Mourir noyé est une fin plus douce, beaucoup plus douce, que de périr sur le bûcher. Mais il n’était guère plaisant de l’imaginer se débattre, suffocant, dans l’onde amère tandis que le navire s’éloignait sous le ciel étoilé.
Les gens de qualité doivent mener un certain train de vie s’ils veulent être respectés, répliqua Marguerite. Les sœurs vous ont appris à lire, à écrire et à broder, mais vous devez aussi apprécier à leur juste valeur les meubles et les bibelots raffinés.
L’argent, a une voix éloquente.
Les sœurs m’ont enseigné que la soumission est une vertu, surtout chez la femme. Mon tuteur et mon époux peuvent être assurés de mon obéissance. Mais le bonheur ne se commande pas, et le pourrais-je que je ne voudrais en éprouver. J’appartiens à la vraie foi. Habiter en un lieu où l’on pratique une religion mensongère sera pour moi un exil.
Toute union est un marché. L’homme entretient la femme et lui fait des enfants ; elle s’occupe du foyer et élève sa famille. C’est la vie, et tant mieux s’il y a assez d’argent pour apporter quelque confort.
Depuis Ève, la femme est pour l’homme source de tentations et de périls.
On ne loue pas les services d’un assassin comme on achète une selle de cheval.
Une femme devrait être soumise à son mari, le suivre où qu’il aille, se ranger à ses avis et s’abstenir de frayer avec ses ennemis.
Une femme, se devait de rester calme et douce en toute circonstance.
Je ne l’avais pas vu depuis des mois, hormis dans mes rêves et par l’imagination.