Le ginkgo est un arbre magique. l'arbre qui a défié le temps. On l'appelle encore l'arbre aux pagodes. Il protégerait du malheur en raison d'une très grande résistance au feu. A mi-chemin de la piste, je me suis construit une cabane. La Maison du thé, où je vais me terrer les soirs d'incertitude. Tout autour, trois ginkgos atteignent déjà un mètre cinquante et se rejoignent dans le tournoiement de leurs banches, les feuilles passent du vert au gris, et enfin l'or de l'automne déploie des reflets qui font vibrer la lumière.
"Il est des gens que le bonheur grise, moi il m'inquiète. C'est compliqué d'être simple."
"La vie c'est pas grand chose. Le réel est une cheville et le reste une entorse."
La soirée se terminait mieux que prévu. Le jour se plaisait à m'égarer. Obéissez peu, résistez beaucoup. (p. 80)
J'ENTERRAIS MES QUARANTE -QUATRE ANS au Léon ,bar bien connu ,sorte de mosaïque d'un Sisteron baladeur et égaré ,où se côtoient pele-mêle routiers,zonards, prolos,vieux fantassins et petits beurs,avec par bonheur.... de temps à autre ,quelques silhouettes féminines occupées à siroter des vodkas orange.
Les mécanismes de la pensée sont un théâtre d'ombre. (p. 59)
...... J'ai soudain ėtė pris de vertige.J'essayais de me souvenir de mon dernier repas, me décidai à pêcher une où deux truites et finis par en dénicher deux imprudentes et arc-en ciel.Reconnaissant,je les ai vidées ,ai allumé un feu de brandons et les ai fait cuire apres les avoir embrochėes ......
"La montagne devient toujours, pour celui qui lutte avec elle, une histoire personnelle."
"Le danger n'apparaît dangereux que lorsqu'on ignore d'où il vient."
"Tout a une fin, même une convalescence, les blessures, la douleur et la poésie."