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Critique de simoncailloux


Carie est l'héroïne de l'histoire. Elle est petite fille, du côté paternel, d'un pasteur hollandais dont le fils Hermanus a épousé une française. le pasteur, son fils Hermanus et son épouse – bien sûr ont émigré aux EU ou ils exploitaient une ferme. le ménage eût une fille Carie qui adorait sa mère qu'elle a soignée avec grand dévouement alors que la mère mourait de tuberculose. Carie cherchait, des années durant ce que Dieu attendait d'elle, mais n'avait jamais de réponse. Un jour elle rencontra dans son Eglise un jeune protestant, pasteur de formation, qui avait le projet de partir comme missionnaire en Chine. Carie avait également ce projet, dont uni par le projet, ils se marièrent et partirent en Chine.

Le livre est pénible dans ces 75 premières pages où il est difficile d'intégrer qui est qui, les liens de parenté. L'histoire semble démarrer lorsque les jeunes mariés partent en Chine.

Carie trouve que tout est si sale dans ce pays. Elle pense qu'avant d'évangéliser, ils convient d'abord de mettre l'homme debout et elle s'y emploie. L'époux par contre, cherche à imposer Dieu aux indigènes et lorsque la misère, la santé des gens se dégradent, qu'il y a d'éprouvant deuils, il dit : « C'est la volonté de Dieu. » N'est-ce pas un peu court ?

Et puis Carie est enceinte. Elle fait l'expérience de la maternité. Elle eut des enfants 5 ? 6 ? je n'arrive plus à les compter, presque tous décédés. Lorsqu'ils étaient petits sa priorité était de s'occuper de sa famille. Lorsque les enfants devenaient plus grands, elle recommençait à soigner le corps des chinois miséreux. A part le fait de croire à un certain Dieu et d'avoir son mari et elle des enfants en commun tout la séparait de son mari.

Les enfants voyaient rarement leur père. Andrew, c'est le nom du pasteur, était un père géniteur mais pas adoptif. Il ne remplissait pas son rôle de père ; Qui des deux avait-il le mieux compris les attentes de Dieu ? Incontestablement, elle dont l'esprit était pourtant parsemé d'immenses doutes.

Son mari avait la bougeotte, il fallait régulièrement déménager et se trouver une nouvelle maison à aménager. Les décisions étaient souvent difficiles car les projets de l'un ne coïncidaient pas nécessairement aux projets de l'autre.

Un jour Carie marche en rue et entend un cri de détresse venant d'une habitation, elle n'est pas indifférente à la souffrance des autres au point d'agir pour l'alléger. Elle entre dans l'habitation et trouve un enfant mort sur les genoux de sa mère, le mari en avait fracassé le crane. Dans la Chine de l'époque c'était la toute-puissance de l'homme auquel la femme n'avait d'autre choix que de se soumettre. Carie invite avec détermination la femme à la suivre. Elle l'accueille chez elle pour la protégé du mari. La chinoise l'aide à s'occuper de ses enfants, mais lui dit : Vous êtes si bonne ait-ce votre Dieu qui vous façonne de la sorte ? Si oui je suis prête à vous écouter à vous donner raison et à intégrer votre croyance.

Carie a connu beaucoup de souffrances. Sa vie n'était pas un long fleuve tranquille. Incontestablement l'amour du prochain était inné chez elle. Elle était une femme juste, comme Job, perpétuellement soumisse à l'épreuve avec la lancinante question : « Qu'est-ce que Dieu attend de moi ?

Un jour Carie était très malade, il n'y avait pas de médecins blanc à des kilomètres à la ronde et pour le mari aller à Shanghai était hors de question alors pour s'aider à guérir elle imposa à son mari un nouveau déménagement pour trouver l'air pur de la montagne.

Elle mourut d'une maladie tropicale sans même avoir la chance d'être entourée de ses enfants encore en vie.

Carie est Pearl Buck. C'est une biographie.

La solidarité humaine a-t-elle du sens ? Ce livre est une piste de réflexion.

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