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Critique de callysse


La déferlante est une dystopie fantastique assez originale dans son idée de base. Nous découvrons au travers des yeux d'une jeune humaine, prénommée Lyric, le peuple des Alphas, des êtres qui vivaient dans l'océan et qui se sont réfugiés 3 ans plus tôt sur la plage de Coney Island aux Etats-Unis. Au début de ce roman, Lyric doit retourner au lycée, lycée qui a décidé d'accueillir de jeunes adolescents Alphas pour les intégrer à la société, ce qui ne plaît absolument pas à beaucoup d'américains, la gouverneure de l'état de New York en tête.
Je n'ai pas été réellement séduite par la première moitié de ce roman qui m'a fait penser à une récente série qui n'a pas fonctionnée où de jeunes extraterrestres réfugiés sur Terre devaient intégrer un lycée américain. Je n'ai pas regardé mais cela n'avait pas l'air terrible. J'ai trouvé cette première partie un peu longue et les éléments qui permettent de comprendre qui est Lyric et dans quel monde elle vit sont amenés de manière un peu maladroite et confuse. Je me rappelle même m'être dit à un moment « cette histoire n'est vraiment pas terrible, je suis un peu déçue ». le prétexte qu'on nous sert pour que Lyric et le Prince Alphas se rencontrent est très moyen. L'auteur a clairement manqué d'idées sur ce point et j'avoue que, pour le moment, je n'ai pas compris les motivations des personnes les ayant forcés à se rencontrer et à se parler, du moins du côté des Alphas. J'espère en découvrir un peu plus dans les prochains tomes.
Car oui, j'ai envie de lire les prochains tomes vu que la deuxième partie rattrape la première. J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman à partir de là. Nous apprenons à connaître Fathom et Lyric, qui paraît beaucoup moins prétentieuse dans cette seconde partie. Nous découvrons un peu plus le peuple des Alphas et leurs coutumes. Et surtout, il y a bien plus d'action. La scène de fin est fabuleuse et bien décrite, tellement bien scénarisée qu'on se demande si l'auteur n'espère pas une adaptation cinématographique. Et c'est difficile de ne pas avoir envie de découvrir la suite avec la fin de ce tome. L'attente va être malheureusement longue je pense.
J'ai bien apprécié le fait que Michael Buckley aborde quelques thématiques intéressantes : le racisme, les expulsions, la xénophobie, la maltraitance. Elles sont bien amenées et n'alourdissent pas l'histoire.
En revanche, j'ai trouvé le personnage de la gouverneure trop caricaturale et extrémiste. J'ai du mal à croire que dans la réalité une personne politique obtienne tant de pouvoir et veuille créer un tel chaos au détriment de la sécurité de ses concitoyens et de jeunes adolescents.
Par ailleurs, comme beaucoup des dystopies actuelles, l'auteur nous sert sur un plateau les éléments qui les composent généralement : une jeune héroïne courageuse avec un fort caractère et un triangle amoureux (bien que pour une fois celui-ci ne concerne pas deux prétendants pour l'héroïne). C'est dommage mais heureusement cela n'enlève rien au charme des Alphas et de Fathom. J'espère qu'on en apprendra plus sur lui et sur son peuple dans les prochains tomes car c'est le gros point positif de ce roman.
En résumé, La déferlante est une dystopie originale et sympathique, qui n'échappe pas malgré tout à quelques clichés communs aux dystopies actuelles. le peuple des Alphas est très intéressants, Fathom en tête, et j'ai hâte d'en apprendre plus sur eux ! J'espère que le tome 2 sortira bientôt.
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