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EAN : 978B004G5V82E
Paris, Nelson (30/11/-1)
3.55/5   10 notes
Résumé :
Premier roman mettant en scène Richard Hannay, sud-africain, ingénieur des mines et prospecteur. Hannay se retrouve mêlé à une aventure incroyable qui conduira à l´attenta de Sarajevo en juin 1914.
Tout commence par la découverte d´un cadavre au milieu de son salon. Il s´avère qu´une organisation internationale ultra-puissante fomente un complot terrible visant à mettre l´Europe à feu et à sang. Hannay se retrouve seul face à des adversaires redoutables, env... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un livre bien différent du film d'Hitchcock

Le roman terminé hier soir, j'ai voulu revoir le film dans la foulée et noter la façon dont d'Hitchcock a adapté son film. Ma foi, j'ai été très surpris de constater que le film différait très fortement du roman de J. Buchan sur de nombreux plans. le plus frappant est la volonté manifeste d'Hitchcock d'intégrer et de valoriser les personnages féminins dans ses films alors qu'ils sont quasiment inexistants dans le livre.

Pour revenir à l'histoire de ce roman, dans Les Trente-neuf marches, Richard Hannay, sud-africain et ingénieur des mines, revient à Londres pour mener une vie tranquille, voire monotone. Un jour, son voisin, paniqué, lui raconte une histoire d'espions et de complots contre l'Angleterre, menaçant même l'Europe tout entière. Hannay accueille l'homme mais le découvre assassiné le lendemain même dans son appartement. Il s'ensuit une course poursuite à travers l'Ecosse et ses paysages vallonnés.

Comme je vous l'ai dit en introduction, si vous avez vu le film, la lecture de ce roman restera une surprise tant les personnages et l'intrigue s'avère fort différente. le livre met l'accent sur la chevauchée de Richard Hannay en Ecosse, devant se déguiser tantôt en laitier ou en cantonnier ou jouer des rôles d'orateur politique ou de flic. Cet ouvrage m'a fait penser à la 1ère partie du film de Benigni « la vie est belle » et ces invraisemblables rencontres traitées de manière burlesque.

Pour adapter ce roman, Hitchcock a eu l'ingéniosité d'intégrer dans son film la femme énigmatique assassinée au début chez Hannay et la jeune femme blonde, rencontrée dans le train, qui constituera tout au long du film un duo plutôt attachant et romantique cher à Hitchcock.

Pour conclure, un roman anglais, court, singulier par son écriture datant de 1915 et divertissant. Dernier indice pour convaincre les récalcitrants qui ont déjà vu le film, les 39 marches existent bel et bien dans le roman contrairement au film.
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Encore une "lecture" écoutée grâce à Audiocité.
Malheureusement, cette fois, j'ai trouvé que la voix de la lectrice et son intonation ne s'accordaient pas avec ce type de roman.

Je n'ai jamais vu le film de Hitchcock... Je n'avais même pas fait le lien entre le titre du roman et le titre du film, jusqu'à arriver à la fameuse scène avec l'avion.... Maintenant j'ai bien envie de voir ce que cela peu donner sur un écran.
L'histoire est bien menée, le mystère maintenu jusqu'au bout : Il faut attendre la toute fin du livre pour avoir toutes les explications.
Mais les rebondissements successifs et surtout la chance inouïe du narrateur m'ont un peu "agacés".... Peut être est ce le ton de lecture qui ne rendait pas assez le côté dramatique de certaines situations !?
Mais j'aime surtout dans ce récit le côté anti-Bond : l'espionnage sans les gadget.

Ce fut encore une fois une écoute agréable... mais il faudrait certainement que je prenne le temps de lire "pour de vrai" ce roman

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Le roman qui inspira Alfred Hitchcock pour son film éponyme sorti en 1935.
Des textes savoureux, des dialogues piquants, un style percutant. J'adore me plonger dans ces romans des années 30 écrits par de grands écrivains anglais un peu oubliés. Un humour ravageur, un style légèrement désuet mais tellement savoureux qui nous plonge les yeux fermés dans l'ambiance de l'entre-guerre.
La cavale de Hannay est quasi épique, et, pour survivre et échapper à ses poursuivants, Hannay doit faire preuve d'ingéniosité. Les scènes sont merveilleusement décrites à la limite de la cocasserie et les personnages rencontrés par Hannay au cours de son périple sont attachants.
Le réalisateur anglais s'est inspiré de la trame de l'histoire pour en faire le chef d'oeuvre du film policier mondialement connu. Mais son film différe très fortement du roman de J. Buchan sur de nombreux plans dont le plus marquant est la volonté manifeste d'Hitchcock d'intégrer et de valoriser les personnages féminins dans ses films alors qu'ils sont quasiment inexistants dans le roman de Buchan.
Pour adapter ce roman, Hitchcock a eu l'ingéniosité d'intégrer dans son film la femme énigmatique assassinée au début chez Hannay et la jeune femme blonde, rencontrée dans le train, qui constituera tout au long du film un duo plutôt attachant et romantique cher à Hitchcock.
Pour conclure, un roman anglais, court, singulier par son écriture datant de 1915 et divertissant. Les 39 marches existent bel et bien dans le roman contrairement au film.
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Amateurs de polar et de roman d'espionnage, "Les trente-neuf marches" a été écrit pour vous. Non seulement l'histoire est prenante mais en plus l'écriture est fluide et très agréable. On est happé de la première à la dernière page. On suit cette intrigue avec avidité, ne demandant que de connaître la suite. Entre polar et espionnage, ce roman est particulièrement bien ficelé. On lit se livre comme on regarderait un bon vieux film. Buchan oscille entre moments de répit et moments d'accélération. Un vrai bon moment de lecture.
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Richard Hannay, jeune homme fortuné venant des colonies Fortune faite en Afrique du Sud, Richard Hannay revient à Londres pour goûter pleinement aux joies d'une vie insouciante. Pourtant Hannay s'ennuie à Londres lorsqu'il est, malgré lui, mêlé à une affaire d'espionnage international. L'assassinat d'un homme dans son appartement va bouleverser ses plans Il est obligé de débrouiller cette folle histoire afin de prouver son innocence dans le meurtre de cet homme qui, au courant de toute l'affaire, avait trouvé refuge chez lui.
S'en suit une fuite à travers l'Ecosse pour déjouer un complot international et sauver l'Europe des nazis. Richard Hannay, l'aventurier de John Buchan va nous entrainer dans une série de rebondissements tous plus palpitant et captivants les uns que les autres.
John Buchan a construit ce roman comme une suite de plan cinématographique. Et pour ceux qui ne connaissent que sa version cinéma je tiens à vous rassurer, ce polar est aussi passionnant que le film Hitchcock

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Mais je croyais que vous étiez mort! interrompis-je.
-Mors janua vitae(1), sourit-il.
[...]
- Je compris que j'étais emboité comme un hareng mariné et qu'il ne me restait un seul moyen d'en sortir. Je n'avais plus qu'à décéder.
[...]
- Et comment avez vous fait?
- Je racontai à l'homme qui me sert de valet que je me sentais au plus mal et je m'efforçai de prendre un air d'enterrement. Puis je me procurai un cadavre - il y a toujours moyen de se procurer un cadavre à Londres quand on sait où s'adresser.

1. La mort est la porte de la vie
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J’ouvris ma porte et le fis entrer. Il n’eut pas plus tôt franchi le seuil qu’il prit son élan vers la pièce du fond, où j’allais d’habitude fumer et écrire ma correspondance. Puis il revint immédiatement.
— La porte est-elle bien fermée ? demanda-t-il fiévreusement.
Et il accrocha la chaîne de sa propre main.
— Je suis absolument confus, dit-il humblement. Je prends là beaucoup de liberté à votre égard, mais vous me semblez être quelqu’un capable de comprendre. Je n’ai cessé de vous observer depuis huit jours que les choses se sont gâtées. Dites, voulez-vous me rendre un service ?
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Vers 18 heures, je rentrai chez moi, m’habillai, dînai au café Royal, et entrai dans un music-hall. Le spectacle était inepte ; rien que femmes cabriolantes et hommes à grimaces de singes ; aussi je ne restai guère. La nuit étant douce et limpide, je regagnai à pied l’appartement que j’avais loué près de Portland Place. Autour de moi la foule s’écoulait sur les trottoirs, active et bavarde, et j’enviai les gens pour leurs occupations. Ces trottins, ces employés, ces élégants, ces policemen avaient au moins dans la vie un intérêt qui les faisait mouvoir. Je donnai une demi-couronne à un mendiant que je vis bâiller : c’était un frère de misère. À Oxford Circus je pris à témoin le ciel de printemps et fis un voeu. J’accordais un dernier jour à ma vieille patrie pour me procurer quelque chose à ma convenance : si rien n’arrivait je retournais au Cap par le prochain bateau.
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Cet après-midi-là je venais de tarabuster mon agent de change au sujet de placements, à seule fin de m’occuper l’esprit, et avant de retourner chez moi j’entrai à mon club — un estaminet pour mieux dire, qui admettait des coloniaux comme membres. Je pris un apéritif à l’eau, en lisant les feuilles du soir. Elles ne parlaient que du conflit au Proche-Orient, et il y avait entre autres un article sur Karolidès, le premier ministre grec. Il me plaisait, ce gars-là. C’était sous tous rapports le seul homme en vue considérable ; et, de plus, il jouait un jeu loyal, ce qu’on n’eût pu dire de beaucoup d’autres.
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Cet après-midi de mai, je revins de la City vers les 15 heures, complètement dégoûté de vivre. Trois mois passés dans la mère patrie avaient suffi à m’en rassasier. Si quelqu’un m’eût prédit un an plus tôt que j’en arriverais là, je lui aurais ri au nez ; pourtant c’était un fait. Le climat me rendait mélancolique, la conversation de la généralité des Anglais me donnait la nausée ; je ne prenais pas assez d’exercice, et les plaisirs de Londres me paraissaient fades comme de l’eau de Seltz qui est restée au soleil.
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Vidéo de John Buchan
"Les 39 marches" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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