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Le Coeur du Monde tome 1 sur 3

Émilie Gourdet (Traducteur)
EAN : 9782352944829
480 pages
Bragelonne (24/06/2011)
3.47/5   105 notes
Résumé :
Ash est un farlander, un "homme du lointain" venu d'une île où les hommes ont la peau noire. Il appartient à un ordre d'assassins d'élite, les Rõshun, qui fournissent une protection fondée sur la vendetta: qui menacerait la vie de leurs clients deviendrait leur cible. Nul ne s'y risque, car nul n'échappe aux Rõshun.
Mais Ash est vieux et malade. Le temps est venu de prendre un apprenti qui lui succèdera. Il choisi Nico, un gamin de la cité de Bar-Khos, assiég... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 105 notes
Malgré cette grosse déception, je tiens à remercier Babelio pour m'avoir envoyé ce livre, ainsi que les EditionsBragelonne pour l'avoir proposé à Masse Critique.

Résumé : Ash est un farlander, un « homme du lointain » venu d'une île où les hommes ont la peau noire. Il appartient à un ordre d'assassins d'élite, les Roshuns, dont l'arme est la vendetta : quiconque menace leurs clients devient leur cible. Nul ne s'y risque, car nul n'échappe aux Roshuns.
Mais Ash est vieux et malade. le temps est venu pour lui de prendre un apprenti. Il choisit Nico, un gamin de la cité de Bar-Khos, assiégée depuis dix ans, dernière à résister à un empire d'une atroce cruauté. Affamé, désespéré, Nico n'a pas d'autre choix que de suivre le vieil homme au monastère des Roshuns où il apprendra le meurtre, mais aussi l'amitié et l'amour...
Le jour où l'héritier de l'Empire égorge délibérément une jeune fille portant le sceau des Roshuns, l'ordre exige d'assassiner l'homme le mieux protégé du monde.
Jusqu'ici, tous ont échoué. Ash se propose, il n'a plus rien à perdre.

Après avoir entendu beaucoup de bien de ce premier tome, et étant une passionnée de fantasy, je n'ai pu que me réjouir de découvrir cette nouvelle série. Cependant, après 200 pages d'ennui, j'ai décidé d'abréger ma lecture pour découvrir que la suite ne m'aurait pas passionné davantage...

Col Buchanan signe ici le premier tome de sa trilogie Farlander, avec un premier livre de 600 pages du même nom. Publié aux Editions Bragelonne, puis passé en poche aux Editions Milady (version que j'ai reçu et qui fait donc 600 pages), ce livre a reçu de multiples éloges et ma chronique ne sera donc pas représentative des avis en général. Car au contraire, ce livre est décrit comme "un chef-d'oeuvre du genre" ou "un nouveau pilier de fantasy". Pourtant, la trame dressée par l'auteur n'a rien d'originale : si ici les assassins s'apparentent davantage à des "vengeurs", leur but reste le même : tuer une personne adressée par une autre. Mais ça aurait pu fonctionner, s'il n'y avait pas eu longueur, personnages fades et prévisibilité...

Au bout de 200 pages de lecture assidue, le bilan est rapide : il ne se passe rien. Certes, il faut poser les choses et cela prend du temps. Aussi, les 150 premières pages équivalent à un prologue et quatre chapitres, dans lesquels on découvre nos protagonistes qui sont Ash et Nico, ainsi que d'autres personnages secondaires. Bref, 150 pages versions milady, ces plusieurs heures de lectures et rien à se mettre sous la dent...
Ash est un Farlander, vieux, malade, et qui se retrouve forcé de choisir un apprenti. Son choix se porte sur la personne de Nico, voleur affamé qui a commis un geste malheureux. le pauvre garçon n'a d'autres choix que d'accepter et commence alors son apprentissage dans le monde des Roshuns. Remarquez, là encore, que l'auteur reprend un trait souvent retrouvé en fantasy : l'apprentissage. Mais cela aurait néanmoins pu marcher si le couple Ash/Nico avait été un tant soit peu attrayant et intéressant. Mais j'ai trouvé ces deux personnages fades et je ne m'y suis absolument pas attachée.
Parallèlement, il y a d'autres personnages secondaires bien plus intéressants dans ce livre, mais qui restent en retrait...

S'il y a une chose parmi les éloges reçues, sur laquelle je ne peux qu'être d'accord, c'est bien la plume de l'auteur : le roman est très bien écrit et pour un premier roman, on ne peut que féliciter l'auteur. Malheureusement, l'écriture est loin de faire tout... Bien écrit certes, mais trop long, trop de longueurs, trop de descriptions lourdes et ennuyeuses...
Le récit par sur une trame connue de la fantasy : de multiples destins qui se rejoindront en parallèle à un point prévisible et attendu. Mais ces histoires sont lentes, et malgré un récit et un univers aux abords intéressants, ces longueurs et la lenteur que met l'histoire à s'installer en aura découragé plus d'un, ce qui fut mon cas. Certes, il s'agit d'un roman de fantasy, le premier tome qui plus est, et qu'il faut aussi poser les bases et installer l'histoire... Mais il faut aussi savoir doser. Quand, au bout d'un tiers du roman, l'auteur ne nous donne rien à nous mettre sous la dent, il y a de quoi refermer le livre. de plus, l'histoire demeure prévisible et n'innove pas le genre. Nos héros sont loin d'être le point fort du livre mais les idées de l'auteur sont intéressantes.

Malheureusement, la sauce n'aura pas du tout pris avec moi et j'ai achevé ce roman en le lisant de travers pour arriver à une fin à la fois prévisible et étonnante, et qui a su en surprendre plus d'un. Néanmoins, l'aventure s'arrêtera là pour moi...

Conclusion

Malgré la multitude de coups de coeur, attention à ce roman qui possède un lourd handicap qui noie alors toutes les qualités qu'on aurait pu lui trouver : les longueurs. Un roman très long à s'installer, avec deux protagonistes très fades et des personnages secondaires plus intéressants mais peu développés. Un univers qui revisite le genre avec assassins et un apprentissage mais qui n'innove pas vraiment en la matière. de bonnes idées avec un univers qui aurait pu être intéressants mais le tout est noyé sous des longueurs et des descriptions lourdes. L'histoire met trop de temps à commencer et reste très prévisible...
Ce sera donc une grosse déception pour moi... Dommage !
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Col Buchanan. le coeur du Monde tome 1. Farlander. 476 p. Editions Bragelonne. Collection 10 ans, 10 euros.
Voici ma critique par partie de roman, les points positifs et négatifs ainsi que ma conclusion.
p. 1 à 100 : 3,5/5
p 100 à 200 : 4,5 / 5
p 200 à 300 : 4,5/5
p 300 à la fin : 4,5/5.

Les points négatifs :
Les 100 premières pages présentent des « creux » càd des passages qui ne servent pas le récit et qui peuvent être passés afin d'éviter un désagrément de lecture… 😉.
A savoir : 10 pages à passer à partir de la page 45, 2 pages à passer à partir de la p.63.
Après ce passage à vide, l'intrigue et le suspense sont soutenus.
(J'observe que cela devient régulier avec des nouveaux/jeunes auteurs et je me demande si les (jeunes) éditeurs (dont l'esprit nourri aux réseaux sociaux à partir de 1996 est empreint aujourd'hui d'un crétinisme certain – lire le livre de Michel Desmurget : « La fabrique du crétin digital », prix femina 2020) sont encore à la hauteur…càd disponibles pour critiquer l'écrivain, l'amener à se dépasser, ou s'ils sont juste là pour encenser, et passer à la caisse. le pire ? Les éditions TOR (USA) qui se sont fait tourner en ridicule par l'écrivain John Scalzi…(j'y reviendrai – je n'ai pas encore trouvé assez d'énergie pour faire cette critique).
P.71 : une incohérence : Nico meurt de fin mais on voit que la maison de sa mère à la campagne est à moins d'une journée de route de la ville. Pourquoi ne pas retourner chez sa mère pour se refaire une santé ? Illogique quand on meurt de faim et qu'on est est aux dernières extrémités…

Les points positifs :
L'action démarre immédiatement dès les premières pages.
L'invention des « sceaux » et de la vendetta est originale.
Dans le second quart du récit : les dirigeables, la formation des apprentis, plus de détails et explication sur les sceaux, …
A la moitié : un brin d'amour ( 😊), une amitié qui s'installe, une rivalité peu ordinaire, la 1ère mission (impossible).
Puis tout s'enchaîne…il reste quelques incohérences dans le récit mais la plupart des auteurs en présentent. J'en repère dans chaque livre…(sauf les livres d'exception cotés 5/5).
Quand elles ne sont pas trop nombreuses et qu'elles de desservent pas trop le récit, cela me gêne moins.

Encore quelques éléments relevant : des tournures de phrases sympas et des pointes d'humour et de second degré émaillent le récit régulièrement qui amènent quelques sourires (ex. : le choix du nom des dieux : le Grand Bouffon, Mann,…).
Le suspense est maintenu jusqu'à la fin.

Les « méchants » sont vraiment immondes…mais ne sont que le reflet de la lie de certains dirigeants notre société.
Quelques introductions à l'importance de la conscience, de la méditation,…

La conclusion.
Une première oeuvre correcte d'un jeune auteur qui mérite d'être encouragé d'autant qu'il n'aurait apparemment pas connu une vie de tout repos.

De la cohérence, de l'action, du coeur, de l'humour, de l'amitié, de belles tournures de phrases…bref un roman qui fait partie de la littérature fantasy « européenne » et non un roman « de gare » 😉…

Espérons que la bonne impression se confirme et qu'il y aura moins de creux par la suite (4,5 / 5 pour l'encouragement).


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Wikipedia nous dit que le buzz, anglicisme de « bourdonnement » d'insecte, est une technique marketing consistant à faire du bruit autour d'un événement, un nouveau produit ou une offre. le moins que l'on puisse dire, c'est que les éditions Bragelonne ont, l'an dernier, fait le buzz autour de la sortie de ce roman. Col Buchanan était le nouveau prodige du moment, et Farlander un ouvrage digne des plus grands… Forcément, quand on est lecteur, ou lectrice en l'occurrence, l'anticipation générée par ce genre de buzz a tendance à rendre exigeant. Et quand le plaisir obtenu n'est pas à la hauteur de nos espérances, c'est compliqué !

Autant le dire tout de suite, Farlander m'a énormément déçue. L'idée de base était pourtant bien trouvée : Ash le personnage principal – car ne vous y trompez pas, c'est bien son histoire qu'on nous conte, pas celle de Nico, son apprenti – est un Rõshun, membre d'une caste d'assassins mandatés pour tuer lors d'une vendetta. Chacun de leur client porte un sceau, dont le jumeau vit au temple des Rõshuns. Si le client décède, son sceau meurt avec lui, et son double également. Il est alors possible de retracer, grâce à ce dernier, les derniers instants de la vie du porteur, et de lancer une vendetta en cas d'assassinat. Une idée originale qui me plaisait bien.

Là où le bât blesse, c'est dans le texte. Col Buchanan sait écrire, aucun doute là-dessus. Sa plume est soignée, travaillée, un peu trop justement car c'est au dépend de la dynamique de son histoire. Sans âme, son récit se traîne en longueur pendant toute la première partie du roman. Les personnages sont en noir et blanc, ils manquent de nuance jusque dans leur évolution, et par là même, de crédibilité. L'univers lui-même laisse l'impression de n'être pas très abouti, en particulier quand il s'agit du culte de Mann dont on ne sait au final pas grand-chose en dehors du fait qu'ils sont les grands méchants de l'histoire !

Si la dernière partie se révèle plus dynamique et savoureuse, le chemin qui y mène m'a paru réellement ardu. Sans être inintéressant, c'est un roman qui manque de magie, et je n'ai malheureusement pas ressenti la moindre empathie pour les personnages. Un bon point quand même : Col Buchanan va au bout de ses ambitions. Ce qu'il advient de Nico est cohérent, bien amené et courageux de la part de l'auteur, c'est assez rare pour être signalé. J'enchaîne avec le tome 2, Entre chien et loup, en espérant ne pas être déçue à nouveau.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Après un grand nombre de jours de confinement que je n'arrive plus moi-même à compter, j'ai enfin pu, cette semaine, me remettre à lire et enfin terminer Farlander, tome 1: le coeur du monde.

C'est une lecture que j'ai apprécié, même si j'ai eu un peu de mal à m'y plonger au début. On y suit différentes histoires qui tournent toutes autour de l'expansion des Manniens, des fanatiques d'un culte qui laisse libre cours à leurs penchants les plus extrêmes.

Trois histoires sont liées : celle des prêtres de Man, et notamment celle de Kirkus, le fil de la Matriarche Mannienne Sasheen, voué à prendre sa place ; celle d'un soldat de la cité de Bar-Khos, assiégée par les Manniens et dernier rempart avant leur conquête du reste du monde ; et enfin, celle de Nico, un jeune homme de cette même citée qui est choisi par le farlander, Ash, pour lui succéder. C'est sur Nico que nous passons le plus de temps. Au final, j'imagine qu'Ash est le personnage principal, mais tout au long de l'histoire il ne m'est pas apparu ainsi.

Quand j'imagine de nouvelles histoires, je m'amuse à imaginer certaines d'entres elles si on faisait parler les personnages secondaires à la place, ceux qui n'ont pas une vie vraiment trépidante ou d'aptitudes spéciales et qui sont toujours dans l'ombre du héros. Aujourd'hui, en fermant ce roman, j'ai compris à quoi pouvait ressembler ce genre d'histoire. Et je ne suis pas certaine d'être convaincue… Nico est un héros qui subit très souvent les choix des autres, il arrive la plupart du temps à s'y retrouver mais quand le choix s'offre réellement à lui, il se dérobe. La fin vous dira s'il a eu raison ou pas.

Attention, au final j'ai apprécié ma lecture, c'est simplement un choix de la part de l'auteur. du coup, je n'imagine pas du tout de suite possible. Mais je verrais si je décide de lire le tome suivant.

Concernant les personnages en général, je dois avouer une nouvelle déception : par rapport au rôle des femmes dans l'histoire… fille de, femme de, prostituée ou grosse tarée… on ne peut pas dire qu'elles soient vraiment présentes ni qu'elles ressentent beaucoup d'autres choses que de la soumission, ou le rôle de devoir servir un homme d'une manière ou d'une autre. J'ai réfléchi au pourquoi et n'ai pas vraiment trouver d'explication qui me plaisait à part peut-être l'époque dans laquelle se situe l'histoire (même si l'univers fantasy qui se déroule dans un tout autre monde que le nôtre aurait pu justement casser les codes de la femme juste bonne à enfanter). Quant à la rapide explication du roman qui dit que les femmes se désintéressaient de la profession de Roshun… admettons. Mais bon…

Si je mets de côté ce point, j'avoue avoir apprécié Nico et Aléas. Mais peu d'autres personnages. Par contre, chacun est plutôt bien pensé et l'auteur nous éclaire petit à petit sur les tourments et passés de ses personnages. Et au final, on excuse pas, mais on comprend petit à petit ce qui amène chacun d'entre eux là où il en est.

J'ai trouvé l'histoire bien travaillée, que ce soit dans la création de l'univers et sa géographie, ses différents cultes ou encore la façon dont l'auteur a de nous montrer tout ça. L'intrigue m'a happée et je me suis laissée aller aux suppositions. Par contre, il faut laisser le temps de la mise en place et j'ai été perdue un moment… mais une fois les différentes histoires bien identifiées, plus aucun souci !

Ce livre est un premier tome, mais je trouve qu'il répond bien à la majeure partie des questions qui se sont posées. Bien sûr, on nous emmène vers un second tome, mais j'avoue que je ne suis pas certaine de l'acheter. Comme je vous le disais, j'ai le sentiment d'avoir passé la majeur partie de la lecture (de 600 pages quand même !) avec un personnage secondaire que j'ai apprécié… mais… (stop, pas de spoil!) pour une fin à laquelle je ne vois pas énormément de suite possible.

Pour conclure je dirais que ce roman plaira peut-être plus aux hommes – je déteste avoir ce discours mais j'ai eu du mal avec l'absence quasi-totale de personnage féminin fort et droit dans ses bottes du coup je me dis que je ne serais peut-être pas la seule – fans de fantasy plutôt médiéval. La plume est agréable et les intrigues plutôt saisissantes. On a envie jusqu'au bout de connaître le fin mot de l'histoire et de voir tout ça se démêler.

Maintenant, j'avoue avoir besoin d'une lecture plus légère, mon prochain article portera donc sur un livre totalement différent !
Lien : https://leshistoiresdesolene..
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Ash est un vieil homme à la peau noire, un « Farlander » ou « homme du lointain ». En exil, il fait parti avec ses compagnons, de l'ordre des « Roshuns », protecteurs-assassins qui n'ont de relâche qu'à l'accomplissement d'une vendetta au cas où l'un de leur client serait tué. En ce sens, être clients des Roshuns est une dissuasion très forte pour les éventuels meurtriers...

Bien qu'il en soit l'un des meilleurs, Ash est également vieux et malade, et se décide à prendre enfin son premier apprenti, un jeune garçon désemparé du nom de Nico, dans la ville de Bar-Khos, assiégée depuis plus de dix ans par le puissant empire de Mann.
Après avoir quitté sa cité, Nico gagne avec Ash le monastère caché de l'ordre pour y débuter sa formation. Il y découvre un monde nouveau, pour lequel il n'est pas toujours sûr d'être fait, mais où se créent des amitiés et où il se découvre des talents qu'il ne soupçonnait pas. Loin de pouvoir finir sa formation, une vendetta est déclarée à l'encontre du fils de l'impératrice de Mann, et suite à un premier échec, Ash décide de se charger lui-même d'honorer les engagements de l'ordre des Roshuns : assassiner l'une des personnes les mieux protéger de l'empire...

Un roman de fantasy réellement prenant et haletant qui évolue dans un environnement loin des créatures imaginaires et des pouvoirs magiques. le monde est ici plus noir, plus réaliste. On y sent l'émergence de la technologie, propulsée par la religion sanguinaire de Mann qui croit au pouvoir de la chair et de l'animalité humaine.

Pour autant ce monde par bien des côtés semble presque médiéval et nous est décrit dans tout ses contrastes avec une certaines maîtrise pour un premier roman. On verra sûrement certaines références au Japon du 19e siècle, les Roshuns étant des sortes de samouraï versés dans la méditation et près à se sacrifier pour défendre l'honneur de leur ordre, et l'empire de Mann pouvant évoquer un occident plus développé et plus brutal...

Au final on se délecte de cette aventure bien menée, riche en action et en rebondissements qui s'éloigne de l'imaginaire classique de la fantasy pour adopter un univers plus mature et réaliste sans pour autant rompre avec le fonctionnement habituel de la fantasy.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
27 juin 2011
Si le roman ne démérite pas, nous sommes loin d’un Nom du Vent ou bien de Lamentation, certes tous les deux dans un registre différent.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Nico hocha la tête, d'un air un peu triste. Il savait ce qu'étaient les Rõshuns, comme tout un chacun. Ils tuaient des gens, les assassinaient dans leur sommeil en échange de la somme qu'ils recevaient pour la vendetta. Nico ne se voyait pas faire une telle chose, pas pour tout l'or du monde, mais il pourrait toujours s'en aller dès la fin de son apprentissage, armé au moins de quelques nouveaux savoir-faire et d'une certaine expérience. Le Grand Bouffon avait peut-être dit vrai : c'était dans les moments les plus sombres qu'on trouvait les graines d'avenir meilleur.
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Ne juge pas un homme au chemin qu'il choisit. A moins d'avoir toi-même parcourut le même chemin de bout en bout, tu ne peux dire à autrui ce qui l'attend, ni ce qu'il laisse derrière lui.


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Ne juge pas un homme au chemin qu'il choisit. A moins d'avoir toi-même parcouru le même chemin de bout en bout, tu ne peux dire à autrui ce qui l'attend, ni ce qu'il laisse derrière lui.
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-Tu es ici pour me tuer? lui demanda-t-elle en désignant le filin d'un geste du menton.
-Bien sur que non, se défendit-il. J'ai pour instruction de compter le coup et de retourner aussi sec au Temple des Murmures.
-C'est un exercice , alors.Mais qu'est ce qui leur a pris de te donner ta propre mère pour cible?
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Ne juge pas un homme au chemin qu'il choisit. A moins d'avoir toi-même parcouru le même chemin de bout en bout, tu ne peux dire à autrui ce qui l'attend, ni ce qu'il laisse derrière lui.
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