Lucy et le chien de l'espace

Avez-vous entendu parler de l'histoire de la chienne Laïka ? La première créature à aller dans l'espace en 1957 et à ne jamais revenir. Dans son nouveau roman, Lucy et le chien de l'espace aux éditions Lucca, l'auteur Will Buckingham lui rend un bel hommage. Adapté aux enfants de 10 ans et plus, ce livre allie science, découverte et plaisir de lecture divertissante.
L'espace offre des sentiments merveilleux mêlés de curiosité, d'exploration et une quête perpétuelle de connaissances pour Lucy. Toutes ces étoiles qui brillent dans le ciel la mènent à de nombreuses questions. Elle est complètement fascinée par cet univers et compte bien s'y rendre un jour.
À l'âge de 10 ans, elle passe son temps à l'école, à jouer avec son chien adorable et crédule Laïka, et à construire un vaisseau spatial à partir de divers objets collectés partout pour réaliser son projet. Elle bricole autant qu'elle peut sans procédure particulière. Après une période de dur labeur, le prototype 1 est enfin prêt, non pas pour un décollage imminent, car cela serait impossible, mais pour décorer le jardin de la maison, et Lucy a réussi son exploit. Elle apprécie les complexités qui doivent être clarifiées afin de continuer à s'améliorer. Et projette de construire d'autres vaisseaux plus puissants. Qui sait, peut-être qu'un jour ils s'envoleront dans l'espace ? Lucy a beaucoup de rêves qu'elle espère réaliser.
En cette nuit supposée calme, quelque chose d'étrange se produit. Pendant que Lucy dînait à la maison, Laïka explorait tranquillement la fusée , et personne n'a réalisé qu'elle était partie depuis longtemps. Avec les maladresses de Laika, un phénomène inexplicable survient soudainement, et le vaisseau s'envole dans l'espace avec comme passager un chien renversé et désorienté.
Tout semblait paisible jusqu'à ce que toute la famille découvre l'impossible. Décollage au milieu d'un beau jardin. Un fait étrange et inhabituel.
À dater de ce jour, Lucy se sentit perdue, complètement désemparée. Elle regarde vainement le ciel, espérant voir revenir Laïka. Ses parents lui conseillent de rester rationnelle et réaliste. Laika ne rentrera jamais de l'espace. Cependant, il faut admettre que Lucy est un génie qui a réussir à décoller un vaisseau à partir d'objets quelconques.
Déterminée et courageuse, elle continue ses études et croit fermement à poursuivre sa carrière dans cette voie. La plupart de ses camarades d'école n'en ont toujours pas la moindre idée sur la science, et Lucy excelle dans ce domaine, dérangeant son professeur qui se sent submergé par ses connaissances et son talent. Cette fille a un bel avenir et son destin est tracé. Mais Laïka restera éternellement gravée dans son coeur. Pendant ce temps, le chien fait des rencontres surprenantes. Pourtant, une seule personne manque à l'appel, Lucy. On sent l'attachement inconditionnel entre Lucy et Laïka.
Will Buckingham alterne entre la Terre et l'espace pour raconter son histoire. Il nous laisse poursuivre leur voyage en nous dévoilant leurs émotions, leurs découvertes et leurs exploits. de plus, il incorpore des théories intéressantes et assez détaillées dans sa narration, nous fournissant des connaissances complémentaires dans un langage simple. C'est ce que j'apprécie dans les livres de Lucca éditions, ils rendent la lecture facile et amusante aux enfants. Ce ne sont pas des récits compliqués, mais légers et éclairants. Des illustrations en noir et blanc accompagnent l'histoire et lui apportent une valeur supplémentaire .
L'auteur m'a plongé dans un univers fascinant, mettant l'accent sur la théorie relative et mentionnant également Einstein. Cependant, il n'y a aucune explication cohérente pour le prix Nobel de Lucy, c'est peut-être volontaire.
Lucy et le chien dans l'espace est un roman jeunesse utile et divertissant, à glisser dans votre pal d'été 2022.

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Lucy et le chien de l'espace de Will Buckingham avec des illustrations de Monica Arnaldo. Paru chez Lucca éditions, ce roman est destiné aux lecteurs de 10-12 ans. Une histoire plutôt sympathique à lire si on est jeune lecteur, un peu moins si on est adulte. Un avis un peu mitigé donc.
Lucy est une jeune collégienne très intelligente et fascinée par l'espace. A tel point qu'elle a construit une fusée dans le jardin, baptisée Prototype 1. Elle doute que celle-ci arrive à décoller, mais elle en construira d'autres !
Et puis il y a Laïka, sa chienne. Elle n'est pas très intelligente, mais elle adore sa maitresse. Un soir, pendant que Lucy est en train de manger, Laïka, curieuse, s'introduit dans la fusée. Et la porte se referme… En cherchant à sortir, elle appuie malencontreusement sur des boutons et la fusée décolle…
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La science en général, et plus particulièrement l'espace-temps et la relativité, sont au coeur du roman. C'est aussi l'histoire d'une grande amitié.
On suit alternativement Lucy et Laïka. Pendant que l'une découvre l'espace, l'autre grandit. C'est agréable de voir les « pensées » des deux côtés. On sent à quel point le lien qui les unit est fort.
L'écriture est agréable et les explications assez bien adaptées au public cible. Les personnages sont plutôt attachants.
Et mon ressenti me direz-vous ? En fait, je n'en ai pas un mais deux.
Si je me mets dans la peau d'une ado de 12-13 ans, je dirais que le livre est agréable et que j'ai pris grand plaisir à ma lecture. Lucy est sympathique, mais un faible pour la petite chienne, gentille, fidèle et curieuse ! Laïka va vivre une extraordinaire aventure pendant que la jeune fille grandit sans jamais perdre l'espoir de revoir sa chienne un jour.
Mais en tant qu'adulte, si je trouve l'histoire en elle-même pas mal du tout, il y a des choses qui m'ont gênée.
La fusée construite de bric et de broc : comment a-t-elle pu décoller ? Et qui plus est sans faire trop de dégâts dans le jardin … Je veux bien que Lucy soit exceptionnellement intelligente, mais de là à ce que sa fusée quitte l'orbite terrestre…. Pourquoi a-t-elle obtenu un prix Nobel de physique ? Et pourquoi lorsqu'un « vaisseau » ultraperfectionné atterrit, personne ne se pose vraiment de question ? Comment, avec quoi a-t-il été conçu ? (vous comprendrez pourquoi je dis ça en cours de lecture).
Pour un livre où la science tient une grande part, je trouve que cela fait pas mal de choses difficiles à accepter… Sans compter la curiosité qu'aurait du engendre ce fameux vaisseau…
J'aime beaucoup les illustrations en noir et blanc qui émaillent le texte. J'apprécie que l'auteur ait voulu rendre hommage à la vraie Laïka, une véritable héroïne de l'espace. Elle a été le premier être vivant mis en orbite autour de la Terre, c'était en 1957. Et la première aussi à mourir dans l'espace…
Un livre qui est à découvrir car il donne quelques notions de sciences et fait l'éloge de l'amitié.

Un immense merci à l'équipe de Babelio de m'avoir sélectionnée pour cette Masse Critique Jeunesse, et aux éditions Lucca pour l'envoi de ce livre et leur gentil petit mot !
Voici l'histoire d'une grande amitié, d'une séparation et de grandes, grandes ascensions.
Lucy est une petite fille qui adore la science et que l'espace fascine. Et elle ne sait pas encore à quel point elle est brillante: construire toute seule un vaisseau spatial de ses propres mains alors qu'on n'est qu'une enfant, c'est déjà beaucoup, mais imaginez que ledit vaisseau soit opérationnel !
Laïka en fera la curieuse expérience. Laïka, c'est la chienne basset de Lucy. Avouons le, ce n'est pas la plus intelligente des chiennes. Mais elle aime Lucy d'un amour aussi grand que l'espace. Alors que Lucy vient d'achever Ptototype I, son vaisseau, la curieuse Laïka y entre et... le fait décoller ! Voilà que la chienne, qui n'y comprend pas grand chose, s'embarque pour un grand voyage dans l'espace ! Lucy, qui n'en revient pas, a le coeur brisé. Pour elle, la vie continue, elle grandit, et parvient même à travailler dans un observatoire. Mais la perte de Laïka lui pèse, et même si elle va de l'avant, le souvenir de sa chienne est toujours présent et ancré au fond de son coeur.
Laïka, pendant ce temps, découvre l'espace, et, subissant la relativité en pleine truffe, ne se doute pas que ce qui ne dure que quelques jours pour elle dure des années pour sa Lucy adorée (c'est pas moi, c'est Einstein qui l'a dit !). Elle non plus n'a pas oublié sa maîtresse, et même si elle ne pense pas comme un humain, son absence lui pèse également. C'est alors qu'elle fait une drôle de rencontre...
Les deux amies parviendront-elle à se retrouver malgré la colossale distance qui les sépare ?
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce petit roman. L'auteur s'est basé sur l'histoire de la véritable Laïka, la chienne qui est allée dans l'espace mais qui, hélas, n'est jamais revenue, faisant de son livre un bel hommage. le récit est raconté avec un point de vue alternatif, tantôt fille, tantôt chienne, ce qui rend le concept encore plus original. Que vous soyez dingue de sciences, de chiens ou, soyons fous, les deux, alors vous allez craquer pour ce joli petit livre émouvant, très joliment traduit et aux si mignonnes illustrations.
Bonne lecture, et bon voyage !

Lucy est fascinée par l'espace et va même jusqu'à construire dans son jardin une fusée. Laïka poussé par la curiosité monte dedans et surtout la met en route, elle ne comprend pas ce qui se passe et entend la voie de Lucy, elle l'appel, mais elle ne répond pas. Un grand bruit se fait attendre, elle sort dans le jardin et se rend compte que la fusée a décollé et que sa chienne a disparu.

Lucy est dévastée, Laïka est perdu. Que va-t-il se passer ? C'est tellement addictif, que je ne pouvais pas lâcher le livre, je voulais savoir ce que serait le dénouement pour tous.

Un livre Jeunesse vraiment intéressant à lire, on apprend beaucoup de chose sur l'espace et sur la théorie d'Einstein sur la relativité, j'ai vraiment appris plein de chose et je ressors de ce livre en voulant aller acheter un télescope et de découvrir de plus près tout ça.

Tout au long de l'histoire, on a de magnifiques illustrations de Monica Arnaldo, qui apporte vraiment un plus au récit.

Je remercie la maison d'édition pour cet envoi et que vous aimer l'espace ou pas, vous ne pouvez qu'apprécier l'histoire de Lucy et Laïka.

Ce roman est un hommage à Laïka, premier chien qui a été envoyé dans l'espace en 1957.

Lucy et le chien de l'espace est un roman jeunesse illustré dans lequel Laïka, une chienne pas très intelligente mais amicale, embarque par accident à bord du vaisseau spatial construit par sa jeune maîtresse et s'envole pour l'ici, le là et l'immensité de l'espace, laissant derrière elle une Lucy profondément attristée par la disparition de sa fidèle amie.

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Lucca pour ce service presse. Je pense que ce livre pourra séduire le jeune public auquel il s'adresse, a fortiori si ses lecteurs sont fascinés par l'espace, mais pour ma part, je n'ai pas réussi à accrocher, en raison de l'ambivalence du récit.

La théorie de la relativité et plus globalement la science sont au coeur de ce roman, pourtant rien, absolument rien, n'est crédible. Je veux bien qu'une collégienne soit capable d'assimiler par elle-même des lois complexes et de réaliser d'impressionnants calculs de tête, mais construire dans son jardin un vaisseau spatial en matériaux de récupération non seulement en mesure de voler à travers la Voie Lactée, mais aussi de flirter avec la vitesse de la lumière, ça coince pour moi…

Que pour moi, cependant, car dans l'intrigue, cela n'a l'air d'interpeler personne. Son père pense bien, un bref instant, que sa fille est extrêmement brillante pour avoir accompli un tel exploit, mais quand elle explique aux gens ce qui est arrivé à son chien, personne ne semble s'étonner qu'elle ait fabriqué une fusée fonctionnelle. Et ladite fusée… Nul ne l'a remarquée, pendant qu'elle s'éloignait de la surface de la Terre ? La NASA, par exemple ?

Et pour rester sur le vaisseau spatial, ce n'est pas un peu du gâchis que Lucy choisisse de devenir astronome quand, à la vue de ses compétences précoces, elle aurait pu révolutionner l'ingénierie une fois adulte ? D'ailleurs, elle obtient le prix Nobel de physique, mais pour quoi ? Pour quelles découvertes ? Quelles avancées ? C'est un aspect sur lequel j'aurais aimé voir l'auteur s'attarder.

Même à la fin, une capsule inconnue et ultra-perfectionnée se pose sur Terre, et… Rien. Un peu de surprise, tout au plus, mais personne se demande d'où elle vient ni qui l'a conçue. Et c'est ce qui m'amène à l'aspect qui m'a le plus dérangée : la partie concernant Laïka. Attention, spoilers dans le paragraphe suivant !

Un vaisseau rempli de chiens ? Qui vivent sur une planète où il n'y a rien d'autre que des arbres, des rivières et des lapins à trois oreilles ? Même en admettant qu'il s'agisse d'une race canine supérieurement intelligente, comment (et avec quoi) ont-ils construit un appareil aussi sophistiqué que le leur ?

Fin des spoilers. Voilà vraiment mon gros souci avec ce livre. Il fait la part belle à la science, or scientifiquement parlant, il ne tient pas debout. Et autant il aborde des éléments assez complexes (la relativité, la vitesse de la lumière…), autant il le fait sur un ton très (trop) enfantin, avec des répétitions simplistes à outrance, peut-être distrayantes au début, mais pesantes à la longue (pitié, que je n'entende plus jamais « l'ici, le là et l'immensité de l'espace » !).

Encore deux autres petits reproches, et promis je m'arrête. le premier, c'est que Lucy dédit sa carrière et la voie qu'elle a suivie à Laïka, pourtant ce n'est pas parce que sa chienne a disparu dans l'espace qu'elle s'est intéressée aux étoiles, mais parce qu'elle était déjà attirée par les étoiles que sa chienne les a (littéralement) rejointes.

Le second, c'est le manque de suspens. Dès que Lucy évoque la théorie de la relativité, on devine ce qui va se passer, et surtout, difficile, quand on connaît le film, de ne pas voir dans le déroulement de ce roman un Interstellar pour les moins de douze ans…

Malgré cette critique fortement négative, je donne la moyenne à ce livre, car je pense que je l'aurais davantage aimé petite fille, quand j'avais déjà la tête tournée vers les étoiles. J'aurais passé outre le manque de réalisme et de cohérence pour apprécier l'histoire en elle-même, portée, je le concède bien volontiers, par une sympathique Laïka et d'agréables illustrations.
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