au pire corrompues et... des individus cannibales.
Ouaip. Cannibal, la nouvelle série signée Brian Buccellato et Jennifer Young pour le scénario et Matias Bergara pour le dessin et l'encrage, issue de l'écurie Image Comics, ose proposer ce postulat : des zombies conscients qui peuvent un tout petit peu se contrôler.
L'idée à l'air bonne et effectivement on ne voit pas d'autres éditeurs qu'Image, réputé pour leur rapport à une violence réaliste, quasi-réelle, s'en saisir. J'ai personnellement découvert Brian Buccellato à l'occasion de son travail sur Flash Renaissance chez DC Comics, une courte série très agréable quoique entachée par quelques lourdeurs. le trio de choc s'était déjà fait connaître sur Sons of Devil, toujours chez Image Comics, donc il a déjà fait ses preuves.
Alors tout va bien ! Surtout que si on délaisse les zombies, crades, violents, au profit d'êtres humains qui ont l'air bien sous tout rapport, le degré d'horreur ne peut que grimper en flèche. Imaginez que votre mamie vous invite à déjeuner un dimanche midi et que vous soyez justement le plat de résistance...
Les couleurs de Buccellato rendent au récit une dimension quasi-irréelle, cauchemardesque par moment, et nous étouffent, un peu comme le ferait l'air des Everglades, j'imagine.
Tant de qualités, tant de qualités. Alors pourquoi une si petite note ? Parce que justement le scénario est bancal, il est lourd, on s'y perd. Ca n'a rien à voir avec le fait qu'il s'agit là d'un premier opus (pour l'instant unique en France) d'une tétralogie. Ce premier tome pourrait se suffire à lui-même, bien que se terminant sur un cliffhanger : ce serait à nous d'imaginer la suite et, pour l'instant, on y est bien obligés. Beaucoup de questions restent en suspens mais eh ! Là aussi ça peut nous rapprocher de l'état de désarroi dans lequel se trouvent les personnages.
Non : ça part bien, ça continue pas trop mal et ça se termine de manière catastrophique. On sait bien que Brian Buccellato n'a pas la carrure d'un George Pérez, d'un Stan Lee ou d'un Grant Morrison. Mais il a des qualités indéniables, qu'apparemment il ne sait pas tenir jusqu'au bout d'un projet.
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